La Distanciation De Brecht

interpréter, et seul l’auteur peut en expliquer le projet initial. Brecht souhaitait, par exemple, détruire l’illusion théâtrale en pratiquant la distanciation. Son projet est de rendre le spectateur actif, le faire réfléchir et penser. Mais la distanciation est un concept compliqué, comme en témoigne le metteur en scène Augusto Boal : « Jamais je n’ai réussi à comprendre exactement ce qu’est le Verfremdungseffekt, l’effet de distanciation. Parfois je pense : ‘’Ah ! J’ai pigé !’’ mais quand je pense

brechtien, il ne va pas au théâtre puiser les forces qui lui permettront de participer au monde et de le sauver, il abandonne le monde pour faire son salut au théâtre. III) La catharsis au cœur d’une dialectique de l’identification et de la distanciation A) La mimesis fabrique un objet esthétique qui produit la catharsis Mais la pitié et la crainte évoquées dans la définition aristotélicienne de la catharsis ne sont pas forcément les émotions effectivement ressenties par les spectateurs

Montherlant ("la Reine morte", 1942), Jean Anouilh ("Antigone", 1944), ou encore le Belge Michel de Ghelderode ("la Ballade du Grand Macabre", 1935) proposent une réactualisation de thèmes historiques ou mythiques. La distanciation Le dramaturge et théoricien allemand Bertolt Brecht critiquent également le théâtre réaliste. Il voit dans l’art dramatique un moyen de transformer la société, un instrument politique capable de mobiliser le public et de l’entraîner dans le mouvement social. Dans cet esprit

Hamm au début de la partie et qu’il approche de son visage à la fin du spectacle, peut être assimilé à un rideau qui se lève et qui se ferme. ( Les personnages sortent de leur rôle pour parler directement au spectateur, il s’agit de la distanciation de Brecht (procédé empêchant l’acteur et le spectateur de s’identifier aux personnages afin de les pousser à la réflexion). Conclusion : Ainsi, on peut qualifier l’humour de Fin de Partie comme noir et décalé, parfois au comble de l’ambiguïté

particulier mais évoque certaines dictatures dans les vingt ou trente dernières années. IV] Antigone de Brecht C'est une pièce de théâtre de 1948. Bertold Brecht, avec Caspar Neher décident à leur tour, de faire une réécriture d'Antigone, un peu spécial. Antigone l'intéresse parce que l'éloignement dans le temps de l'histoire qui y est racontée, crée cet effet de distanciation nécessaire au discours politique sur l'histoire contemporaine de l'Allemagne qu'il veut faire passer. Il cherche

faire) mais surtout l'allier de son maître, complicité. Ici Hamm tyrannise Clov qui est agressif c) 2 acteurs: Hamm et Clov ont conscience de jouer un role, de se donner la réplique "A quoi je sert?" Clov; "A me donner la replique"Hamm=Distanciation(Bertolt Brecht) -didascalies=mise à distance des personnages -jeux de scènes -Clov maître de cérémonie, dévoile le décor -Mise en abyme: jeu avec la lunette

Bertold Brecht TPE, DOSSIER Le Théâtre Engagé des années 1960 à nos jours. « Une vrai pièce de théâtre bouscule le repos des sens, libère l'inconscient comprimé, pousse à une sorte de révolte virtuelle et qui d'ailleurs ne peut avoir tout son prix que si elle demeure virtuelle, impose aux collectivités rassemblées une attitude héroïque et difficile. » déclarait Antonin Artaud en 1938, dans son livre Le théâtre et son double. Bien que la réelle définition reste controversé, le terme

film d'un comique " un peu terroriste ";, parce que " les gags ne sont pas exploités ";, selon une étrange appréciation de la distanciation brechtienne, avant de faire de Zazie un tueur de western venu nettoyer la ville (?) ou un " ange qui vient annoncer la destruction de Babylone "; ? André S. Labarthe proposait, dans les " Cahiers du cinéma "; (n° 114, spécial Bertold Brecht), une analyse de l'échec, inévitable selon lui, de la tentative de Louis Malle : le texte, les mots, sont le tout du roman

se superposent, comme différents plans d’un seul tableau. » - « Diderot fait appel à la technique théâtrale et ordonne le récit en une succession ininterrompue de « tableaux » dont la « présence », instantanée, empêche toute réflexion, distanciation, et transforme le lecteur en spectateur : témoin, impliqué dans la représentation. La religieuse est la pièce idéale, dont rêve Diderot : une galerie de tableaux qui s’exposent devant l’œil captivé et captif du spectateur ; le tableau étant (…)

de ne pas être engagé aussi l’auteur développe-t-il une sorte de relation de dualité avec Flaubert, il trouve ce dernier est l’inverse exact de lui bien que respectant et admirant ses travaux. Bertelot Brecht trouve le compromis idéal entre ces deux critères, avec sa théorie de la distanciation qui vise à appliquer une mise en scène en décalage avec la pièce de théâtre jouée. L’auteur créer un renouvèlement de l’écriture théâtrale, cette technique interdit au spectateur de s’identifier à un personnage