L Ailleurs Baudelairien

(=magnifique) -> incarnation de la perfection, de l’idéale, dimension éternelle (statut) mais paradoxe connotation de l’éternité différent a une passante (dimension furtive). Portrait qui correspond aux impressions du poète, elle incarne l’idéal baudelairien de la beauté dangereuse.V.6 : « Moi » inaugure ce vrb. Et va consacrer le ressenti du poète. L’imparfait s’oppose au passé simple précédent. Action d’arrière-plan (du poète) diffèrent d’action du 1er plan (p.s. de la femme). Rencontre aussi soudaine

éléments qui pourraient le retenir soulignent cependant catégoriquement l’impuissance de ces liens. La seule solution est le voyage vers un ailleurs exotique. II- Le voyage rêvé a) Le voyage désiré se traduit par : Le voyage rêvé et voulu (=> avec la double exclamation "fuir! là-bas fuir!" + verbes partir) a des allures exotiques et baudelairiennes. L'image des oiseaux est révélatrice (elle implique la liberté). Le désir de partir est évoqué plusieurs fois dans le texte : récurrence du

représente ainsi une nouvelle drogue capable de plonger le poète dans le rêve, de restituer ses souvenirs, de fixer les « correspondances ». Le FORCE de ce poème vient peut-être précisément de cette tension, caractéristique de la DUALITE Baudelairienne entre matière et âme, poésie et prose, légèreté et lourdeur, rêve et déconstruction du rêve.. Cette hypothèse est renforcée par le mouvement des pu poème qui opère une sorte de plongée imaginaire : un hémisphère, l'un contenant l'autre. La métonymie

premier producteur mondial de tapis noués, n’occupe cette place que par le travail de 250000 enfants et que toute application stricte d’une législation prohibant le travail des enfants aboutirait à une perte catastrophique en devises. Par ailleurs, le déclin de ces industries entraîne un accroissement du chômage, et donc un développement de secteurs informels qui font particulièrement appel à la main d’œuvre enfantine. La question se pose donc de définir ce qu’est un enfant au travail, à quel

l’écriture de poèmes, dont les premiers poèmes des Fleurs du mal (1857). Il mène aussi une carrière de critique d’art. A partir de 1848, il développe une haine contre Napoléon III, mais il ne s’engage pas dans ses poèmes. Ces derniers ne sont par ailleurs pas très populaires à cette époque : Gustave Bourdin dit que l’odieux y côtoie l’ignoble. La publication des Fleurs du mal provoque des attaques judicaires contre Baudelaire, qui est finalement condamné à verser une amende. Cela va beaucoup marquer

»annonce le sens principal du texte, l’odorat. Dans chaque paragraphe du poème, on retrouve les marques de la première et de la deuxième personne du singulier : pronoms personnels (je, tu, me, moi), adjectifs possessifs (mon, ma, tes, ta). Par ailleurs, tout le poème est écrit au présent de l’indicatif, comme si le poème s’écrivait au moment où le poète parle à la femme et au moment où la rêverie a lieu. Nous sommes plongés dans l’intimité du couple : temps verbaux et pronoms personnels le confirment

Fleurs du mal CLIX Analyse du poème : Introduction : Nous allons étudier un poème de Baudelaire paru en 1861, Ce sonnet parut pour la première fois en novembre 1861, dans ‘’La revue européenne’’, quelques mois après la deuxième édition de l'oeuvre baudelairienne, les Fleurs du mal. Ce poème est extrait de "Spleen et Idéal", ensemble de poésies exprimant le mal être du poète, son spleen. Ce sonnet écrit en alexandrins décrit son malaise existentiel à travers son obsession du temps qui passe, son impuissance

échafaudages... n’est qu’une porte ouverte vers l’ailleurs du souvenir car à l’image de la ville réelle se superposent les images disparates que convoque le poète, essentiellement sous le signe de l'évocation mélancolique du passé ( = le fameux spleen baudelairien ): «Comme je traversais le nouveau Carrousel./ Le vieux Paris n'est plus »: les travaux du baron Haussmann ont détruit le vieux quartier. ( Le carrousel était une place où Louis XIV avait construit un arc de triomphe.) Cette impression de

s'inspirer de voyages autour du monde (Île Maurice et Île de la Réunion) mais aussi de tableaux notamment ceux de Johannes Vermeer, Pierre Paul Rubens, Rembrandt, Jan Van Eyck. Sens en éveil → fameuses correspondances ou synesthésies baudelairiennes. L'envie d'un ailleurs, quête du dépaysement. D'où la modernité. Baudelaire cherche à innover , c'est même pour lui une nécessité. D'où également le recours à l'artifice. Goût pour la rareté, la luxure. La fuite du temps et la mort → dernier

« notre chambre ». En revanche, le poète est pratiquement absent : « mon esprit » est la seule marque renvoyant à lui en tant qu’individu. L’amante est, quant à elle, la destinatrice de la § 3 (et du monde imaginé) : « ton moindre désir ». 2) Un ailleurs idéal Tout le poème constitue donc une évocation d’un monde idyllique, un « songe » auquel le poète invite la femme aimée et par lequel il semble vouloir la conquérir. On relèvera les champs lexicaux de la beauté, de la richesse et de l’exotisme