Jusnaturalisme Et Positivisme

* L’ambigüité de la distinction. Les deux termes que l’ont compare n’ont ni l’un ni l’autre de définition arrêtée. La notion de Droit est incertaine. Il existe en Droit une profonde divergence de conception entre 2 courants : le Jusnaturalisme et le Positivisme. Les Jusnaturalistes pensent que le Droit doit d’inspirer d’un Droit immuable et universel que l’ont appelle le Droit naturel. Ce dernier représente un idéal auquel on a lieu de se conformer. Les positivistes eux pensent que le Droit

sanctionné par les autorités étatiques. *Cependant, quel est au but du compte (en dernière instance) le fondement de la validité du droit positif ? Au nom de quoi on doit lui obéir ? Il existe un courant de pensée qu’on appelle le droit naturel (jusnaturalisme) qui considère qu’il y a quelque chose au dessus du droit positif, c’est un droit fondé sur l’idée de justice, le droit naturel qui exprime des valeurs et qui se traduit par le respect de la parole donnée par exemple (principe intangible). Le

(république aristocratique) Education des gouvernants et connaissance de la science politique. Aristote : But : recherche du bonheur des citoyens par l’État (égalité, justice) Le législateur traduit ds l’ordre juridique ce qui est ds la nature (jusnaturalisme) Classe moyenne fonde la république (intermédiaire entre aristocratie et pauvres), juste milieu, il faut donc un régime mixte. Cicéron fait de l’équilibre des pvrs la garantie d’un état juste. ► Mais il reste pragmatique. Théorie du princeps,

individu ou d’un groupe d’individus concrets 29 Selon le mot de D. Chagnollaud, « Avant-propos », Eléments de droit constitutionnel…, NP. 30 Eléments de droit constitutionnel…, op.cit, pp. 278ss. 8 exposés car ils veulent échapper au jusnaturalisme prôné par la génération précédente et notamment à toutes les thèses rousseauistes du contrat social et du peuple souverain31: ils préfèrent se baser par exemple sur l’idée d’une nation abstraite et inter-générationnelle pour fonder le principe

au cours du 20 siècle : la jurisprudence se formalise. Le monopole de la production du droit par l'Etat trouve une suite naturelle dans le critère formel des normes : le caractère juridique d'une norme se déduit de son origine institutionnelle. Positivisme aidant, les règles juridiques peuvent être ordonnées selon la hiérarchie des sources du droit. La jurisprudence trouve progressivement sa place dans le système. Au fil 99 des pages de doctrine, les arrêts des juridictions suprêmes se glissent

droit au dessus des autres droit (C'est le Droit naturel), ce qui justifie à ce qu'on y obéisse. Pour d'autre au contraire seul compte le droit positif (Droit en vigueur dans un Etat donné à un moment donné). • Droit Naturel Conception : Le Jusnaturalisme est l'affirmation d'une valeur au dessus du droit positif, c'est un droit au dessus du droit. L'homme peut toujours invoquer ce droit pour combattre l'injustice. Sophocle : Le roi Créon a interdit la sépulture de Polynice, Antigone sa soeur

cherché, et ces juristes sont des adeptes de ce droit et sont persuadés qu'il existe sous la forme d'un droit naturel. Ce droit naturel serait la concrétisation de l'ordre et de la justice. Ces juristes font parti du mouvement qu'on appelle le « jusnaturalisme » Ces jusnaturalistes n'hésitent pas à critiquer le droit positif si ce droit s'écarte de la conception qu'ils se font de l'ordre et de la justice. D'autres juristes protestent cette attitude au nom de la science, pour être scientifique on doit

absolue de la souveraineté conduit à penser que l'état souverain ne peut pas être soumis à des règles qu'il a lui même créé. Pour combattre cette conception absolue, plusieurs doctrines ont été avancées. Notamment, la théorie du droit naturel (=le jusnaturalisme) qui s'oppose au droit positif. Et qui considère qu'il y aurait un droit pré-existant simplement constaté mais pas créé et qui s'impose à l'état tel qu'il soit, où qu'il soit et à n'importe qu'elle époque. C’est une théorie qui peut justifier

vertue. L’ambigüité de la distinction. Les deux termes que l’ont compare n’ont ni l’un ni l’autre de définition arrêtée. La notion de Droit est incertaine. Il existe en Droit une profonde divergence de conception entre 2 courants : le Jusnaturalisme et le Positivisme. Les Jusnaturalistes pensent que le Droit doit s’inspirer d’un Droit immuable et universel que l’ont appelle le Droit naturel. Ce dernier représente un idéal auquel on a lieu de se conformer. Les positivistes eux pensent que le Droit

les lois humaines. La position est idéaliste, platonicienne. L'injustice procède des lois positives, imposées par le poids de la nécessité (qu'elles soient lois physiques ou morales) : elles sont imparfaites par le fait de l'entendement fini. Jusnaturalisme ou conventionnalisme relèvent de la valeur de la justice, inséparable de la raison et de Dieu. L'équité la réalise sans la ternir . Seules les raisons d'intérêt en portent la responsabilité (aveuglement, égoïsme, lois positives imparfaites) :