Le Compromis Fordien

Avec l’étude de DRESS11 (conditions et organisations du travail dans les établissements de santé) repris par Bouffartigue et Bouteiller (2013) 12 , on prend conscience du parcours chaotique auquel correspond leur carrière professionnelle et les compromis nécessaires pour gérer leur vie professionnelle. Cette étude met en évidence les changements d’horaires entre 30 et 50 ans (voir Annexe A4 - Horaires des infirmières). Au travers de cet exemple, on voit toute la difficulté des parcours des femmes

débouche pas sur une gestion des compétences, c'est-à-dire sur la détection de compétences manquantes et des besoins de formation. 1.2.2. La gestion des classifications et des évolutions professionnelles Dans la relation salariale fordienne, la qualification d'un salarié exprimait sa capacité à occuper un poste de travail d'un niveau donné (« qualification du poste de travail »). La qualification d'un salarié était définie par rapport à une grille de classification de branche ou d'entreprise

leur savoir-faire (déqualification). L’organisation fordienne du travail ajoute à ces principes la mécanisation des chaînes de montage, la standardisation des produits et la hausse des salaires pour fidéliser les ouvriers. Selon l’école française de la régulation, le fordisme explique la croissance d’après-guerre par une analyse macro-économique : les liaisons entre les gains de productivité obtenus par la généralisation de l’organisation fordienne du travail et la redistribution de ces gains ont

correspondant à l'étape de production précédant immédiatement celle où les pièces étaient nécessaires. La demande des clients tant internes à l'entreprise que celle des consommateurs finaux est ainsi satisfaite juste-à-temps. Comparativement à la chaîne fordienne classique, qui se limite à l'usine ou à l'établissement même, la “machine” 9 japonaise comprend un réseau serré de sous-traitance. Le juste-à-temps permet bien sûr d'économiser sur les coûts d'inventaire et d'entreposage des pièces, ce qui n'est

correspondant à l'étape de production précédant immédiatement celle où les pièces étaient nécessaires. La demande des clients tant internes à l'entreprise que celle des consommateurs finaux est ainsi satisfaite juste-à-temps. Comparativement à la chaîne fordienne classique, qui se limite à l'usine ou à l'établissement même, la “machine” 9 japonaise comprend un réseau serré de sous-traitance. Le juste-à-temps permet bien sûr d'économiser sur les coûts d'inventaire et d'entreposage des pièces, ce qui n'est

permettre l’augmentation de la demande qui va stimuler la croissance. On peut considérer que c’est ce qui c’est passé pendant les « Trente Glorieuses ». L’augmentation du pouvoir d’achat a augmenté les niveaux de vie et compense la dureté du travail : compromis fordiste. Les syndicats ont obtenus des contreparties financières à la perdition des conditions de travail. Donc le mot fordisme désigne à la fois une forme d’organisation du travail mais aussi un mode de croissance caractéristique de l’après guerre

la production ; - Le toyotisme permet de produire des produits différenciés grâce à des outils de production flexibles ; B - Les NFOT permettent de dégager des gains de productivité, sources de croissance L’organisation taylorienne-fordienne du travail a permis un formidable accroissement de la productivité au cours des « Trente Glorieuses ». Mais, à la fin des années 1960, on assiste à un essoufflement des gains de productivité. La flexibilité va alors permettre à l’entreprise d’accroître

de manifestation régresser. La société dominée par la classe bourgeoise va avoir différent objectifs notamment reformer l’appareil économique. Le fordisme va se former et promettre un travail stable et une protection sociale. Le cycle vertueux fordien = l’augmentation des salaire des ouvriers va leur servir a augmenter leur consommation ce qui va développer les entreprise et créer de l’emplois. L’entré des femmes sur le marcher du travail nécessite de recruter la main d’oeuvre différemment.

désastreuses au 19e : on pense au capitalisme sauvage : notion développée par plusieurs sociologues français dont Loïc WACQUANT et Pierre BOURDIEU à partir des années 1980 pour décrire et dénoncer les évolutions du capitalisme après l'abandon du compromis et du modèle fordien dans les pays occidentaux.  Mis en évidence par rapport VILLERME en 1840. Face à ces conditions désastreuses, création de logements par les patrons : Cités ouvrières : paternalisme pour les contrôler et pour améliorer les conditions

(volonté de fidéliser les ouvriers) et des avantages sociaux (paternalisme). En élevant le niveau de vie des ouvriers, il en fait alors des clients potentiels de ses voitures et crée les conditions d'une croissance économique soutenue. Le système fordien correspond à un environnement économique stable et des attentes standardisées des clients (l'offre induit la demande). En revanche, l'avènement du client roi, l'accélération et la complexification de l'environnement ont montré les limites du système