La Fourmi La Cigale Thèse

explicitement à la fin du récit, comme par exemple à la fin du Corbeau et le Renard « Apprenez que tout flatteur vit aux dépend de celui qui l'écoute. », du Lièvre et la Tortue « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » ou encore de La cigale et la fourmi « Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien ! Dansez maintenant. » Le plaisir amène l’instruction implicitement dans par exemple, le conte philosophique. Un conte philosophique est une histoire fictive produite par l’auteur dans le but

poser la question de l’efficacité de ces formes littéraires d’argumentation : sont-elles réellement efficaces pour argumenter ? La complexité de certains textes, la diversité des formes littéraires ne sont-elles pas un obstacle à la compréhension de la thèse par le lecteur ? Nous verrons que la richesse et la spécificité du texte littéraire en font un excellent outil d’argumentation, mais que cette efficacité peut cependant être nuancée, et que la spécificité du texte littéraire peut s’avérer problématique

c’est donc assurer d’être compris de tous. Le locuteur expose sa thèse et l’appuie, en s’appuyant sur des arguments et des exemples précis. Lantier, dans Germinal, a compris les vertus de la clarté. Il use de phrases simples, proches des maximes (« le salariat est une forme nouvelle de l’esclavage ») et de comparaisons concrètes (« la mine doit être au mineur, comme la mer est au pêcheur, comme la terre est au paysan »). La thèse est ferme et claire, le propos simple, même parfois simpliste… l’auditoire

pratique. Est-ce l'utile qui fait la valeur des choses ? Les choses ont d'autant plus de valeurs qu'elles sont inutiles. Ex : poésie, peinture, art La philosophie ne sert à rien, c'est ce qui fait qu'elle a de la valeur. La Fontaine, « La cigale et la fourmi » → question philosophique dans cette fable La science comme la philosophie est désintéressée et ne cherche pas un but pratique. La science rend possible les avancées techniques mais les chercheurs sont juste passionnés par la connaissance

---------------------------------------------------------------------- La portée didactique est l’essence même de l’apologue. Enfin, l’apologue est indissociable de la portée argumentative. En effet, tout apologue permet de transmettre une thèse. Ainsi dans la ferme des animaux ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

bonne leçon. Les enfants, voire même les esprits les moins érudits ont tendance à se donner le beau rôle et a admirer le personnage ayant du bagou. Ceci constitue un danger puisqu’ils préfèrent s’identifier à l’attrayante et amusante Cigale qu’à la travailleuse Fourmi de la Fontaine. De plus, la morale exprimé de façon explicite ne donne pas une vision enjolivée du monde mais une vision réaliste, il arme la jeunesse en lui évitant d’être naïf et par la même d’esquiver et anticiper les dangers ainsi

traiter de sujets graves et sérieux sur le mode plaisant et humoristique. Si dans un premier temps, il nous faut reconnaître que l’on peut ou que l’on doit pouvoir en effet rire de tout, il nous faut toutefois dresser quelques limites face à notre thèse initiale. Comme le dit le célèbre dicton « mieux vaut en rire qu’en pleurer », nous pouvons sans crainte affirmer qu’il est fondamental de rire de sujets graves ou de dénoncer certains actes sur le ton humoristique, pour autant que la notion de

sans véritablement prendre partie pour l'une d'elles, et demandent ainsi au lecteur de se positionner. Là encore, la médiation d'un adulte peut aider l'enfant à construire sa propre morale. Ex : « La Cigale et la fourmi » ou « Le Chêne et le Roseau » Cette fable est en effet polémique. La thèse du Chêne, selon laquelle le Roseau est à plaindre car il est particulièrement faible, s'oppose à celle du Roseau. Celui-ci pense en effet que sa capacité à plier, qui constitue une faiblesse aux yeux du

morale ou le récit. De plus, parfois on remarque l’absence de moralité. Et souvent chez La Fontaine « c’est comme ça » : agneau/loup, il vaut mieux être loup. Une forme bizarre d’argumentation. La cigale et la fourmi : d’ailleurs certains pensent qu’il faut faire comme la cigale, d’autres comme la fourmi. Les interprétations peuvent donc différer. La fable est-elle vraiment didactique et susceptible d’enseigner la morale à l’enfant ? Fables. Livre VII, La Fontaine La fable est très longue notamment

du sot, les animaux de La Fontaine sont nos reflets, une sorte de miroir sur nos comportements et actes. Il en découle donc que certains individus seront persévérants (la Tortue, du « Lièvre et la Tortue »), d’autres prévoyants (la Fourmi, de « La Cigale et la Fourmi ») mais que de nombreux autres seront pédants (Le Lièvre, du « Lièvre et la Tortue »), cruels et naïfs (le Lion, des « Obsèques de la Lionne ») ou même sots (le Corbeau, du « Corbeau et le Renard). Tous ces comportements décrits par