La Protection Juridictionnelle Effective

Amaury de Lisle TD de Libertés publiques L3 Dissertation: L'influence du droit international dans la protection des droits et des libertés fondamentales "L'obéissance à une loi qu'on s'est prescrite est la liberté" disait Jean-Jacques Rousseau au milieu du XVIIIème siècle. Aujourd'hui nous allons nous rapprocher de cette analyse du philosophe au niveau internationnal et nous poser a la fois la question du respect des libertés par l'obéissance aux normes internationales ou bien le non respect

pour faire sanctionner une violation du droit communautaire commise par une autorité publique. On passe d'un seul « procureur » (la commission) à des centaines de millions de « procureurs ». Enfin, l'objectif cardinal est d'assurer la protection juridictionnelle des justiciables. Les individus sont des sujets de l'ordre juridique communautaire au même titre que les Etats. Critères de l'effet direct : selon la jurisprudence, « seule une disposition inconditionnelle et suffisamment précise peut

dualisme juridictionnel est la loi des 16-24 aout 1790 qui affirme le principe de separation des autorités administratives et judiciaires. La question de l'existece d'un ordre administrative semble donc dépassée, de par l'ancienneté de la question et les debats qui y ont deja repondus. Pourtant c'est l'evolution qui nous emmene aujourd'hui encore a repondre a cette question. En effet, la doctrine veut remettre en cause le futur de la justice administrative, en preferant un ordre juridictionnel unique

par la Convention sont des droits qui pour l’essentiel sont assez classiques, civils et politiques. En clair il y a peu de droits économiques et sociaux. Néanmoins, là où la Convention est assez révolutionnaire, c’est sur le plan du contrôle juridictionnel offert par le système de contrôle de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. La Cour peut être saisie par un simple particulier à l’encontre de l’Etat dont il dépend. La France a accédé au droit au recours individuel en 1981 (Art 34 de la CEDH

norme suprême, la Constitution, en 1803 dans son arrêt Marbury v. Madison, et a donc consacré par là-même le principe de la hiérarchie des normes. En Europe, cette idée de hiérarchie des normes, qui doit être complétée par un contrôle pour la rendre effective, n'est pas issue de la pratique, mais est née de l'esprit d'un juriste, Hans Kelsen, au début du XXème siècle. L'existence d'une hiérarchie entre les normes, alliée à un contrôle, est la garantie d'un Etat de droit et donc le rejet de l'arbitraire

notre Etat de droit. Au sens strict, le droit au juge s’entend donc comme la garantie d’un recours de nature juridictionnelle. C’est l’idée que la garantie d’un accès au juge conditionne la mise en œuvre des autres garanties d’un procès équitable. Dans une acception plus large, le droit au juge comprend également les garanties institutionnelles (comme l’appartenance à un ordre juridictionnel, la collégialité, l’indépendance et l’impartialité des tribunaux), c’est-à-dire les caractéristiques essentielles

indispensable à chacun de pouvoir disposer de ressources intellectuelles propres et confidentielles, afin de maintenir ou améliorer sa position sur le marché : la concurrence justifie le recours au secret. Les textes juridiques organisent la protection du secret des affaires, face au droit à l’information. Parmi les textes internationaux fondamentaux, le secret des affaires est lié au droit à l’information, lui-même lié à la liberté d’expression, qui est consacrée par les textes fondamentaux

constituants de la Vème République créent le conseil constitutionnel chargé de veiller à la fois au respect de la constitution par les lois, et de contrôler la répartition des compétences entre les différents pouvoirs. Cependant, son instauration n’est effective qu’en 1971 avec une décision concernant la liberté d’association remise en cause par le gouvernement. En 1974, l’élargissement de la saisine à soixante députés ou sénateurs suite à une révision constitutionnelle entérine définitivement le contrôle

du 30 septembre 2003 (1). Mais la consécration de ce principe se fera quelque mois plus tard de part l’arrêt Commission c/ Italie (2). 1- la reconnaissance du principe dans l’arrêt Köbler : l’Etat responsable du fait de ses institutions juridictionnelles  La Cour de Justice des Communautés Européennes a déjà énoncé, dans l'arrêt Francovich, le principe fondamental selon lequel tout Etat membre de l'Union européenne peut faire l'objet d'une action en responsabilité dès lors qu'une violation

fondamentales Les libertés fondamentales représentent juridiquement l'ensemble des droits primordiaux pour l'individu, assurés dans un État de droit et une démocratie. En France, la protection des libertés fondamentales est d'origine prétorienne. C'est le juge administratif qui s'est le premier imposé en tant que garant de la protection des droits de l'homme. Par la suite, le juge constitutionnel a amplifié ce mouvement en lui apportant une garantie plus forte : le statut constitutionnel par une décision de