La Conscience Imageante

    Conclusion                Chapitre III : L’image                      1 – La double signification de l’image     a – Sens premier et sens second     b – Dans la littérature écrite     c – Dans l’oralité                      2 – La démarche de la pensée imageante     a – Image simple, image complexe, image asso‐            ciée      b – Le trait dominant     c – La relation qui relie les images     d – La translation du sens                      3 – Importance de l’image en oralité                Chapitre IV : La norme 

personnes présentes grâce à son rideau peint; alors que Zeuxis ne trompa que les oiseaux. Cette anecdote nous montre en effet que l'art se confondait avec ce qui n'en était pas. Rembrandt et sa Sainte famille au rideau (1646), lui, "faisait prendre conscience au spectateur" qu'il regardait "une image peinte". Mais même si l'art est un concept il n'était pas alors conceptuel car il n'y avait pas d'autocritique et de critique de la peinture même, ni de volonté de la rendre conceptuelle. Il faudra donc

phantasmes, dans les scénarios pervers ou les productions littéraires... picturales de ses patients. Les «objets» qui sont ainsi proposés à son questionnement, à son étude, à son interprétation, témoignent d’une imagination en acte. Cette «conscience imageante» vise dans le for intime du sujet, non pas tant l’avènement des imagescopies, des imitations, que les représentations dont c’est l’essence de nous soustraire au déjà-vu, d’ériger un monde dont on entend souligner qu’il est sans modèle dans

médiatisée par le concept. Se détournant de l’esthétique (die Ästhetik), il révèle l’élément esthétique de l’expérience (das Ästhetische), soit le rapport de la représentation non à l’objet, mais à l’état du sujet affecté par elle, où se constitue la conscience du beau, du sublime et de l’art. Kant ne connaît pas l’esthétique (substantif) comme théorie (de l’art) mais seulement comme prédicat (adjectif) qui qualifie un certain type d’expérience (et non pas un type d’objet). Ou bien encore, Kant réinvente

Ma conscience n’est pas habitée par l’image de l’objet. « Quand je perçois une chaise, il serait absurde de dire que la chaise est dans ma perception. La chaise n’est pas dans ma conscience… » (L’Imaginaire, 1940). L’imagination est la visée d’objets absents : « Mon image de Pierre, c’est une certaine manière de ne pas le voir ; une image donne son objet comme n’étant pas là. ». L’imagination n’est pas une connaissance abstraite, mais l’expression d’un sens donné par la conscience imageante, par

* Reconnaissance individuelle des qualités investit dans le travail. Exemple : métier de métallurgie 1968 :considérer le travail réel et non uniquement le travail prescrit) descriptif du travail formel : travail prescrit (O.S) Mai 1968 : conscience du salarié qu’ils font beaucoup plus que ce qui est prescrit Qui a gérer l’écart entre le prescrit et le réel ? LE SALARIE On ne rémunère que la qualification, le prescrit mais pas la compétence. Revendication a trouvé chez l’employeur qui

tirer du néant », elle est en même temps l’aptitude à entrer directement en rapport avec une réalité, tout en tenant celle-ci à distance. Imaginer le monde n’est donc pas l’avaler comme un boa ingurgite un mouton. L’« intentionnalité » de la « conscience imageante » vise un objet réel en tant qu’absent et établit pourtant un rapport véritable avec cet objet absent, dont elle n’ignore pas l’éloignement (textes 17 à 19). Cette approche renouvelée de l’imagination conduit poètes et philosophes à louer

L’opposition entre les deux frères B. L’allégorie (représentation symbolique d’une personne) de la France. Dans ce texte, Agrippa d’Aubigné prend la défense des protestants en se plaçant dans un registre polémique. Il argumente sa position en imageant cette guerre à l’histoire biblique de Jacob et Esaü. Cette opposition entre les deux frères, qui symbolise celle entre catholiques et protestants, détruit la mère nourricière qui est la France, ce qui est dénoncé par l’auteur. Agrippa d’Aubigné défend

....................................................................................... 7 Unité II : La Conscience Morale:....................................................................................................... 10 Chapitre1:Le bien et Les valeurs: ................................................................................................. 10 Chapitre 2 : La Conscience Individuel: .......................................................................................... 15 Chapitre

depuis Descartes et écrit en conclusion : « L’image est un acte et non une chose » ii . D’après Sartre, pour qu’une conscience soit capable d’imaginer, elle doit transcender le monde et le poser à distance ; par conséquent, la possibilité d’imaginer entraîne une irréalisation permettant de reconstruire par l’esprit un objet absent. Dans son intention même, la conscience imageante « néantise », pour récupérer le terme sartrien, l’objet, le vise en tant qu’absent et le transforme en imaginaire. Bien