La Fourmi La Cigale Thèse

morale, ressemblent souvent aux morales de La Fontaine, mais n’ont pas de récit pour les illustrer. De ce fait, elles sont plus complexes à comprendre et s’adressent à un public plus restreint. Ainsi, la présence de récit dans un apologue rend la thèse de l’auteur plus accessible car il illustre le message à faire passer. Par ailleurs, l’accessibilité de ces vérités et le côté plaisant de l’apologue permettent une vulgarisation et du succès. Effectivement, l’apologue est un récit qui peut être comprit

d’énonciation pour bien la conserver • Le statut des interlocuteurs ? • l’époque et le lieu ? • le ton dominant ? • les temps verbaux ? 2) Développer le discours argumentatif en choisissant la bonne stratégie • étayer ou réfuter une thèse ? • discuter une thèse ? Il s’agira tjs de mobiliser et de développer des arguments et des exemples nouveaux. 3) Inscrire son argumentation dans un genre ou une forme • Un dialogue romanesque ? • Un texte théâtral ? Un dialogue ou un monologue avec

dix ans, on comprendra la thèse, et seulement vers quinze ans, les arguments et les raisons historiques, économiques, sociales et politiques du discours ; et c’est pareil pour tous les autres types d’écrits. La fable, « La Cigale et la Fourmi » de Jean de la Fontaine, et un bon exemple, car à dix ans, on comprend qu’il faut être comme la fourmi, c’est-à-dire travailleuse, puis, après une analyse plus poussée à quinze ans, on comprend que Jean de la Fontaine défend la cigale, l’artiste non reconnue

avec humour, la thèse de Rousseau en publiant son antithèse « Aux Délices près de Genève ». Il fait semblant de mal interpréter l’argument de Rousseau et de marcher sur quatre pattes : il se moque de lui et il l’accuse de faire l’éloge de la régression alors que c’est un argument de mauvaise foi. Voltaire fait également un éloge de la civilisation où il utilise un argument politique en parlant de la guerre et un argument littéraire dans lequel il exprime, en s’opposant à la thèse de Rousseau, que

toute situation fictive, toute symbolisation, rend l'interprétation à la fois plus difficile et plus stimulante. Ainsi, la célèbre fable de La Fontaine « La Cigale et la Fourmi », qui ne comporte pas de morale, peut apparaître comme une critique de l'insouciance (incarnée par la cigale) ou au contraire de la mesquinerie (incarnée par la fourmi). Quelles sont les fonctions des fictions argumentatives ? Selon l'auteur latin Horace, le conte et la fable remplissent les deux fonctions classiques

écrit un essai afin de dénoncer ces fables. Cet essai de 1762 « Émile ou de l’Éducation » critique les fables de la Fontaine. Nous nous pour quelles raisons Rousseau a eu cette position et quel intérêt , il trouve aux Fables de la Fontaine. I/ THESE 1)La difficulté de compréhension Comme le dis Jean-Jacques, il est vrai que certaine fables ne sont pas adaptées aux enfants. Les fables sont de courts récits écrits en vers ou en prose, elles servent à faire rire, mais surtout à dénoncer des

lorsqu’il y aura suppression du dont de propriété de l’auteur s/ son œuvre. Auteur n’est pas le seul détenteur du sens, le lect agit s/ le sens avec sa liberté. Le livre doit suciter une pluralité de lecture/1) la lecture comme création continueContre la thèse que soutient l’hist litt (comme critique qui veut que auteur soit le seul créateur de sens. La survie de l’œuvre a lieue qd le lecteur peut recréer le sens en dépit de ce que le livre dit. Le lecteur peut être amené à lire un auteur avant lui.2) La

celles de Chagall ou encore les gravures d’Henry LEMARIE. Enfin le projet théâtral de Robert WILSON à la comédie français met en scène les fables en soulignant leur poésie et leur valeur esthétique tandis que Gotlieb fait la Bande dessinée de La Cigale et la fourmi pour mieux actualiser le propos et jouer sur la représentation. Toutes ces variations des textes expriment l’intérêt prononcé de la fable pour l’allure et l’expression. L’expérience est poussée encore plus loin dans La Cimaise et la fraction

effectué un parcours inverse. Ce schéma est désigné comme « un double renversement63 ». Il se rencontre dans des dizaines de fables, souvent les plus populaires, tels Le Corbeau et le Renard, Le Lion et le Moucheron, Le Lion et le Rat, La Colombe et la Fourmi, Le Coq et le Renard, Le Cheval et le Loup, Le Cheval et l'Âne, Les Deux Coqs, Le Loup et le Renard, Le Chat et le Renard, Le Trésor et les Deux Hommes, Le Lièvre et la Tortue, Le Renard et la Cigogne64. Parfois, le renversement se fait au profit

mais elle refuse de prendre la voie hypothético-déductive, considérée peut-être comme trop abstraite ou aride, pour recourir à d’autres moyens – paraboles, procédés rhétoriques d’appel aux affects de l’auditoire, ou encore écriture fictionnelle « à thèse », cherchant à défendre des idées ou des valeurs. La persuasion se fait, mais elle n’est pas explicitement visée : elle est obtenue par des voies détournées. On peut trouver ce type d’argumentation dans la fable, l’apologue, le conte, etc, qui se donnent