Le Champ Lexical Du Massacre

François Mitterrand. I) Une belle île grecque, Chio, ravagée. II) L’Enfant marqué par la guerre. III) Un poète engagé. Introduction : Entre 18212 et 1830, la Grèce est en guerre contre l’Empire Ottoman pour conquérir son indépendance. Le massacre des habitants de l’île de Chios perpétré par les Turcs en 1822 constitue l’un des épisodes tragiques. Dans son poème « L’Enfant » Victor Hugo prend partit des grecs et ils mettent en scène un enfant qui se retrouve au milieu des ruines. Dans son

des mondes environ neuf à dix milles coquins […] la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes». On constate ici, l'utilisation d'une syntaxe répétitive qui a pour but de dédramatiser le massacre. Le bilan de la guerre est présenté avec un air détaché: les chiffres sont approximatifs : "à peu près, "environ", "quelques"... Ce qui montre que les soldats ne sont en fait que de la chair à canon , leur vie importe peu. De plus Voltaire

Pyrrhus, la vie d’Astyanax et le fait que Pyrrhus choisisse l’amour à la gloire. Elle met cependant en valeur le mot « exploits » pour désigner les actes de Pyrrhus à l’encontre de Troie, qui pour Andromaque ne le sont pas car ils se rapportent au massacre infligé par les Grecs. L’anaphore « Dois-je les oublier ? », présente dans les vers 992, 993, 995 fait référence aux « exploits » de Pyrrhus évoquant les souvenirs obsessionnels d’Andromaque, il s’agit également d'une question rhétorique. Hector

siècle. Il fut un partisan fervent de la religion calviniste et s'engagea dans l'armée protestante lors de la seconde guerre de religion (1567-1568). D'Aubigné participe aux batailles et aux pourparlers de paix. Il est absent de Paris durant les massacres de 1572, blessé à la suite d'un duel, mais il en garde une rancune tenace à la monarchie. « Les Tragiques » conservent la trace des visions d'horreur dont il fut le témoin. Il nous livre ici une évocation imagée et violente des guerres de religion

fait un petit apparte sur un passé révolu : celui des « Dames ». Affirmant dès le début qu'elles n'ont « aucun point commun » avec les « Primates », la narratrice fait une description de ces Dames ne mentionnant que les qualités de celles-ci (champ lexical de l'élégance et de la délicatesse). S'en suit le récit d'une de ses expériences qu'elle désire partager avec les lecteurs : elle a été témoin dans le passé de l'agression d'une vieille Dame à Paris. Celle-ci portait de nombreux bijoux et était

entière consacrée à la guerre, l’arrivée d’un deuxième prétendant, Sango Kerim ainsi que son armée, menace la paix. Les deux prétendants ne trouvant pas de terrain d'entente procèdent à une guerre terrible marquée par les coups de combats et les massacres récidivants. Tsongor offre sa vie pour désamorcer la guerre. En vain. Cependant avant de mourir, il envoie Souba, son plus jeune fils, parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image du vénéré et haïssable roi Tsongor. Un récit passionnant

court roman avait été écrit en 1662 , intitulé "La Princesse de Montpensier" . L'héroïne succomber elle , à la passion amoureuse et il s'agit ici de l'excipit du roman où l'héroïne meurt de chagrin . Cette mort se déroule avec en toile de fond le massacre de la St Barthelemy , l'intrigue amoureuse va faire écho à l'intrigue historique . La petite histoire rencontre la grande et met en valeur les sentiment humains . On peut se poser la question suivante : Comment l'auteur met-il en scène la mort

rendaient les derniers soupirs ; d’autres à demi brulées criaient qu’on achevât de leur donner la mort »(chap 3, p. 22). L’utilisation des mots « criblés de coups », « égorgées », « sanglantes » et « demi brulées » se rapporte au champ lexical de l’horreur et du massacre. Cet ainsi que nous pouvons comprendre l’ampleur et la gravité des actes commis envers ce village abare. Dans le même ordre d’idée, lorsqu’on dit : « là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros

responsables de multiples massacres. Ce troisième document semble en totale opposition avec l’auteur de la lettre ! Certes, ces trois documents se fondent sur un même événement pour persuader et faire passer un message, mais ce message est différent dans chacun d’entre eux. La lettre de Manouchian utilise un champ lexical de vie et d’amour, de paix et de respect pour parler une dernière fois à sa femme. Il semble loin du « chef de bande » évoqué par les nazis. (Ref au ch. Lexical). Le poème de L. Aragon

canons » et invite au déchiffrement du double sens. Dans la suite : « telle qu’il n’y en eut jamais en enfer » hyperbole et euphorie conjoignent, « harmonie » garde son sens positif et introduit une comparaison négative avec l’ « enfer » qui ouvre un champ lexical dysphorique où « harmonie » est convertible négativement et où « telle que » prend la valeur de comparatif intensif : « telle qu’il y en eut jamais en enfer » = « pire que l’enfer ». L’ « harmonie » n’est que cacophonie et désordre de la guerre