Intériorité Esprit

notre propre conscience? Rien peut-être. Bergson traduit cette difficulté : « N’y a-t-il pas là quelque chose de surprenant ? Nous sommes intérieurs à nous-mêmes, et notre personnalité est ce que nous devrions le mieux connaître. Point du tout ; notre esprit y est comme à l’étranger, tandis que la matière lui est familière et que, chez elle, il se sent chez lui". Cela veut-il dire qu'être conscient, c'est être conscient de ce qui n'est pas soi ? On ne peut pas être conscient de soi ? Mais alors

soi-même avant de décider si l’on s’entendra ou non avec quelqu’un. A partir de l’expression d’un visage ou des inflexions d’une voix, on passe immédiatement à ce qu’on croit être la connaissance de la personne, la vision intérieure d’une autre intériorité. Cette préhension par l’intelligence (ou par l’intuition ou bien encore par l’esprit) s’entend bien au-delà de l’expérience sensible. Elle constitue ce que Simone Weil nomme une lecture, étant précisé qu’on lit de la même manière un poème ou

Emile est élevé hors15 de la société et loin de ses parents. Encore une fois il est bon de ne pas négliger la dimension idéaliste de cette pensée. Malgré tout il faut garder présente à l'esprit l'idée que Rousseau n'écrit pas cette œuvre dans un esprit de système, ne prétend pas composer un traité, mais propose une série de réflexions et d'observations sur l'éducation. Pierre Burgelin souligne les défauts de l'œuvre: elle est mal composée, souvent ennuyeuse, Rousseau se laisse emporter par son

et combien l’intuition et l’inspiration ont une même source vivante qui coule au-dedans de nous. En réalité, sciences, religions, philosophies ou arts, qu’importe le mode de compréhension et d’expression, c’est toujours la même trace, le même esprit qui traverse la chair de part en part, et qui dans l'instant éternel s’empare de tout; c'est le même feu, le même souffle qui passe dans les couloirs du temps avec un bruit de voix, comme une parole éternelle, un flux... C’est là, dans le tunnel

le toucher a pris la suite. Bernard Seve : L’altération musicale édition Seuil collection poétique III)2) Présentation générale de l’œuvre de philosophie. Comment si l’esthétique est une affaire de sensation peut raconter une histoire ? Esprit devenu matière s’appelle forme et toute forme est l’expression déterminée et définie. Si l’esprit ne se forme pas dans une matière, il ne peut exprimer ces qualités spirituelles. Dans l’histoire universelle de l’Humanité, l’infinité de l’esprit

regarde le comportement seulement sous l’angle du stimulus/réponse. On ne voit plus une conscience créatrice de son univers mais une chose réagissant à des interactions, mue par des causes. Connaître autrui, c’est découvrir toute la profondeur d’un esprit, c’est découvrir le sens d’un acte ou d’une attitude. La compréhension d’autrui est un processus qui est le contraire de la chosification opérée par une explication objective. La compréhension se fait de l’intérieur, par participation à la conscience

demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sait plus. » Nous aurions donc une intuition du temps sans pour autant être en mesure d’en expliquer clairement le concept. a. Le temps n’existe pas, sauf dans notre esprit … Dès que nous voulons penser ce qu’est le temps, dès que nous voulons en donner une définition, le langage nous trompe. St Augustin nous montre que le temps n’est composé que d’inexistences. Il montre d’abord que le passé n’est plus et que le futur

manière rationnelle en vue de satisfaire mes désirs. Je ne me vois jamais de l’extérieur au milieu de l’espace, comme un corps qui bouge. Je me sens et me pense comme un esprit incarné qui vit, pense... Je sais que je suis essentiellement un être intelligent parce que, par introspection, c’est-à-dire par l’examen de mon intériorité, j’accède immédiatement à mes pensées et à mes sentiments. Mais, les pensées et les sentiments d’autrui me sont inconnus. Pourtant, je sais bien qu’autrui est un autre moi

parvenir lorsque l’ on veut traduire, en un langage  moderne, le mal être d’ un monde qui se cherche, où depuis Hugo, se fait jour le défaut d’ historicité, l’ inadéquation du « triste Idéal qui s’écroule » et les aspirations à une fécondité de l’ esprit ? Verlaine emprunte alors, à l’ art pictural des propriétés et des moyens signifiants comme les « Eaux-Fortes » qui offrent une peinture en noir et blanc des états de l’ âme humaine, les « Aquarelles » pour ajouter des nuances à la variété des tons

suivants, un autre Arbre de vie. L’être humain vit deux existences ou plutôt deux dimensions de l’existence : une existence physique se déroulant dans le monde matériel et une existence sensible qui se déroule, en même temps et en parallèle, en son intériorité. Il s’agit avec le second Arbre de la vie intime, psychique, spirituelle et religieuse de l’humain. Je reviendrai sur ce second Arbre lors d’un prochain article.L’Arbre de vie physique : Il est probable qu’un fœtus développe un Arbre de vie utérine