La Souveraineté Selon Machiavel

répétés (saisons, course des étoiles et des astres). Sous des changements apparents, la nature serait constamment semblable à elle-même. Cette nature, ce cosmos est pensé comme un cosmos fini, une sphère où les hommes sont harmonieusement distribués selon les exigences du cosmos. L’un des aspects de la révolution des lumières c’est de passer à un monde fini à un monde ouvert. La vie heureuse consistera alors pour l’homme, non pas de s’affranchir de la cité (épicuriens, cyniques) mais à trouver sa

La souveraineté §2. La souveraineté (mise à jour 1er octobre 2009) 1. Notion d'autorité souveraine Notion complexe, d'origine ancienne qui a des effets en droit constitutionnel mais aussi en droit international. A Origine La notion d'autorité souveraine a sans doute une origine en partie théologique, notamment chrétienne. Cette origine divine de la souveraineté se manifeste par ses caractères extraordinaires : autorité absolue, indivisible, incommunicable, suprême... etc. Caractères

Agamemnon est le chef politique, il y a des héros qui sont des nobles menant la bataille sur des chars, puis des soldats (fantassins) appelés laoï, armés de massues, d’arcs et de flèches. Agamemnon est un chef constitutionnel car détenteur de la souveraineté et cette détention fonde son pvoir à être obéi. A travers cette image, Homère a créé l’image du pvoir politique. Agamemnon est appelé le Roi des rois, mais aussi skeptoukos (porteur du sceptre = emblème de la royauté). Le sceptron est le bâton

l’action politique ne s’évalue que par ses résultats. Alors que l’activité théorique ne s’évalue essentiellement par ses résultats. L’essentiel c’est le cheminement qui vous conduit d’un point A à un point B. cette découverte fondamentale c’est Machiavel qui l’a faite. Un prince peut être cruel violent mais s’il parvient à établir le bonheur de son peuple c’est un bon prince. Ces trois propriétés renvoient au problème plus fondamental. L’activité politique n’est jamais déterminée ou prédéterminée

autorité souveraine. L’Etat est une « personne morale » de droit public. Une personne morale est une entité abstraire, distincte des personnes physiques qui la compose. Section II : Les différentes théories de l’Etat 1)- De Machiavel à Thomas Hobbes Machiavel est considéré comme l’un des premiers théoriciens de l’Etat vers 1515 avec son ouvrage « Le prince ». Il met la raison de l’Etat au centre de sa réflexion, le prince doit conserver le pouvoir et doit passer son temps à faire tout

«La souveraineté est le pouvoir de commander et de contraindre sans être commandé ni contraint» Cette citation est tirée du livre de Jean Bodin, les Six Livres de la République, paru pour la première fois en 1576 . On compare cet ouvrage à l' Esprit des lois de Montesquieu. Cette comparaison montre à quel degre le livre peut être fondateur dans son domaine du droit constitutionnel. Jean Bodin, né en 1529 à Angers et mort en 1596, à Laon, etait un jurisconsulte, philosophe et théoricien politique

pouvoir autour des institutions monarchiques»1 ces monarques regroupèrent le pouvoir sous une administration plus rigide et centralisée relevant d’eux-mêmes. À la base frêles et d’autorité douteuse, on put voir émerger des monarques comme Louis XIV qui, selon la légende entourant son règne grandiose, exprima très bien comment ces monarques unirent dans un pouvoir central la direction de leur pays pour qu’elle relève d’un État et du monarque qui le dirige : «L’État, c’est moi.» Il fallut attendre l’Empereur

d’organisation du pouvoir qui prédomine dans les sociétés contemporaines. En effet, cette une notion est plutôt récente, compte tenu que celle-ci n’est apparue qu’à la fin du XVème siècle dans des écrits tels que ceux de Machiavel, notamment dans ouvrage intitulé « le Prince ». Selon, la très célèbre définition due à carré de Malberg, un Etat suppose trois piliers constitutifs, à savoir un territoire donné et délimité par des frontières, contribuant à forger un sentiment d’identité commune, une population

terme même d’État s’est imposé relativement tardivement. Il correspond à la koinonia politike grecque (que l’on peut également traduire par société civile) ou à la res publica romaine (la chose publique), ou, plus clairement, au stato utilisé par Machiavel pour désigner les cités-États d’Italie. En français, il apparaît sous l’Ancien Régime, mais il désigne alors plutôt la situation de la personne dans la société et, au-delà, la condition politique et sociale de certains groupes (le clergé, la noblesse

grands philosophes sont également fondamentaux : Hobbes et Machiavel. Hobbes : L’Homme ne peut pas vivre en société, il faut fonder un système sur le droit. Il détourne le concept du Léviathan qui représente la construction de l’Etat. Il critique la position de l’Etat (à cause de la répression en Irlande). Il est choqué par l’instauration de la 1ère République anglaise qui se met en place autour d’une violence étatique. Machiavel dénonce la soumission à un pouvoir qui n’est pas légitime.