La Contradiction Du Relativisme

terrestre. Le libertinage n'est pas pour autant immoral: le Theophrastus redivivus, traité anonyme de 1659, préfigure l'athée vertueux de Pierre Bayle[3], qui fera l'éloge de Spinoza dans son Dictionnaire. Davantage qu'immoral, le libertinage prône un relativisme moral, pour lequel la morale chrétienne n'est pas un absolu, mais un mode de règlement des rapports sociaux, de la même façon que le sont leslois[2].Parallèlement à ce mouvement se développe une école du doute : un courant de pensée né en Italie remet

l'étalon du juste est extérieur et est le triomphe du fait (alors que le juste associé au droit est censé venir corriger, juger le fait).On pourrait évidemment ici mettre en parallèle avec Pascal, qui souligne aussi la relativité de la coutume en contradiction avec l'idée de l'universalité associée à la valeur, justice et le triomphe injustifié de l'établi qui détourne d'un examen.Mais si la coutume est relative, elle est identique pour ceux qui la reconnaissent, d'où accord sur le juste et l'injuste

comme un fondement violent, incontrôlé et mauvais de l'homme qui doit s'en rendre « maître et possesseur » selon la formule de Descartes. Selon Rousseau, l'homme n'est ni bon ni mauvais par nature, mais il est perfectible. Cette thèse est en contradiction avec le point de vue de Hobbes pour qui « l'homme est un loup pour l'homme ». Ainsi l'homme serait un être inachevé, malléable et ouvert à de multiples perfectionnements ou enseignements et donc le dénaturer revient à faire de lui un être de culture

à la vérité, elle se caractérise donc par un doute permanent).Le scepticisme permet de prendre du recul par rapport à ses opinions, en ne les considérants pas comme absolument vrai. A l’inverse le scepticisme présence certain risque tel que le relativisme c'est-à-dire l’idée que toutes les opinions sa valent (aucun moyen de faire des distinctions entres elles). Par ailleurs quand il s’agit de choisir ou d’agir il semble impossible de douter de tout et tout le temps puisqu’alors elle serait conduit

humain le perçoit immédiatement, par l'expérience, à la fois par l'introspection et par l'observation extérieure. Les principaux axiomes sont les lois aristotéliciennes de la logique: axiome de l'identité (une chose est elle-même) et axiome de non-contradiction. L'Objectivisme y ajoute: l'axiome de l'existence (« l'existence existe ») et de la conscience (« la conscience existe »). Pour l'Objectivisme, les sens nous fournissent l'information sur ce qui existe, la conscience met en ordre et intègre cette

suffit pas à nous décider : des géométries non-euclidiennes parfaitement cohérentes sont concevables. Quelle est donc la vérité ? Comment choisir entre différentes conceptions du monde également cohérentes ? C’est la difficulté du scepticisme et du relativisme : « à chacun sa vérité ». Nous pouvons renvoyer ici aux principes d’interprétation (le principe de simplicité, utilisé en sciences naturelles, et le principe de charité utilisé en sciences humaines) qui donnent une solution pratique à ce problème

scientifiques est « Anything goes ». La thèse selon laquelle l'épistémologie, malgré qu'elle se soit voulue une logique et une méthodologie de la science, est une idéologie, semble avoir partie liée avec ce que les critiques de Kuhn ont appelé son « relativisme ». Une certaine lecture de La Structure des révolutions scientifiques pouvait pro­bablement suggérer qu'il n'existait absolument aucun critère transhistorique susceptible de servir à définir sans ambiguïté ce qu'est la science. Et malgré les interventions

dans l’offre marketing et la publicité de ses mass-médias, stimulée par le développement d’internet. En plus, la post modernité implique un nouveau mode de régulation de pratiques sociales et de reproduction de rapports sociaux découlent des contradictions de la modernité politique et industrielle. Les actes signifiants des individus sont dissociés d’un ordre commun synthétique (qui dans la modernité conférait un sens ?) et remplace par des régulations purement autoréférentielle et automatique(le

hommes qui fonde les vraies valeurs morales et nulle transcendance. Sa prise de position s`oppose à la conception plus traditionnelle qui rapporte les actions de l`être humain à la nature et aux dieux. Platon y voit donc l`expression condensée du relativisme qui dissout toute valeur : la vérité, le bien, la justice, etc. D`ailleurs, cette même phrase citée plus haut est placée en tête de son ouvrage Sur la vérité. Le développement qui n`est souvent pas cité avec la phrase même, montre que Protagoras

culture, d'avoir une connaissance qui possède un contenu. La connaissance est toujours découlant d'un contexte, d'un environnement. Il n'y a donc pas plus de vérité biologique ou anthropologique puisque sujette à des idées et des contextes. Le relativisme de cette réalité empêche-t-il de trouver des réponses ? Ce qui guide dans la recherche c'est de pouvoir utiliser le paradigme de la complexité pour que les choses soient plus claires : permet d'associer des éléments contraires (ce qui est vrai pour