Le Cid Metaphore

monologue d’Harpagon dans l’Avare, tirade du Cid, monologue de Hamlet comptent parmi les passages les plus connus de la littérature. Ce sont souvent des morceaux d’anthologie, leur écriture fait l’objet d’un soin littéraire particulier. En effet, l’auteur s’y livre fréquemment à des exercices de style. Dans la tirade de l’orfèvre, dans Lorenzaccio d’Alfred de Musset, Musset joue avec les images dans l’acte I scène 2 : il développe d’abord une métaphore filée architecturale très cohérente, puis

LITOTE n.f. Utilisation d'une expression suggérant beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement - Ce n’est pas mauvais (c’est bon) - Va, je ne te hais point Le Cid, de Corneille (je t’aime) METAPHORE n.f. Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. - Et tes mains, feuilles de l’automne - Les étoiles volaient dans les branches des arbres METONYMIE n.f.

consiste à juxtaposer deux propositions qui devraient être unies par un rapport syntaxique de subordination. Catachrèse (féminin) : C’est une figure qui consiste à employer un mot par métaphore pour désigner un objet pour lequel la langue n’offre pas de terme propre. On dit couramment que la catachrèse est une métaphore lexicalisée. Exemple : « les pieds d’une table », « les bras d’un fauteuil » ou encore « les ailes d’un avion ». Chiasme (masculin) : On dit qu’il y a chiasme lorsque des termes

partout - Des divans profonds, comme des tombeaux, ... (Baudelaire) comparé: des divans terme comparatif: comme comparant: des tombeaux point de comparaison: profonds FIGURES | DÉFINITION | EFFETS | EXEMPLES | 1.2 Métaphore | La métaphore: est une Figure rapprochant des termes sans expliciter le lien de ressemblance ou d’analogie (ou sans même qu’il y en ait un). Comparaison incomplète (sans l’outil de comparaison) | -Mise en relief insolite de relations analogiques

une idée au moyen d’une expression exagérée. Ex: « je meurs de faim » Une Ironie : C'est une figure très courante qui consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre (antiphrase, l’hyperbole). Une Métaphore : ex : albatros → ces rois de l'azur. Une métaphore est filée ou continuée quand elle est développée dans un texte. Une Métonymie : La métonymie consiste à désigner un objet ou une idée par un autre terme que celui qui lui convient. La compréhension se fait grâce à une relation

Fatalité/Destin/Dieux et dont le dénouement est malheureux, issue toujours fatale. ╚►Auteur ? Racine : tragédien à succès du XVII° (2° moitié du XVII°), auteur d'Andromaque, Bérénice ╚►autre tragédien du XVII° ? Corneille (1° moitié du XVII°) Le Cid, Tite et Bérénice, Cinna 2° Remarques sur la forme Rimes et vers ╚►nombre de syllabes ? Alexandrins (12 syllabes) en rimes suivies, ton élevé ou « sublime ». RETENONS : Forme proche du poème pour toucher, émouvoir d'où nécessité d'analyser les procédés

Personnage excessif (hyperboles) > "dévore les obstacles" (l 60) ; "passion" ; "ardeur" ; "je n'ai plus qu'une idée; j'y pense le jour et j'y rêve la nuit" (l 62) ; « éternelle tante » - Immoralité / perversité : la figure du Saint > double-métaphore entre le libertinage et la religion: "zèle" "prosélytes" "ardente ferveur" > "vous serez un jour la patronne de quelque grande ville" (l 16) > "mon bon ange m'a conduit ici" "la divinité que j'adore" = champ lexical du religieux « Nous

Le langage poétique s’oppose au langage quotidien, il est plus personnel, plus complet, il fait appel à un effort de compréhension, à l’imagination, à l’utilisation de nombreuses métaphores qu’il faut décoder, à de nombreux synonymes. Pour exprimer des termes ordinaires, l’onde remplacera l’eau par exemple. La poésie remet en cause la syntaxe traditionnelle, le poète joue sur la musicalité, varie les sonorités avec les assonances,

certaines pièces ne sont pas destinées à être jouée, ce qui rend la représentation difficile ou de moins bonne qualité si le texte n’est pas respecté. Par exemple, on trouve de multiples subtilités dans Bérénice de Racine, telles que des rimes, des métaphores et autres figures de styles qui feraient perdre à la pièce tout son aspect poétique, si le texte était modifié dans le but d’en faire une pièce plus spectaculaire. De plus, le théâtre est depuis longtemps destiné à être joué par des comédiens sur

termes, le comparé et le comparant à partir d’un élément qui leur est commun et grâce à un outil grammatical : comme, tel, tel que, pareil à, ressembler à. Exemple : Pierre est rusé comme un renard. (Comparé, outil grammatical, comparant.) Métaphore : elle établit une assimilation entre 2 termes : comparé & comparant sont rassemblés ds un même énoncé sans outil de comparaison. Exemple : Pierre est un véritable renard. « Un gros serpent de fumée noire » Maupassant. Allégorie :