Le Compromis Fordien

pendant la période que l’on appelle souvent «les Trente glorieuses ». Les hausses de pouvoir d’achat permettent l’élévation du niveau de vie et « compensent » des conditions de travail souvent difficiles et pénibles. C’est ce que l’on appelle le « compromis fordiste ». C) Les mutations industrielles donnent lieu à des mutations économiques Les fluctuations économiques résultant de la crise mondiale de 1929 et les lois du marché entraînent une réduction drastique du nombre des constructeurs dans les

économique importante du dialogue social qui doit permettre une adaptation harmonieuse de l’organisation aux changements dans son environnement. Pendant longtemps il y a eu un partage des gains de productivité dans lequel tout le monde était gagnant (compromis fordien). A contrario, quand le syndicat est faible, sa légitimité est faible. Le risque est que les non syndiqués soient dans des comportements de résignation, de retrait. Il ne faut pas voir les syndicats seulement comme des forces réactionnaires

sanction. * L’individu moyen préfère être dirigé, fuit les responsabilités, a peu d’ambition et recherche la sécurité avant tout. * L’imagination , l’ingéniosité , et la créativité sont des qualités rares Ces postulats : de type taylorien , fordien reposent sur l’imposition des objectifs et des moyens pour les atteindre, le contrôle externe et les sanctions négatives externes au travail lui-même de type carotte battante. 2.2 La théorie Y Elle repose sur 4 postulats inverses de ceux de la théorie

celui-ci devient moins efficace ». Le Taylorisme, étant une totale rupture avec le passé, provoqua de nombreuses résistances mais les syndicats et entrepreneurs trouvèrent un compromis. Les syndicats acceptèrent les méthodes de production tayloriennes et ils obtinrent une part des augmentations de salaire. Ce compromis fut accepté par une minorité d’employeurs puis devint la règle après la fin de la seconde guerre mondiale avec le Fordisme. L'argument principal contre les idées de Taylor est

sur un poste de bac+3 on va recruter un bac+5 mais en attendant il s’embête. Dès qu’il aura une opportunité, il partira. Quand on parle de qualification, ca renvoie aux diplôme, pas à la compétence ou l’expérience. C’est une vision taylorienne, fordienne. Aujourd’hui on est dans une logique de compétence. Ce qui compte est l’expérience de l’individu, sa polyvalence et sa réactivité, car les entreprises sont devenues flexibles. On est dans un environnement changeant où l’individu doit s’adapter rapidement

conserver cette approche après 2005, et d’étudier la période 2006-2010 selon les critères mis en exergue par l’auteur dans le tableau suivant afin de vérifier la conception de la RSE par les entreprises du CAC 40, qui se situent plutôt dans ce compromis entre volontarisme et libéralisme. Tableau 2. La conception contractualiste de la RSE selon I. Dhaouadi (2008) Théories sous-jacentes La théorie des parties prenantes. La théorie intégrée des contrats sociaux. Conception de l’entreprise

elle reste attentive à ne jamais franchir les limites au-delà desquelles sa gestion deviendrait intolérable : avec, en définitive, le curieux mélange d'un discours de rigueur et d'austérité et d'un souci constant de rester dans les limites d'un compromis acceptable par les principales composantes du monde du travail organisé 2. À gauche, quelques-uns prônent un nouveau mode de développement qui ne passe pas essentiellement par la croissance : mieux vivre, ce n'est pas forcément produire plus, élargir

rotation des postes) a souvent été mise en avant comme une solution pour réduire la monotonie, varier les tâches et par conséquent diminuer les risques de TMS (troubles musculosquelettiques) induits par la répétitivité des gestes (logique taylorienne-fordienne), un colloque organisé en 2003 à ce sujet a mis en évidence des résultats très mitigés, voire des contradictions : « La rotation est souvent invoquée par les entreprises comme la solution pour prévenir les TMS et elle est conseillée par les préventeurs…

pouvoir en tant que consommateurs. 2) Les caractéristiques de la consommation de masse. La période de années 50 à la fin des années 80 se traduit par un nouveau cycle historique des économies de consommation. C’est l’époque de l’économie fordienne, la croissance économique est exceptionnelle, le niveau de productivité du travail s’élève et le pouvoir d’achat est multiplié par trois. Cette phase parachève le processus de démocratisation de l’achat des biens durables et les ménages se procurent

l’entreprise, ils renvoient aux choix en termes d’organisation productive et de modes de rémunération. Après avoir constitué le modèle dominant d’organisation et de gestion des entreprises pendant la plus grande partie du XXe siècle, le modèle taylorien fordien s’est progressivement affaibli pour laisser place à un modèle que l’on peut aujourd’hui qualifier de « modèle de la flexibilité », même si cette dénomination n’est pas aussi instituée que la précédente. Ces deux modèles se distinguent essentiellement