La Coutume

court aux prétentions espagnoles son intention formelle d’abdiquer sa religion. Dès lors, des partisans de la Ligue rassemblent le parlement le 28 juin 1593, voyant dans l’abjuration d’Henri IV enfin un salut politique. Ce qui est non conforme à la coutume puisque c’est le lieutenant Général, à savoir le Duc de Mayenne, qui proclame l’assemblée générale du parlement. Mais la situation est telle que l’on va passer outre. Suite à la délibération du Parlement de Paris, la Cour rendit donc le 28 juin 1593

mesure où il existe un corps de règles régissant la dévolution de la couronne, la stabilité est garantie car la succession royale ne peut pas être l’objet de lutte à chaque génération – comme cela fut le cas notamment sous les dynasties franques. La coutume est une règle de droit constituée par la réunion de deux éléments : la répétition ininterrompue d’un même usage, et la croyance en l’existence d’une sanction attachée à cet usage.   A.     la primogéniture et l’hérédité.   Le premier représentant

476. Développement historique : La période qui a précédé l’époque franque est la Rome antique. De la fondation de l’empire romain en -753 jusqu’en -150. C’est la période de l’ancien droit romain, les sources du droit étaient principalement des coutumes. Elles ont ensuite été compilées puis misent à l’écrit notamment a travers la loi des douze tables, ce qui a permis à tous les citoyens de Rome de connaitre le droit et de permettre sa laïcisation. Rome va ensuite devenir une cité conquérante,

personnalité des lois à la territorialité du droit. A la chute de l'empire roman d'occident, et l'europe va recuperer un heritage juridique du droit romain ,que va passer dun droit commun «  Jus commune » et également des droits propres locaux comme la coutume les legislations royales etc, appelé «  Jus propria ». Le 12eme siecle marquera l'apogé du droit canonique et le droit romain en Europe, et nous allons voir le haut moyen age et la transition entre la pero des lois et la territorialité du droit

TD 6 : CONSENTEMENT DE L ETAT ET LA COUTUME INTERNATIONALE Plan de dissertation Le rôle du consentement de l’Etat dans le processus coutumier à l’échelle internationale. Les sources du droit international : la nécessité de la bonne volonté de l’Etat dans le processus coutumier à l’échelle internationale. La question du consentement de l’Etat est au cœur du droit international, elle se manifeste de manière plus ou moins forte dans toutes les situations de conflits, entre états ou autres

légal qui s'appliquerait á l'administration. Le droit administratif demeura une matière peut valoriser et méconnu dans le système haïtien. Un ensemble de loi et décret de nature administratif reste sans effet dans l'ordre interne, la pratique ou la coutume administratif continu à occuper une place importante dans le fonctionnement de l'administration et donne place majeur aux différentes sources de celui-ci. La question des sources se pose pour le droit administratif comme pour les autres disciplines

désormais considérée comme une source de droit à part entière. L’article 14 de l’édit de Saint-Germain de 1679 qui organise l’enseignement du droit français dans les universités fait une place à la jurisprudence française à côté des ordonnances et des coutumes. Caractérisée avant tout par son morcellement et son extrême diversité en raison de la complexité des ressorts et de la multiplicité des tribunaux, la jurisprudence laisse au juge un grande liberté dans l’élaboration de ces décisions dont le contenu

vérités morales ? » Le relativisme culturel est le privilège de l’utilité, le succès de la modernité et le fait de respecter son peuple et s’approprié le droit de juger autrui. Montaigne disait : « Nos croyances morales, déterminées par une coutume particulière, nous semblent au contraire, naturelles et universelles ». La civilisation avait le droit à la raison alors qu’autrui n’avait aucun droit et considéré comme des barbares avec aucunes valeurs morales. Lévi-Strauss nous partage la même

société laïque : la coutume. Chaque groupe humain va spontanément d’élaborer son droit. Toutefois, le droit canonique continuera de jouer un rôle important puisqu’il restera la source principale du droit et le droit coutumier s’attachera à combler les lacunes du droit canon. Au regard du dernier capitulaire carolingien datant de 884, la coutume règnera sans partage jusque vers le milieu du XIIe siècle. Lorsque les législations royales réapparaîtront au milieu du XIIe siècle, la coutume occupera un quasi

post-classique (jusqu’à la mort de Justinien). §1. L’ANCIEN DROIT ROMAIN La procédure va toujours jouer un rôle déterminant à Rome : ensemble archaïque, oral et formaliste (=actions de la loi). Prééminence de la coutume et de grands groupes familiaux puissants : les gentes, mais aussi les coutumes de la cité elle-même. Après la chute de la royauté, en 509, Rome va être le théâtre d’une intense agitation sociale et politique : la lutte du Patriciat et de la Plèbe. Les patriciens sont les descendants des