La Conformité Des Lois Et Des Règlements Au Bloc De Constitutionnalité

doctrine. Section 2./ La hiérarchisation des sources du droit. §1./ La hiérarchisation principale. A. Les sources supralégislatives. 1./ L’identification des sources supralégislatives. a./ Le respect du bloc de constitutionnalité. b./ Le respect du bloc de conventionnalité. 2./ La hiérarchisation des sources supralégislatives. B. Les sources infralégislatives. 1./ La subordination du pouvoir réglementaire. 2./ La subordination de la coutume. §2./ Les hiérarchies

Conseil constitutionnel a été institué par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958. Cette institution a pour but de veiller à la régularité des élections nationales et des référendums mais aussi sur le contrôle de la constitutionnalité des lois. Son mise en place en France est donc tardive dans l'histoire juridique française et nous verrons que cela est en lien direct avec la problématique qu'un tel organisme nous amène à entrevoir. En effet, il est difficile de situer la place

de droit constitutionnel, celle-ci ayant pour objet la description des institutions politiques et des gouvernements, va perdurer sous la IIIE et la IVe Républiques. Cette conception correspond au contenu et à la structuration des lois constitutionnelles de 1875 (3 lois constitutionnelles) et de la Constitution de 1946. L’objet de ces deux Constitutions est essentiellement tourné sur les institutions. Ainsi Marcel Prélot, peut en 1948, définir le droit constitutionnel comme “ La science des règles

pression de l'opinion publique qui peut contraindre les gouvernants à respecter les règles légales du jeu politique ou les sanctionner à l'occasion des renouvellements périodiques de leurs mandats; - par le juge qui, exerçant un contrôle de la constitutionnalité de la légalité des actes des gouvernants, peut s'opposer à la mise en application des décisions non conformes à la règle de droit. Paragraphe 2 : Une discipline ayant pour objet l'encadrement juridique des phénomènes Politiques La spécificité

respecter toutes les normes qui leur son supérieur. Il faut noter que cet expression « principe de légalité » date d’une époque a laquelle la loi apparaissait comme la seul norme supérieur et ceux, en raison de l’absence de contrôle de constitutionnalité des lois. Aujourd’hui le principe de légalité va bien au-delà du simple respect de la loi puisqu’il englobe notamment la constitution et les traités internationaux. C’est pour cette raison que certains auteurs critiquent l’utilisation de l’expression

le juge administratif refuse de vérifier la légalité d’un règlement pris en application d’un d’une loi elle -même inconstitutionnelle, c’est la théorie de la loi écran. Cette théorie permet au juge administratif de ne pas empiéter sur des compétences relevant plutôt du Conseil Constitutionnel. * Quelles sont les différences entre les contrôles de conventionalité et de constitutionnalité de la loi ? Le contrôle de constitutionnalité est un contrôle juridictionnel pour s’assurer que les normes

Constitution car elle n'est plus régie par le titre de la Constitution applicable au collectivités territoriales (Titre 12), elle est régie par un titre spécifique (Titre 13). Cela se traduit par le fait qu'elle a un poids législatif et peut adopter des lois locales. CE, sect., 13 décembre 2006, Genelle : le CE dit qu'elle n'est pas une coll territoriales mais que ce n'est pas non plus un Etat fédéré, c'est une collectivité sui generis. Ces collectivités territoriales et la Nouvelle Calédonie

tradition française la loi est un acte sacré : au sens de l’article 6 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, elle est en effet l’expression de la volonté générale. Or en 1958 on crée un organe qui est chargé de contrôler la conformité des lois à la constitution. On admet donc que la loi peut être remise en cause par le juge constitutionnel. A cet égard Olivier Duhamel soulignait qu’il est assez étonnant de concevoir que neuf juges puissent remettre en cause le texte voté par la représentation

pour aboutir à un système cohérant. Ordre Interne : constitution-loi organique-loi ordinaire-règlement Opération du Contrôle de constitutionnalité : Traité contre Constitution : * C°>traités internationaux dans l’ordre interne Traité contre lois * On regarde la conformité de la loi par rapport au traité * On fait primer le traité sur la loi * 2 contrôles : constitutionnalité/conventionalité Le C.C est compétent pour le contrôle de la loi par rapport à la C° CAD le

philosophie des lumières et ont compris comment il fallait prendre corps à l'idée d'une constitution, norme fondamentale supérieure. Pour qu'elle soit considérée comme loi fondamentale elle doit être créée par un pouvoir supérieur à celui qui vote les lois. La loi fondamentale ne doit pas pouvoir être créée comme une loi ordinaire, de la même manière, une loi ordinaire ne doit pas pouvoir changer la loi fondamentale. Les américains ont su trouver les moyens juridiques pour rendre effective la distinction