Inconvénients Démocratie

fondateurs de la « démocratie » moderne" Un article publié dans la revue AGONE, no 22, septembre 1999, pp. 95-114. Table des matières Résumé Introduction Une socialisation élitiste Utilisation politique du mythe de la « souveraineté » Discours antidémocratique& peur des pauvres Justifications philosophiques Langage : l'antidémocratisme dissimulé L'« agoraphobie » comme concept politique Francis Dupuis-Déri "L'esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne."

affirmer sa personnalité et exiger le respect. Le premier point est banal, le second mène l'auteur à des interprétations philosophiques fort intéressantes, mais parfois réductrices. Vient ensuite son analyse de l'état du monde. Partout triomphe la démocratie libérale — sous la double forme d'une vie politique s'exprimant par des élections et du libéralisme économique — car elle permet, mieux que d'autres formules, de répondre aux ordres de nécessité énoncés : besoin économique et soif de reconnaissance

majoritaire à deux tours, mais en « instillant une dose de proportionnelle » avec l’élection de 60 députés supplémentaires élus à la proportionnelle. La commission admit cependant que cette alliance des deux modes de scrutin risquait de cumuler les inconvénients de deux modes concurrents. Depuis les trois lois fondamentales, relatives aux effets des modes de scrutin sur les systèmes partisans, formulées par Maurice DUVERGER dans son ouvrage « Les partis politiques » de 1951 et les débats de fond menés

interdépendantes : cela s'explique par des changements de mentalité, mais aussi par l'essor spectaculaire des communications. Cette mondialisation économique a des avantages (baisse du prix des produits, emplois dans les pays pauvres), mais aussi des inconvénients : elle limite l'autonomie des gouvernements, crée des exclus ; l'environnement est source d'inquiétudes croissantes. La mondialisation touche aussi l'information, la culture, les modes de vie ; elle se traduit par une mobilité croissante. Depuis 2000

Introduction « C’est un très vieux problème entre théoriciens du Droit constitutionnel ou de la Science politique que d’opposer les mérites et les inconvénients respectifs du scrutin proportionnel et du scrutin majoritaire ». C’est ce que René Capitant (1901-1970), célèbre juriste et homme politique français, explique dans « Démocratie et participation politique » publié en 1972. Il traite, entre autre, ici du problème qui se pose entre scrutin proportionnel et scrutin majoritaire. Le scrutin

l’existence d’une forme de gouvernement qui s’exerce sur un territoire et à l’encontre d’une population donnée. Qui dit pouvoir politique, dit pouvoir public qui est le détenteur du pouvoir qui désigne les gouvernants de manière explicite dans les démocraties. Le pouvoir est une forme de coercition, mais il existe un courant de pensée qui met en lumière le fait que l’asymétrie des relations gouvernants- gouvernés, n’empêche pas que les gouvernés ont une marche d’appréciation pour orienter son comportement

du droit à la dignité, l'égalité, la liberté, la démocratie, la solidarité, la séparation du politique et du religieux, et la préservation de la Terre et de ses écosystèmes. Certaines de ces valeurs suscitent la discussion entre membres ou entre forces politiques au sein de l’UE. Les objectifs que l’UE doit viser sont les suivants : devenir une puissance politique (positive pour elle même et pour les autres régions du monde), une zone de démocratie où les citoyens décident de leur avenir, une zone

experts, techniciens. D’où la constitution d’un nouveau type de pouvoir : la technocratie. Technocrate : « Homme d’Etat ou haut fonctionnaire qui fait prévaloir les facteurs techniques sur les facteurs humains. » Rappel d’un principe précieux en démocratie : L’expert est utile, mais doit rester dans son rôle : fournir à l’homme politique (c'est-à-dire au représentant démocratiquement choisi par la souveraineté populaire) les éléments qui permettront à ce dernier de choisir en connaissance de cause

Scipion Emilien, invité à traiter du gouvernement idéal, commence par définir les trois types de gouvernement possibles selon que l’autorité est confiée « à un seul homme » (royauté), « à quelques élus » (aristocratie) ou « à la masse des citoyens » (démocratie). (texte p. 56). Après avoir vanté les mérites de chaque type de gouvernement, il dit que « s’il faut en choisir un à l’exclusion des autres, il accorderait sa préférence au gouvernement royal car l’idée de roi a quelque chose de paternel, qui

République qui est un type de gouvernement fondé sur le respect de l’égalité entre les citoyens. Ce type de gouvernement est le plus souvent susceptible de réaliser la liberté politique dans le groupe. Les théoriciens libéraux allient République et démocratie. Cette théorie postule l’avènement du suffrage universel et la réalisation de l’électorat droit. Mais il y a une différence de mise en oeuvre de cette théorie de la souveraineté populaire à tel point qu’elle est tenue pour une utopie. C’est compte-tenu