Irreprésentable

l. 8 : musiciens, fanfare * Il « distingue » l. 7 donc il est très haut, vision en hauteur (Dieu, le ciel) * Dimension théâtrale * Comme un décor * Comme un rêve où le « rayon blanc » de la fin serait le réveil * Un texte irreprésentable * Impression de cubisme alors qu’il n’existe pas encore * Les modalisateurs nous donne l’impression qu’on est plus sur de rien « on distingue » l. 7, « peut-être » l. 8, les ponts qui « s’abaissent » l. 4 * La vue lui fait défaut,

d’autres façons de présenter le décor. Peut-être pourrait-on matérialiser les espaces par des traits sur le sol, ou utiliser, comme cela se fait aujourd’hui, les écrans avec des projections de vidéos ? Les difficultés de représenter cette pièce irreprésentable n’ont pas fini de solliciter les esprits.

faire des choix qui reflètent qui je suis. Je suis donc une personne responsable entièrement libre de mes actions grâce à la pensée. Cependant, penser n’est pas, à mon avis, ‘’une substance’’. Comme l’a dit Freud : « La mort propre est irreprésentable […] dans l’inconscient, chacun de nous est convaincu de son immortalité2 » La pensée me permet de raisonner, mais aussi d’aimer, de savoir, de reconnaître, d’avoir le courage de mes idées. Je crois donc que la pensée est un élément essentiel

l’angoisse ? C’est deux manifestations ne diffèrent qu’en intensité. L’anxiété est en relation avec un objet donné (la retraite comme objet représentable) alors que l’angoisse n’a pas d’objet (à moins que la retraite ne soit constituée comme objet irreprésentable, source d’un grand mal). A coté de ces deux termes, on peut regrouper sous la même étiquette d’états timériques : la peur, la crainte, l’effroi , l’appréhension, l’inquiétude, la panique, la terreur…Tous ces états ont en commun un vécu physiologique

assez longtemps (les 2 se sont mariés il y a 13 ans). Le psychologue a été présenté au moment du diagnostic. Le couple avait l’air triste, bouleversé. Ils avaient beaucoup discuté mais pas encore pris de décision. La grossesse pour eux était irreprésentable. Ils l’attendaient depuis si longtemps et enfin ils l’avaient. L’avortement était donc inenvisageable, et ce mot n’a été même très rarement apparait au cours de l’entretien. Les parents ont dit « On n’a pas de droit » vis-à-vis l’enfant, c’était

lumière, la pureté. Le rêveSelon Baudelaire, le rêve est « aussi parfait que le cristal » dans c’est poémes donc dans c’est reve la ville n’est pas une ville réelle mais une ville de marbre, de métal et d’eau où le végétal est banniL’ensemble irreprésentable s’oppose au réveil car « En rouvrant mes yeux pleins de flamme/J’ai vu l’horreur de mon taudis » Aussi, pour Baudelaire, l’Imagination et elle seule « produit la sensation du neuf » mais pour ce faire il faut décomposer le réel donc le déformer

ou moins grand. Il existe aussi d’autres contraintes majeures comme le fait de représenter sur scène des situations impossibles par exemple une île pour la pièce de Marivaux, L’Ile des esclaves. Enfin il y a le fait de représenter des choses irreprésentables telles faire apparaître l’illusion dans L’Illusion comique de Corneille ou alors des éléments immatériel comme la mort. Par ces exemples on peut dire que l’espace théâtrale est bien un espace de liberté malgré quelques contraintes auxquelles

nous vivons, et nous le reconstruisons dans « l’étendue intelligible «  grâce à des concepts mathématiques, et cet espace se trouve en Dieu. Cela garantit l’universalité de la connaissance. Les qualités secondes (couleur, odeur…) qui sont irreprésentables par des concepts mathématiques sont inessentielles. Ces qualités secondes permettent de mieux concentrer l’âme sur les choses. Ce sont des stimulations. L’imagination ne joue donc pas un rôle important car elle rabat la connaissance au rang

comme analystes, reconnaissent d’éprouver, de ressentir des sensations, de visualiser des images, de prononcer des paroles qui ne sont pas les leurs, mais celles d’un autre comme s’ils se mettaient à disposition accueillir, héberger des pensées irreprésentables transmises par les patients. Ces processus sont au cœur même du transfert. L’analyse personnelle est efficace dans la mesure où elle permet à l’analyste d’avoir accès à des sentiments tel que jalousie, rage, peur, comme nous l’expose Harold

somatique, de celle réalisée par les comportements. J. Press (1999) a repris à son compte la notion » d'état traumatique » utilisée par les psychosomaticiens. Pour cet auteur il s'agirait d'une excitation provoquée par une non-inscription, donc d'un irreprésentable, créé par l'absence de réponse de la part de l'objet à un mouvement pulsionnel. L'atteinte narcissique est alors de l'ordre de l'effondrement. L'état traumatique est à distinguer de la névrose traumatique donnant lieu à un certain travail d'élaboration