La Violence Antithèse

Jean Racine. C’est une pièce composée de 1654 vers divisée en cinq actes. Dans la scène cinq de l’acte deux, Phèdre, reine de Trézène, avoue sa passion incestueuse à Hippolyte, son beau-fils. Nous verrons comment cette tirade d’aveu manifeste la violence des sentiments de Phèdre, en étudiant dans une première partie comment la passion de Phèdre la rend coupable, puis dans une seconde partie qu’elle est aussi une victime. Dans cette tirade Phèdre est plusieurs fois comparée à un monstre, comme

par antithèse, le sens de l’adjectif " affreux ". Elle signale le clivage entre le maître auquel sont réservées les femmes et celles-ci qui n’y trouvent qu’horreur et abomination. La caractérisation des gardiens par l’adjectif " sacrilèges " fait écho à l’emploi de terme " sacrifice " pour désigner les années de servitude de la jeune femme. Le lieu dévolu au plaisir et à l’amour est un lieu de souffrance et de haine - " les transports de l’amour " s’inversent à l’égard d’Usbek en " violence de la

s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. ». Cette citation nous explique l’inutilité de devoir utiliser la violence physique dans la tragédie. Dans un premier temps on verra les nécessités d’utiliser la violence et la mort dans la tragédie puis ensuite d’autres alternatives à la mort et à la violence pour faire en sorte qu’une œuvre reste tragique. Tout d’abord, on sait que dans la quasi-totalité des tragédies le thème le plus présent est la mort.

comme un cauchemar. On trouve un champ lexical de la violence avec les mots « arracher », « flambeaux », « cris », « armes »… La situation est donc peu plaisante et Néron parvient à y trouver un certain plaisir. Les yeux et les pleurs de Junie sont un thème récurent dans la tirade de Néron « mouillés de larmes », « pleurs », « couler »… L’innocence et la situation de faiblesse de Junie plaisent à Néron. Enfin, plusieurs rimes forment des antithèses « Douceur/ravisseurs », « larmes/armes » insistent

d'imparfaits tableau en clair obscur : obscurité/lumière vers 7 (tétramètre : beauté) les ombres/les flambeaux vers 11 dualité accordée à la dualité de la scène opposition des vêtements : "simple appareil" /ravisseurs en armes opposition douceur/ violence : larmes /armes douceur/ravisseur A la fois un souvenir et une rêverie dans un récit qui est surtout un tableau tout en contraste. Place le texte sous le signe de la dualité, et de l'ambiguïté qui caractérise aussi l'amour de Néron. II. Néron

Blanchi PLAN : I) Un poète engagé →Dénonce l’existence de 2 races bien distinctes : « la race blanche » considérée comme supérieure à « la race noire ». Opposition entre Blancs et Noirs. -Antithèse : « ils, leur, on » s’opposent à « me, ma, mon ». -Confrontation permanente entre d’un côté le Maître et de l’autre l’esclave. -Conjonction « alors que » vers 3 et 29 renforce le contraste entre les 2 « races ». →Damas exprime sa volonté de se venger. -« voudra la paix rien que la paix » vers 11-12

stratégie machiavélique qui pousse les ouvriers à bout pour mieux les dompter. II - MODÈLES NARRATIFS DE GERMINAL Antagonismes sociaux et antithèses Soucieux d’être lu par les mineurs eux-mêmes, Zola a veillé à la lisibilité de Germinal. L’antagonisme du Capital et du Travail est relayé par la structure même du roman, scandé par de grandes antithèses. Au lever des Maheu fait écho celui des rentiers de la Piolaine : les uns triment sans relâche, et leurs lits, occupés par roulement, n’ont pas

lyrique comme s’il était attiré vers elle. Quelque part, R. et J. savent qu’ils ne peuvent s’aimer que dans la mort qui sauvera leur amour. Le lyrisme des deux amoureux est contrarié par les astres et l’aveuglement criminel de leur entourage. Violence de la passion ; amour idéalisé, pur, intense, absolu, amour sacré Le lyrisme est marqué par la victoire des amants sur les épreuves Le temps et les lieux : nuit/balcon Scènes de nuit : le lyrisme est favorisé par la nuit qui représente les

dialectique A l'aide de références concrètes aux oeuvres, il s'agira, d'approfondir graduellement la réflexion, du personnage au théâtre. thèse : appliquer la citation aux oeuvres connues ; approfondir en cherchant pourquoi cette thèse se vérifie antithèse : nuancer et compléter synthèse : reprendre la problématique, en essayant de définir "l'essence" du théatre Introduction [introduire la citation ; libellé exact de la citation ; explication / analyse brève ; annonce de la problématique (du

autorité vient d’une autre origine que la nature » l.6. - On retrouve l’autorité obtenu par la force avec le champ lexical de la violence « violence » l.8, « la force » l.8, « les plus fort » l.13, « soumis » l.19. Pour Diderot cette autorité est digne de tyrannie « tyran » l.20, on a également un rapport de force l.12 « celui qui commande » / « ceux qui obéissent » antithèse. - « tyran » devient « prince » l.20 Diderot qualifie cette autorité de légitime par le « consentement du peuple » l.21