Hume Et La Question De L

absolument libre de tout. Le large point de vue qui nous a conduit à identifier deux significations si différentes du mot ‘sujet’ doit maintenant s’interroger en vue de leur possible synthèse et demander : Quelle est la réalité du sujet ? Cette question se déploie alors de la façon suivante : A quelle réalité pouvons-nous arrimer la thèse que l’homme est un sujet ? Ou, enfin : L’homme est-il réellement un sujet et, si oui, en quel sens ? Il s’agit de mettre à jour les arguments qui jouent en faveur

européens, et, dans une certaine mesure, il détruit la théorie des idées innées. Un certain nombre de philosophes adopté son plus extrême (p. 65) formes. Cela a conduit à des philosophies très dangereuses, telles que les philosophies de Berkeley et David Hume, comme nous le montrerons plus tard, si Dieu le veut. Le marxisme a adopté cette théorie dans son explication de la connaissance humaine. Cela était conforme à son point de vue de la conscience humaine comme un reflet de la réalité objective. Ainsi

Whitehead posait déjà la distinction essentielle, reprise en 1929 dans Process and Reality, des deux modes fondamentaux de la perception que sont la « causalité efficiente » et l’ « immédiateté de présentation ». Il estime que la philosophie (celle de Hume et de Kant en particulier), s'est fourvoyée en accordant la priorité à l'immédiateté de présentation, dont elle prétendait dériver la causalité par la répétition de perceptions « immédiates ». La causalité efficiente est en réalité première dans l’ordre

Introduction à la philosophie Cours du 18 Septembre 2006 Pensée philosophique : qui remet en question, qui critique. Savoir changer de point de vue. 3 types de sciences : • Sciences formelles : vérités absolues (mathématique et logique). • Sciences empirico-formelles : vérifiés par expériences (physique, médecine, ect.) • Sciences herméneutiques ou interprétatives (sociologie, psychanalyse, ect.) ____________________________________________________________ _______________ Michel Foucault (1926-1984)

contraire, dans la tradition empiriste, elle a un rôle essentiel. C’est Kant qui va essayer de faire une synthèse du rationalisme et de l’empirisme et qui va assigner à l’imagination une fonction médiatrice entre la sensibilité et l’entendement. I) La question de l’image mentale : La notion d’images mentales est très présente dans la philosophie empiriste. Philosophie selon laquelle la connaissance découle de l’expérience sensible. Au contraire, au 20ème siècle, la notion d’image mentale a été très fortement

du monde extérieur: vue, ouïe, toucher, goût, odorat. Synonyme de puis-je : Ai-je raison de ? Est-ce que je fais bien de ? 2)- Le sujet présuppose si nous avons vraiment raison de faire autant confiance à nos sens comme la plus part des hommes. 3)- La question se pose parce que pratiquement tous les hommes font confiance qu’à leur sens et ne cherche donc aucune autre vérité. Le problème qui se pose est : devons nous parfois ne pas faire confiance à nos sens ? Doit-on se méfier de ce que nos sens nous

moins s’appuyer sur l’expérience pour savoir quoi penser. Ne faut-il pas alors reconsidérer son rôle et examiner si elle n’est pas vraiment la seule source de vérité ?   C’est que nos idées, pour originales qu’elles paraissent, peuvent s’analyser comme Hume l’a montré dans la deuxième section de l’Enquête sur l’entendement humain (1748), comme des copies directes ou indirectes de l’expérience. Autrement dit, ce n’est pas la raison qui est mystérieusement en contact avec un monde intelligible pensé pour

raisonnement est la clé pouvant nous mener au réel. Celui-ci est ce qui existe véritablement et qui est objectif, véritable et unique. Or les opinions, sont subjectives et leur véracité dépendent de chaque personnes (individus) Ainsi, nous pouvons nous questionner si il est vraiment possible pour l'homme d'atteindre le réel grâce a son raisonnement alors que celui-ci est contraint par ses opinions (problématique). Nous verrons tout d'abord que les opinions constituent un obstacle au raisonnement

possibilités : de combiner des idées qui à priori n'ont rien à faire ensemble, d'anticiper des événements qui n'existent donc pas encore, et d'inventer ce qui n'est pas, par exemple un monde imaginaire. L'imagination est productrice. Se pose alors la question : crée-t-elle à partir d'éléments ou de rien ? L'anticipation, qui part de faits réels pour parvenir vers une vision à venir, ne part pas de rien. Mais la création artistique, elle, peut parfois n'être le fruit que des divagations du créateur, sans

preuve logique et elle permet d'étendre notre connaissance au-delà de ce qui était connu, ou, du moins, d'établir avec certitude des énoncés qui étaient jusque là "moins connus" ou dont la teneur était "moins comprise". On peut alors se poser ses questions : En quoi la logique permet de former le raisonnement de la démonstration ? A quoi sert la démonstration ? Pouvons-nous vraiment tout connaître par démonstration à partir de vérités premières ? Quels sont ses limites ? DEFINITION Démonstration :