La Vengeance Est Elle Juste

Pourquoi ? Car c'est un plaisir qui s'enracine dans l'instant : liberté inconsciente et irresponsable. Cette spontanéité du désir est illustrée par le cycle infini de la vengeance dans le milieu du crime organisé. Le désir du mafieux se fait ordre, sans peser les conséquences de ses actes et renouvelant ainsi le désir de vengeance de celui qui a été lésé. La liberté licencieuse se délecte du "ici" et du "maintenant", et non d'une projection dans le futur. Cette liberté ne sait pas que c'est une

principal. Sa détresse nous apparait dès le premier vers de son monologue avec les interjections “Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !“ qui résument les trois aspects de la situation. Déjà sa haine envers Don Gomès, expliquant son désir de vengeance. C’est dans ce but qu’il essaie de convaincre son fils, et lecteur avec la double énonciation, que l’honneur de son père est en péril et qu’il doit donc avec son venger son père. Pour convaincre il met en avant son désespoir ,avec le champs lexical

domine la journée qui vise à valoriser l’action de la résistance. 3/ Le pasteur Boegner se veut impartial et juste. Tout comme il a défendu les opprimés pendant la guerre il intervient après la guerre en faveur des vaincus. Ainsi il dénonce les conditions du procès fait à Laval et fait appel à la mansuétude du général de Gaulle qui ne réagit pas. L’épuration est l’esprit de vengeance soufflant sur l’opinion qui réclame là condamnation de tous ceux qui ont collaboré avec l’occupant. 4/ Pour

s’opposent, celui de l’honneur et celui du vocabulaire amoureux. C’est « une juste querelle », « En cet affront, mon père est l’offensé », « faut-il laisser un affront impuni? » Ce dilemme est également traduit par la figure de l’antithèse, ce qui souligne l’opposition entre ces deux alternatives. Dans la première strophe, le père de Rodrigue est « l’offensé » mais c’est « l’offenseur, le père de Chimène ». D’un côté, la vengeance « m’anime le cœur » mais de l’autre son amour »retient son bras » Son

LE CID - Corneille Acte I Scène 6 Stances du Cid Stance 1 Percé jusques au fond du coeur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu récompensé, ô Dieu, l'étrange peine ! En cet affront mon père est l'offensé, Et l'offenseur le père de Chimène ! Stance 2 Que je sens de rudes combats ! Contre mon propre honneur mon amour

comte, jaloux de se voir préférer le vieux don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle (un « soufflet » dans le langage de l'époque). Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel. Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue. Mais

Dans le souci de pacifier le peuple franc salien, elle vise la transformation de ses coutumes pour le règlement de tout dommage causé. En effet, selon la tradition germanique originaire et orale, un tort ou un dommage causé appelait normalement la vengeance de la famille de la victime sur celle de son auteur, c'est à dire la guerre privée (la faida). Ce régime privé de règlement des conflits privilégiait, entre familles, les plus puissantes, et permettait à la plus forte, soit de porter tort à autrui

| | | | | | | | | | | | | ›Gain et savoir | Morale | Politique | Justice | | ›Savoir sur quoi est fondée la justice c'est se donner les moyens d'être plus juste | ›Savoir sur quoi est fondée la justice c'est aussi la possibilité de faire une société plus juste | Morale | Rapport aux droits | | | | ›Légitimité : conformité aux lois non écrites + droits naturels = DROITS DE L'HOMME | ›Légalité: conformité aux lois écrites + droits positifs = DROITS CIVIQUES

volets: d'une part c'est un acte qui nous est difficile, quand il ne nous est pas impossible, d'autre part, que c'est un acte nécessaire. Pourquoi nécessaire? Refuser le pardon, c'est laisser persister la rancœur, la haine, le désir de violence, de vengeance. Faire taire la haine, à l'échelle d'un individu ou d'un groupe, d'une ethnie, d'une nation, c'est une difficulté que la transmission possible à la descendance accroît. Le refus du pardon, transmissible à travers les générations, constitue un état

interdit, transgression. La nuit : temps de l’essentiel, au-delà des apparences, des rôles. Lecture psychanalytique : chambre à relier au domaine de l’impulsion, de l’inconscient, c’est pourquoi tout ceci est sombre : réaction primale de Tristan qui voit juste l’occasion de satisfaire son principe de plaisir. II- L’écriture de la sexualité, du sang / L’acte d’amour et le sang A) Double transgression de Tristan Sitôt le roi parti, Tristan prend sa place objectivement dans le lit et s’approprie