La Subjectivité Du Narrateur Dans Un

traité De l’amour et essaie de faire œuvre de psychologue rigoureux. Son ami de longue date Prosper Mérimée le considérait comme un remarquable observateur du cœur humain[10]. Et les sentiments amoureux sont dépeints avec beaucoup de soin : le narrateur expose longuement la naissance de la passion amoureuse et ses péripéties, que ce soit entre Mme de Rênal et Julien, Julien et Mathilde de La Mole, Lucien Leuwen et Mme de Chasteller ou Fabrice et Clélia. Le réalisme dans la peinture des mœurs et

propos est rapporte par un narrateur qui ne peut considérer Rodolphe comme un être « bon et généreux », c’est de ce décalage entre ce que dit et pense le personnage, et la vision du monde du narrateur que nait la portée ironique du discours rapporter. C’est la grande force du discours indirect : il permet de se situer en tant que lecteur, aa la fois dans l’intérieur et anal l’extérieur du personnage, de percevoir l’enthousiasme d’Emma, mais aussi sa naïveté. La subjectivité envahit la narration.

réduire à des épiphénomènes ou à des fantasmes issus de la conscience du narrateur, Proust clôt en apothéose le roman du XIXe siècle plus qu'il n'ouvre sur le suivant. Le nouveau roman n'est pas une théorie, mais une recherche ; il est l'aboutissement d'une évolution qui, loin de se désintéresser de l'homme, il ne s'intéresse qu'à lui et à sa situation dans le monde ; alors qu'on le croit épris d'objectivité, il vise à une subjectivité totale, ne propose pas de signification toute faite et ne reconnaît

représentations du réel, voire de créer une nouvelle dimension du cinéma. Le cinéma d’animation est affaire du subjectivité. Il ne se limite pas à voir, enregistrer et retranscrire comme tel, et montrer à l’oeil des images qu’il a l’habitude de voir. Contrairement au cinéma en PVR, l’animation est affaire de choix graphiques et personnels au service de la création d’un univers. C’est avec une telle subjectivité qu’est possible l’imaginaire. Comment créer des univers totalement uniques et hors du commun si on

ralentissements → émotions du narrateur → subjectivité. Joseph Grand → employé de mairie → cherche des mots justes pour écrire → réécrit la première phrase pour atteindre la perfection romanesque // premier à guérir de la peste. Cottard → suicide // → collaborateur et ces vices // Homme immorale, profite de la peste // passé criminel → libre car atteint de la peste // arrêté à la fin → d'une crise de démence : tire sur les passants → destin personnel Bernard Rieux → Narrateur. // Médecin de trente-cinq

direct. Jean Valjean exprime lui-même ses sensations physiques et morales : « voici que je ne vois plus très clair » (l. 32), « je ne sais pas ce que j’ai » (l. 34), « je vois de la lumière » (l. 34). Quand le personnage ne peut plus parler, c’est le narrateur qui poursuit avec la sécheresse d’une constatation irrévocable : « il était mort » (l. 42). 3. Le rappel nostalgique du passé Le jeu sur le temps structure le discours de Jean Valjean. Il effectue un retour en arrière qui rappelle les moments-clés :

c'est une action qui a lieu en permanence et non pas une conséquence temporaire. A cause de cela, il en devient presque terrifiant. C'en est de même pour la Thénardier, la femme décrite dans cet extrait des Misérables ; elle est décrite par le narrateur comme "le produit de la greffe d'une donzelle sur une poissarde", "un gendarme" ou encore "un bourreau" ; ces termes sont péjoratifs et la masculinisent, ce qui lui ôte une partie de son humanité. Il est aussi dit que sa domestique est "une souris

scripteur et narrateur (FMH, p. 205 ; L. 2°, p. 222-3) 1° "Auteur": L'"auteur" est la personne réelle qui vit ou a vécu (ex.: J.B. Poquelin, Henri Beyle, Jean Bruller...) 2° "Scripteur" : Le "scripteur" est le producteur de l'écrit, l'homme de lettres, qui prend parfois un pseudonyme (Ex.: Molière, Stendhal, Vercors...) 3° "Narrateur" : Le "narrateur" est celui qui raconte l'histoire ; c'est un personnage inventé par l'auteur pour remplir ce rôle. III Le statut du narrateur. Qui parle ? Qui

mon géant a martelé la console jusqu'à ce que l'air soit saturé de symboles rendus à l'anarchie première des choses. C) un humour discordant 1. dans les attitudes, les paroles ou pensées 2. dans les choix de figure de style ou vocabulaire du narrateur Voici l'extrait du roman : C'est d'abord une phrase qui m'a traversé la tête :"la mort est un processus rectiligne." Le genre de déclaration à l'emporte-pièce qu'on s'attend plutôt à trouver en anglais : "Death is a straight on process"...

d'une façon ou d'une autre nous sommes tous destinés à mourir. Le passage est un long pathétique mais à la fois tragique monologue où s'opposent la croyance et la réalité, la révolte, les pensées enfouies et la nuit estivale mais aussi deux subjectivités : celle du condamné et la condition humaine. I-Etude biographique : 1-Résumer : L’Etranger relate l’histoire d’un jeune homme du nom de Meursault, employé de bureau à Alger. Il apprend la mort de sa mère qui vit dans un asile à Marengo. Il