La Catharsis Dans Roméo Et Juliette

lui impose son sacrifice. II Les conflits représentés au théâtre dépassent bien souvent la simple confrontation des personnages . Ainsi, un conflit sous –jacent peut-il être exposé au moyen de la confrontation de plusieurs personnages. Roméo et Juliette appartiennent chacun à un clan opposé et cette appartenance est une loi sociale forte, plus forte à Vérone que leur amour réciproque. Or Shakespeare va explorer l’antagonisme de la loi sociale et de la loi naturelle grâce à une série de situations

partant d’une œuvre, on peut être son propre metteur en scène en imaginant la pièce comme on le souhaite, donnant un visage aux personnages, imaginant leurs caractéristiques physiques… Par exemple, dans Roméo et Juliette, Shakespeare choisit de donner peu d’indications sur les habits que porte Juliette, ne décrit pas la scène avec beaucoup de précision et de détails, allant directement à l’essentiel, ce qui nous laisse la liberté de visionner la scène comme chacun l’entend, ajoutant ses détails et idées

partant d’une œuvre, on peut être son propre metteur en scène en imaginant la pièce comme on le souhaite, donnant un visage aux personnages, imaginant leurs caractéristiques physiques… Par exemple, dans Roméo et Juliette, Shakespeare choisit de donner peu d’indications sur les habits que porte Juliette, ne décrit pas la scène avec beaucoup de précision et de détails, allant directement à l’essentiel, ce qui nous laisse la liberté de visionner la scène comme chacun l’entend, ajoutant ses détails et idées

passions" (la catharsis).  Le philosophe grec Aristote (384-322) a théorisé ce concept qu'on nomme catharsis et qu'on traduit par "purgation des passions". Le spectacle tragique permet au spectateur de se délivrer, sans risque,  de ses passions comme la terreur, la pitié, la crainte. Aujourd'hui on dirait que le théâtre (mais aussi le roman, le cinéma) permet de nous délivrer de certaines angoisses. On peut se demander de quelles angoisses peuvent nous délivrer les morts de Juliette, de Ruy Blas

passions" (la catharsis).  Le philosophe grec Aristote (384-322) a théorisé ce concept qu'on nomme catharsis et qu'on traduit par "purgation des passions". Le spectacle tragique permet au spectateur de se délivrer, sans risque,  de ses passions comme la terreur, la pitié, la crainte. Aujourd'hui on dirait que le théâtre (mais aussi le roman, le cinéma) permet de nous délivrer de certaines angoisses. On peut se demander de quelles angoisses peuvent nous délivrer les morts de Juliette, de Ruy Blas

l’exemple de Hernani écrit par Victor Hugo, Dona Sol et Hernani se sacrifieront l’un pour l’autre par amour, ils s’aiment et commenceront une nouvelle quête ensemble, celle de la mort. Histoire que l’on pourrait rapprocher de la célèbre légende de Roméo et Juliette crée par William Shakespeare où deux adolescents amoureux se suicident de désespoir, ne pouvant exprimer leurs sentiments librement. L’utilisation du poison dans les deux pièces peut être considérée comme une mort douce, il n’y a pas de sang

intemporelle d'un auteur. Vision du dilemme amoureux chez Shakespeare (Roméo et Juliette)/Corneille (Le Cid)/Racine (Titus et Bérénice). Message toujours valable 400 ans après. Antithèse entre l'intemporalité du message, "pétrification par le texte" (Artaud) et l'éphémère de la vie. Vie infiniment plus complexe et spécifique à chaque humain, alors que chaque personnage est un stéréotype encore et encore employé par les auteurs (Titus=Roméo, déchiré entre amour et raison) III] Le théâtre, spectacle de

du plaisir a regarder cette pièce, se détend. C'est une sorte d'évasion par le rire. On retrouve aussi cette sensation échappatoire également dans les tragédies comme celle de Roméo et Juliette de Shakespeare où Juliette pour échapper à un mariage absorbe un narcotique. Roméo la croit morte et se suicide, à son réveil Juliette se tue. C'est une fin tragique qui suscite de la tristesse, le spectateur ne pense plus qu'a la mort injuste des amoureux. Le théâtre a pour but de divertir les spectateurs

pour susciter la pitié, mais aussi les actions. En outre, nous connaissons tous la fin tragique de Roméo et Juliette de Shakespeare lorsque Juliette voyant que son amant semble mort décide de s’enlever la vie « Oui, du bruit ! Hâtons-nous donc ! (Saisissant le poignard de Roméo) O heureux poignard ! Voici ton fourreau… (Elle se frappe) Rouille-toi là et laisse-moi mourir ! (elle tombe sur le corps de Roméo et expire). » (Acte V-Scène III). D’autre part, l’exagération n’est pas que là pour créer une

ces moments là de détente. C'est une sorte d'évasion par le rire. On retrouve également cette sensation d'échappatoire dans les tragédies comme celle de Roméo et Juliette écrite par Shakespeare où Juliette, pour échapper à un mariage auquel on veut la contraindre, avale un poison. Roméo la croit morte et se donne la mort; à son réveil Juliette se tue. C'est une fin tragique, le public est en larmes et ne pense plus qu'à une chose : la mort injuste des deux amants. Le spectateur peut s'identifier