Le Citoyen Hobbes

La liberté est-elle l'absence de contraintes ? Différents types de liberté : Politique (droits des citoyens) Penser Action Choisir et décider (libre arbitre) La liberté semble pouvoir se définir par la possibilité de faire ce que l'on veut et de ne pas faire ce que l'on ne veut pas. En ce sens, la liberté semble bien être l'absence de contraintes. Je suis libre quand rien ne vient entraver mon action. Cependant, on constate que toute action humaine repose sur un certain nombre de contraintes

Nature à l’état civil. L’état de nature est un concept utilisé par les philosophies du contrat social, pour penser l’homme avant l’entrée dans l’Etat et pour tenter d’envisager les raisons pour lesquelles les hommes ont accepté ou ont été contraints (Hobbes) d’y entrer et par là les raisons d’être de l’Etat civil et donc ses buts et missions. L’état de nature n’est pas un état historique, ce n’est qu’un état hypothétique théorique. L’Etat civil est donc une société avec à sa tête un Etat, c’est-à-dire

maintenir l'ordre social et de garantir les droits des citoyens dans un cadre qui les dépasse. • L'État se caractérise en effet par sa transcendance (il est au-dessus et d'un autre ordre que la société) et sa permanence sous les changements politiques. Expression du cadre commun à la vie de tous les citoyens, on comprend qu'il doive se doter d'un appareil de contrainte apte à en assurer le respect. 4. En quoi l'État est-il nécessaire ? • Selon Hobbes, l'homme est guidé par le désir de pouvoir : sous

contractuelles au fondement de l'État §1. Hobbes (1588/1679) : le contrat justifiant le pouvoir absolu de l'État Hobbes est un auteur anglais; il a beaucoup voyagé et rencontré de nombreux philosophes et écri­vains; il souhaiterai pouvoir réaliser la paix; pour tendre vers cette pais, selon Hobbes, les hommes ne doivent pas pouvoir se révolter. La solution de Hobbes serait de mettre en place un roi absolu (Léviathan). A/ UN ÉTAT DE NATURE DANGEREUX Hobbes présente l'homme dans l'état de nature

que le pouvoir de l'Etat doit être limité. Institué pour sauvegarder la liberté et la propriété privée, sa sphère de compétences n'excède pas le domaine public. Il n'intervient pas dans le domaine privé, qu'il s'agisse de religion ou d'économie. - Hobbes, au contraire, est partisan de l'absolutisme. Pour être efficace, l'Etat, en la personne de son représentant ( roi, ou assemblée), a tout pouvoir, y compris sur le choix de la religion faute de quoi les hommes retomberaient dans la violence et la guerre

a priori de la nature « propre » de l’homme comme volonté pourvue de raison. En dernier lieu nous réfléchirons la distinction possible entre citoyen et homme et nous demandant quel est l’homme des droits de l’homme. Inspirée des théories du siècle des lumières et de la réalité politique de l’époque, la déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 consacre les droits individuels comme droit naturels, c’est-à-dire qu’ils s’imposent à l’Etat et ne sont pas tributaires de l’Etat, ils

ce que l'on veut" et une liberté "civile", celle qui consiste à "faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" - cette limite trouvant son expression dans une loi qui protège chaque citoyen autant qu'elle le menace. Aussi la question de la liberté semble-t-elle se dissoudre dans la question du droit. LE DROIT Si le citoyen accepte que la loi restreigne sa liberté, c'est parce qu'elle est la même pour tous, et qu'elle restreint de la même manière la liberté de tous ses concitoyens. Les bornes légales

sa nature. C’est ici qu’intervient la puissance législative. Dans un État libre, cette puissance ne peut appartenir qu’au peuple, c’est-à-dire à l’assemblée des citoyens. Si la 2/5 loi émane de la volonté générale, c’est-à-dire de la volonté même du corps politique, et de ce qu’il y a d’universalisable dans la volonté de chaque citoyen, alors chacun, en se soumettant à cette règle, n’obéit en fait qu’à lui-même. Il s’accorde avec sa nature. Il est autonome. « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite

protestante. Pour Luther comme pour Calvin l’Homme appartient à deux royaumes (idée reprise de la double citoyenneté) : le gouvernement spirituel de la conscience l’invite à la piété, et d’autre par le gouvernement civil le pousse à remplir ses devoirs de citoyen dans la cité.   Il appartient donc à la théologie d’établir la distinction des deux royaumes, lesquels sont distincts  mais répondent au bout du compte à la même autorité (à savoir l’autorité divine).  Le gouvernement spirituel nous pousse à aimer

ville et de sa campagne alentour, ce qui crée des oppositions entre les intérêts urbains (ceux des artisans etc.……) et les intérêts ruraux (ceux des grands propriétaires terriens). Il y a une différence entre ceux qui participent à la vie politique (citoyens) et les autres habitants (esclaves, métèques = étranger, ilotes). La citée grecque est à la fois très diverse dans l’espace et dans le temps. Dans l’espace : Sparte est dominé par une aristocratie théoricienne et conservatrice Athènes quant à