La Théocratie Pontificale

sont souverains, ils veulent être indépendants et ne supportent plus les ingérences de l’Eglise dans le gouvernement du royaume. Au XIIIème siècle, 2 courants de pensée s’opposent : - Les grégoriens : suprématie du pape sur els rois, théocratie pontificale - Légistes royaux défendent l’idée que le roi a la pleine maitrise du gouvernement du royaume, il ne saurait donc supporter les interventions du pape. Affrontements à partir du règne de Philippe Auguste jusqu’au règne de Philippe le

Visigoths et à partir du 8e siècle, on considère que le roi qui a reçu l’onction a un statut particulier : chef du peuple chrétien. Il se met en place une relation étroite entre le roi et l’Eglise. C’est de cette cérémonie qui est les prémices de la théocratie carolingienne. On considère que le roi carolingien a une mission, il a un ministère particulier, il doit corriger les erreurs, doit pacifier la société et doit venger les crimes. Selon les théologiens de l’époque (comme Hinc Mar évêque de Reims)

préserver l'âme des fidèles. Soit le pouvoir spirituels peut imposer des contraintes au pouvoir temporel. Il y a une versement dans le pouvoir théocratique, l'empereur est comparé au christ. Dans la partie occidentale de l'empire on a pas cette théocratie, l'auctoritas des évêques a même été reconnu par le pouvoir impérial. 1er étape l'empereur Valentinien III et le pape Léon le Grand. La puissance publique sont obligé d'obéir à toute décision prononcé par le pape. Reconnaissance de l'autorité du

brusques et imprévues. Quoi qu'il en soit, ce -n'est incontestablement qu'au XVIe siècle qu'a commencé la lutte ouverte entre les deux systèmes. C'est là que nous allons la prendre. L'attaque de Luther et de ses coréformateurs contre l'autorité pontificale a renversé de fait le pouvoir spirituel, comme pouvoir européen : ce qui était son véritable caractère politique. En même temps elle a sapé radicalement l'influence qui restait encore à l'autorité théologique en détruisant le principe de la croyance

sur le clergé. Il en avait le droit pour les croisades. MAIS cette fois il demande le financement pour une guerre contre un autre souverain chrétien. Il lève d'autorité cette taxe contre un souverain chrétien. Boniface 8 va répliquer par un texte pontifical, une bulle, en 1296 par laquelle il réclame que la curie (cour du pape) soit consultée sur cette affaire. Il condamne l'hostilité continuelle des laics à l'égard des religieux. Philippe le bel va réagir et solliciter les juristes de son entourage

on considère que le roi qui reçu l’onction un charisme particulier, qu’il est le chef du peuple chrétien. Grâce à cette cérémonie, se met en place aussi dans le domaine symbolique une relation étroite entre le roi et l’Église. = cérémonie de la théocratie carolingienne = le roi carolingien a un mystère particulier, il doit pacifier la société, venger les crimes et rectifier les erreurs.  On consièdre que cette mission lui a été transmise par Dieu. Un des théologiens le plus proche du roi Hincmar

juridictions ecclésiastiques. o §2 : La justice ecclésiastiques. Cette justice d’église qui s’applique sur les hommes d’église. Pourvoir de discipline sur le pouvoir de l’Eglise, son pouvoir augment jusqu'à atteindre son apogée au XIIème. Théocratie pontificale. Bien mieux organisé, composé de clercs instruits qui savent lire et écrire. Elle est hiérarchisé : surveiller par l’évêque. Pratique de peine modérée. L’appel est toujours possible. Les frais de justices sont quasi inexistants. A) L’organisation

soutiennent que « le pouvoir temporel (politique, civil), bien qu’issu de dieu ne parvient au roi que par l’intermédiaire du peuple » : ils défendent l’idée d’une délégation populaire du pouvoir, de plus, ils réaffirment la théorie de la théocratie pontificale selon laquelle le pouvoir du pape serai le seul à venir directement de dieu ( pouvoir du pape supérieur à ceux des monarques : il serai le dépositaire d’un pouvoir spirituel suprême. - Les arguments de Jean Bodin vont peu à peu consolider

roi. La théocratie peut soit être royale soit pontificale. Gouvernement pour Dieu, par Dieu, mais le tout sous commandement royal. Les papes ont voulu être l’autorité  supérieure aux empereurs, aux rois, et ils ont surtout voulu que cette domination soit  la fois spirituelle mais aussi temporelle, sur les affaires des Etats. Boniface, à l’appui de cette théocratie pontificale voulait justifier ses critiques contre la politique menée par le roi. Pour justifier cette théorie pontificale, le pape est

ramener la « théologie politique » du côté d’une « politique religieuse », voire d’un Etat théocratique108. Cette approche n’est de fait pas celle de Strauss, mais « la », ou en fait « une » théologie politique n’aboutit pas inéluctablement à la théocratie (ne serait-ce parce que « la théologie politique » est plus largement liée dans le contexte vétéro-testamentaire, à l’institution du peuple élu). On peut toutefois penser à bon droit, que cette distinction reflète la position de Strauss lui-même