La Modalisation

est le canon de réussite dans ce mouvement. Plus cette dernière se fait et meilleur l’écrit est. Cependant il se trouve difficile de reproduire le réel. Il se trouve d’autant plus impossible de le retranscrire de manière objective, dénuée de modalisation quelconque, de jugement ou de marque de goût… Maupassant dans son expression « plus probante que la réalité même » pose donc un paradoxe tout comme Baudelaire lorsqu’il dit « je veux représenter les choses telles qu’elles sont, ou telles qu’elles

comme le roi à l’époque de LF, il incarne le pouvoir divin, comme le suggère le champ lexical de la religion (« Ciel », « péchés »). Les vers « Je crois que le Ciel a permis / Pour nos péchés cette infortune » insistent sur l’hypocrisie du roi : la modalisation « je crois » est un signe de fausse modestie. Le lion joue un rôle important dans la fable, de nombreux vers lui sont réservés. C’est un roi qui a ses défauts : il avoue lui-même être « glouton » ( souligne aussi le côté goinfre de Louis 14, dénonciation)

l’énoncé °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Parmi les modalisateurs d’énoncé on peut ranger : Sans doute, certainement, sûrement, selon moi, d’ailleurs… °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 11 Toutes les modalités de phrase sont porteuses de modalisations : -la phrase interrogative -la phrase injonctive -la phrase exclamative -la phrase déclarative °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Ces opérations aident à comprendre qu’un énoncé ne peut être compris de façon isolée mais saisi au sein de tout

superlatifs, gradations, rythmes croissants) - Amples périodes - Champs lexicaux de l’héroïsme, de l’exploit, du merveilleux Donner aux êtres, aux choses, aux événements une dimension qui les dépasse (héroïsation). Fantastique - Expression du doute (modalisation, interrogation) - Ruptures de la narration et jeux sur la focalisation - Champs lexicaux de la peur, de l’étrange, du monstrueux Susciter l’incertitude, le trouble, l’angoisse, la peur. Lyrique - Marques de la première personne (forte implication

fausses questions sont simplement destinées à animer le discours et à varier le mode de l’affirmation. Il doit provoquer un phénomène d’identification à ses vues. L’adhésion recherchée est plus viscérale que réfléchie. Nous assistons alors à une modalisation forte. Le locuteur s’implique fortement dans son énoncé, il amplifie ses jugements par le recours à des termes mélioratifs ou péjoratifs, à des adverbes d’intensité, à des images qui heurtent ou font rêver. Il spécule le plus souvent sur des réactions

pur. Cet horizon accoutumé…puis le Dépôt des machines, à droite de l’expédition, toute une ville, semblait l’apaiser, le rendre au calme de sa besogne quotidienne, éternellement la même. » - Le narrateur lui-même ne sait pas. Il ne pose aucune modalisation et donc aucun commentaire, étant simplement un spectateur de l’action de son personnage. Il ne fait qu’une simple hypothèse du pourquoi. - C’est un verbe d’hypothèse et d’état. - Le narrateur voit que c’est une action machinale, c’est une simple

moral) ? d) La tonalité ou registre littéraire Comique ? Tragique ? Epique ? Merveilleux ? Lyrique ? Pathétique ? Ironique ? Polémique ? Humoristique ? Injonctif ? Sarcastique ? 2) Deuxième lecture : étude du niveau lexical et de la modalisation Outils de ce niveau d’analyse : a) Classement des mots en familles et champs lexicaux Champ lexical de la généalogie, de la noblesse, du droit, de la guerre, de l’armée, de la violence, de la religion, de la famille … ? Réseaux lexicaux

devenu féroce entre les leurs ». c) Dénonciation des valeurs européennes : • Le vieillard cherche à les dénoncer comme de fausses valeurs : « ce que tu appelles notre ignorance », « je ne sais quelle distinction du tien et du mien ». (modalisations de l’énoncé = subjectivité, appréciation). Traduit le caractère relatif des valeurs et des civilisations. • Caractère superficiel, vain, des Européens, qui s’attachent à de « méprisables bagatelles ». Idée que les Européens ont oublié la

priment que sa cruauté. b. Les effets de grossissement sont essentiels dans l'épopée. Dégagez ici le caractère hyperbolique de l'évocation, en examinant par exemple la valeur des pluriels et de l'indéfini de la totalité « tout ». Aucune modalisation n'est présente dans ce récit. Les effets de grossissements sont permis par l'élargissement métaphorique (de la « nuit cruelle » à la « nuit éternelle »), par les indéfinis de la totalité (« tout un peuple » v. 998, « tous mes frères » v.

discours: c'est le choix du discours sur le récit par le personnage de Radiguet, par le héros de Rousseau et par celui de l'un des auteurs emblématiques du nouveau roman, Nath. Sarraute. Le monologue intérieur se caractérise par le présent , les modalisations, les retours sur ce qui est dit pour le corriger, les exclamations... Il met le lecteur en phase directe avec le flux de pensées, sans solution de continuité (sans différence)avec le personnage, qui est mis à distance lui-même comme un personnage