La Passion Racinienne

d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif. Comme c’est le cas généralement chez Racine, Néron est poussé moins par la crainte d’être renversé par Britannicus que

honte'', ''L26, la honte'' dc elle insiste sur ce sentiment de honte. -triste ''L19, larmes'' lié à cette facheuse conduite, mais aussi de perdre un homme qu'elle aime , dont elle a encore des sentiments, tristessse d'envisager mtn une vie sans passion : dc +sieurs origines. Tristesse reprise par le terme ''L26, malheur''. Elle est triste, elle a honte mais elle ne veut rien changer à cette décision. Elle est dans la résignation (=religion chrétienne), rédemption puisqu'elle n'essait pas de récuperer

semblent corroborer l'hypothèse d'Oreste puisque s'adressant à Phoenix, Pyrrhus demande : PYRRHUS Hé bien, Phoenix, l'amour est-il le maître ? Tes yeux refusent-ils encor de me connaître ? Pyrrhus, en ne cédant pas à sa passion pour Andromaque, choisit la raison d'Etat et ainsi suit sans doute les recommandations du conseiller Phoenix. PHOENIX Ah ! je vous reconnais ; et ce juste courroux Ainsi qu'à tous les Grecs, Seigneur, vous rend à vous. Aux yeux de Phoenix

la Poétique d'Aristote, elle est la purgation des passions, ou la libération de ces passions. Le spectateur doit pouvoir être touché par ce qu'il voit et entend sur scène. Dans la tragédie, elle est supposée exciter la crainte et la pitié chez le spectateur. Elle permet de vivre les destins des personnages par procuration, et le spectateur est censé prendre en aversion ce qu'il voit : il est donc nécessaire que les personnages incarenent des passions humaines. La catharsis permet aussi de donner une

au départ ne pensait qu’à son amour propre et son honneur ce rend compte qu’il a de réels sentiments pour Agnès. Mais si l’orgueil d’Arnolphe décuple sa passion, celle-ci le pousse également à s’abaisser pour obtenir ce qu’il désire : ainsi entre orgueil et abaissement, il ne connaît pas la dignité. En cela Arnolphe nous rappelle le héros racinien « aq

la vie présente c’est adopter la vie contemplative des Jansénistes et régler ses actions selon Dieu. Qu3) Les passions qui agitent les personnages tragiques correspondent à celles critiquées par Port-Royal. St Augustin nous dit « Il y a des passions qui correspondent à l’amour du pouvoir, à l’amour des choses sensuelles et les passions de l’amour de la connaissance ». L’amour Racinien correspond à une absence de divinité pour changer le destin le personnage ne peut donc pas changer sa destinée.

son amour pour Chimène au nom de l’honneur de sa famille mais surtt au nom de la défense de la patrie. · Elles mettent en scène une réflexion sur la dimension morale des individus et ce sont dc des pièces qui portent sur des valeurs. Héros racinien ≠ héros cornélien. Ils sont 2 figures du moi, avant tt des figures littéraires. Mais ces figures s’inspirent de personnages de l’antiquité le + souvent. D’autre part, ces tragédies entendent rendre compte de certaines valeurs idéalisées

respecter les sources et la vraisemblance. Elle doit être « simple et chargée de peu de matière », et qui est marquée par ses qualités d’unités et de netteté. Contrairement au héros cornélien, le héros racinien est attiré par ses passions, et connait une analyse psychologique très profonde. Pour lui, la passion tragique est l’amour irrésistible, égoïste et surtout impossible. Ce dernier est la cause d’un conflit et de la jalousie qui, souvent, se transforme en haine. Cette haine menée dans le crime et

Phèdre Organisation du texte : Tirage de Phèdre à Oenone. De quoi parle l’œuvre : À Trézène, ville du Péloponnèse (Grèce), à une époque fort lointaine, Phèdre, seconde épouse du roi Thésée, est tombée amoureuse de son beau-fils Hippolyte. Cette passion lui semble si monstrueuse qu'elle se résout à mourir plutôt que d'avouer son amour. Ne pouvant toutefois supporter le chagrin de sa nourrice Œnone, qui la voit dépérir, elle lui confie l'origine du mal qui la consume. Bientôt circule la rumeur de

la mémoire d'Hector, son mari, mort en héros à la guerre de Troie. Antoine Adam déclare que les personnages Raciniens représentent un monde cruel, peuplé d'êtres passionnés et faibles, entraînés par la fatalité de leur sang. C'est pourquoi nous allons illustrer les propos d'Antoine Adam avec notre lecture d'Andromaque en montrant tout d'abord en quoi les personnages sont passionnés, la passion des personnages l'emporte sur leur raison, en quoi ils sont faibles, leur impuissance et leur manque d’héroïsme