La Bonne Intention Kant

point de vue cosmopolitique de Kant Polycopié de Michèle Cohen-Halimi pour le cours LLPHI 614 Bibliographie : - J.-M. Muglioni, La philosophie de l’histoire chez Kant, PUF, 1993. - Du même auteur, un lectoguide sur le livre de Kant, 1981. Ces deux premiers livres sont utiles dans une première lecture. Pour un approfondissement, en revanche : G. Lebrun, Kant et la fin de la métaphysique, Armand Colin, 2003. F. Proust, Kant et le ton de l’histoire, Payot, Y. Yovel, Kant et la philosophie de l’histoire

quoi consiste leur hétérogénéité? Pb: Comment concevoir leur articulation? I) La confusion de la morale et de la politique. La réflexion morale a pour objet le bien. Cette valeur concerne aussi bien ce qui rend un homme bon que ce qui rend la cité bonne. Voilà pourquoi on a tendance à confondre la politique et la morale. Cette confusion est par exemple celle de Platon ou d'Aristote. Les Anciens ne distinguent pas la morale et la politique. La République de Platon est aussi bien un traité de morale

qu'elles soient naturelles ou sociales. En effet, la loi assure l’égalité au sein de la société, grâce aux lois, il n’y a donc pas de maître. Elle assure la protection et la liberté de chaque individu. Sans sécurité il n’y a pas de liberté. Pour Kant, la fin de l’être humain est de « penser par soi-même », comme l’indique la devise des Lumières selon lui : « Ose te servir de ton propre entendement ». Ce n’est donc plus à des autorités extérieures (religion, société, pouvoir politique, etc…) de

le désir de paix, qui tient d'abord de la raison, ne résiste jamais à la violence de leurs assauts. S'il en est ainsi on comprendra que la raison ne puisse suffire à impulser la volonté de rendre la paix durable, voire perpétuelle, comme le désirait Kant. Aux passions qui la menacent, ne faudra-t-il pas opposer l'obstination passionnelle de la vouloir inconditionnellement, c'est-à-dire à tout prix, même au prix de la vie que Jaurès lui sacrifia un soir d'été 1914 ? I - Fragilité de la paix a) La

Kant, Macbeth et l’équivoque du mal Un premier aperçu Que peut-il y avoir d’équivoque chez Kant? Quelle ambiguïté possible dans un système érigé sur le socle d’une légalité a priori structurant tout à la fois la connaissance empirique, l’action morale et la contemplation du beau? Quelle noirceur dans les lumières de cette philosophie moderne et donc éclairée? Il y a, à première vue, très peu de place pour le mal, encore moins pour l’équivoque, dans l’éthique kantienne. Le sujet, rationnel et autonome

| |3.11 Spinoza | |3.12 Leibniz | |3.13 Kant - Définition du mal | |3.14 Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling | |3.15 Nietzsche

qui fait notamment référence à certains clichés pris dans les hôpitaux en fin de XIXe (lui-même est d'ailleurs de formation médicale) : il s'agit de photographies qui peuvent choquer le spectateur d'aujourd'hui, parce qu'elles témoignent d'une intention esthétique, alors que les sujets sont particulière- ment insoutenables. Il émet alors l'hypothèse d'une portée "cathartique" de ces clichés, qui permit aux médecins de se pencher sur des cas qu'ils auraient été psychologiquement incapables de traiter

on fait le mal sans être conscient que l’acte est mauvais comme pour Socrate la faute est l’aboutissement d’un mépris, c’est donc une erreur que de croire que le mal est un bien. Bien que le mal soit l’ignorance du bien il est guidé par une bonne intention. La méchanceté se rapproche aussi de la monstruosité dans le sens ou c’est une action choisie, une personne qui désir le mal éprouve une sensation de jouissance. Beaucoup serait à même de penser que comme l’a dit Louis Ferdinand Céline, « si

fait de l'homme l'acteur de son existence. C'est grâce à elle que se forge l'identité de l'homme, dans le sens où elle a des conséquences sur nos actes et sur les intentions qui conduisent nos actes. L'homme est acteur sa vie du fait que par l'intermédiaire de la conscience, l'homme est capable d'effectuer une action juger préalablement bonne ou mauvaise. Mais aussi du fait que l'homme ressent, après avoir effectué l'action, un bien-être ou alors des remords, ses sentiments montrent bien que l'homme

langage est lié à la pensée puisque les mots nous permettent de créer du sens. 3 choses communes à toute pensée : 1. Une prise de conscience de ce que l’on fait 2. Une intention, une finalité 3. Cette intention entraine mes choix Penser, c’est donc prendre conscience qu’on opère des choix en fonction de nos intentions. * Enfin, la philosophie est étroitement liée à l’éthique, ma façon de vivre. Philosopher, c’est faire l’expérience du doute, apprendre à me détacher (à douter) de tout