La Subjectivité Du Narrateur Dans Un

autobiographique a)Sincérité – vérité b)Paradoxe entre la démarche de l’archiviste et la subjectivité de l’autobiographe INTRODUCTION : L’autobiographie se caractérise comme un récit rétrospectif à la première personne du singulier que l’auteur fait de sa propre vie. L’auteur qui est aussi le narrateur et le personnage s’y engage à dire la vérité quand bien même une grande distance sépare le narrateur, «  je » narrant de celui dont il parle : le « je » narré. Philippe Lejeune définit ainsi

personnalité des personnages est passée sous silence, il n'y a aucun signe de psychologie. -L'étude des temps et personnes conduit à parler de focalisation interne (chaque événement est vu à travers les yeux du narrateur). Cependant, l'absence de description s'accompagne d'absence totale de subjectivité, d'implication personnelle de Meursault. Il exprime sa pensée et ses choix, mais sans jamais s'impliquer de façon affective. « J'ai dit oui pour ne plus avoir à parler ». On ne sait pas pourquoi il ne veut

son périple sans fin. Finalement, pour pousser la notion de temps allongé plus loin, Cendrars soustrait la ponctuation pour donner un effet d’infini, sans arrêt. Idée secondaire 2 : Simultanément, le temps est plongé dans le passé mémoriel du narrateur. Preuve 1 : Citation : «Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon cœur, tour à tour, brûlait comme le temple d’Éphèse ou comme la Place Rouge de Moscou Quand le soleil se couche.» Procédés d’écriture relevés : comparaison, hyperbole

carcans sociaux. De plus, le succès de ce roman tient à la structure atypique de l’œuvre, alternant récit d’événements passés, actions et descriptions. Le narrateur, le marquis de Renoncour, est un homme d'un certain âge qui, évoquant l'histoire de sa vie, laisse parfois la parole aux personnages qu'il rencontre, ceux-ci devenant dès lors les narrateurs de leurs propres aventures. Ainsi, l’avis au lecteur précède le récit de l’histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, on peut se demander

l’expression de la temporalité du narrateur est réduite au minimum. Impression que seuls les termes hier-aujourd’hui-demain sont pertinents dans la conscience de ce dernier. Isolement du présent de l’indicatif, qui reste la seule référence possible du narrateur : « Aujourd’hui », « hier » « enterrement demain ». Les trois instances temporelles apparaissent – et sont clairement mises en relief – dès les premières lignes du roman. On a l’impression que le narrateur ne peut ni se souvenir au-delà, ni

tu es. » Le projet d'André Breton est de comprendre en observant la façon dont se déroule sa vie , en quoi consiste sa singularité. Sans plan préconçu et avec subjectivité, André Breton «  nous plonge d'emblée dans une conception du surréalisme comme mode de vie : il est fait de déambulations au hasard, dans un Paris insolite , d'un narrateur seul ou en compagnie de ses amis , Aragon, Soupault ou Desnos . ». André Breton évoque quelques événements qui ont marqué sa vie comme autant de signaux et dont

nuancer l’aspect capital du dialogue en démontrant que même sans dialogue, le lecteur peut entrer dans l’intimité des personnages. Enfin, nous montrerons qu’avec ou sans dialogues, personnages, narrateur et lecteur communiquent. Tout au long du roman, l’histoire est racontée à travers la vision du narrateur. Sans les dialogues, les personnages ne seraient alors dans l’histoire qu’une image, une idée, des actes. Etant donné que la parole est le propre de l’Homme, ainsi, le dialogue donne vie aux personnages

quelqu’un ; c’est un acte de liberté pour elle contre ceux qui théorisent la liberté en Occident mais ne la pratiquent pas. 3.L’emploi des personnes 1) L’emploi du « je » L’auteur peut feindre de ne jamais parler en son nom. Subjectivité qui n’engage que le correspondant. Montesquieu ; « C’était un persan qui parlait ; il délegue la responsabilité à ses personnages. Affirme l’authenticité de la correspondance. Ce sont des œuvres qui se nourrissent de la pluralité des « je ».

Nous étudierons d'abord comment le narrateur parvient à capter l'intérêt du lecteur en introduisant dans un univers merveilleux. Ensuite, par l'analyse des caractéristiques et des fonctions de la gazelle, nous montrerons la portée didactique de ce conte. Récit sous forme de conte, mettant en scène un sultan et son entourage. L’extrait étudié est centré sur un "personnage" particulier: la gazelle du sultan, qui est l’objet d’un traitement particulier du narrateur dans le recit. Univers merveilleux

bête et maladif, que sa mère avait nourri de tisanes. » (l.22-23). Touche finale, le cadavre semble retrouver une vie autre, dans la mort : « Ce pauvre corps (..) grelottait sur la dalle froide. » (l.24-25), c’est que le regard de Laurent, sa subjectivité, l’a fait progressivement revivre jusqu’à ce qu’il s’installe durablement dans sa conscience torturée. Un portrait subjectif C’est parce qu’il attendait cette rencontre, qu’il la redoutait et l’espérait tout à la fois, que Laurent plaque si fortement