Le Compromis Fordien

et amènent les entreprises à s’adapter suivant différents modèles. Ainsi, nous allons décrire les différentes stratégies prônées par les principaux constructeurs mondiaux afin de répondre à cette nouvelle demande. Nous allons voir que le modèle fordien prôné aux Etats-Unis dans les années d’après guerre et que nous avons développé ci-dessus va connaître de nombreuses alternatives et différents modèles industriels vont s’affronter au cours du XXème siècle sur le marché de l’automobile. Les différents

contenteraient de la flèche qui relie les stakeholders à l’organisation (quitte à considérer les pouvoirs publics comme des stakeholders) tandis que les européens ont tenu à présenter l’ensemble des relations. Un paragraphe rend bien compte de ce compromis (§ 3.3.3.) : « Alors que les parties prenantes peuvent aider une organisation à identifier la pertinence de domaines d’action particuliers vis-à-vis de ses activités, elles ne remplacent pas la société au sens large » 96 Norme de responsabilité

du management, faite essentiellement aux USA, avec un cadre particulier qui est la proximité entre le monde des entreprises et les enseignants qui sont très proches. C’est une période de forte croissance et de production de masse (c’est le compromis fordien en pleine action). Ce qui nécessite cependant une augmentation de la main d’œuvre, qui va alors se féminiser et on va de plus faire appel aux travailleurs immigrés. Maslow : il établit la théorie des besoins. Il s’intéresse à ce qui va motiver

y eut, en France, une nouvelle étape dans l'évolution de la rationalisation de l'organisation du travail : le modèle de "l'Organisation Scientifique du Travail" (O.S.T) se généralise à partir des idées de F.W. Taylor. Il s'agit en fait, d'un "compromis social sur la croissance"4 reposant sur une idée simple : l'ouvrier, en contrepartie de hausses de salaire, peut répondre à l'objectif de bas prix de revient de fabrication de l'entreprise, s'il s'engage à "atteindre son plus haut niveau d'efficience"5

Union. INTRODUCTION Depuis une trentaine d’années, de nombreuses entreprises ont développé des innovations organisationnelles importantes destinées à remédier aux insuffisances, tant économiques que sociales, des organisations tayloriennes/fordiennes du travail. Elles visent à améliorer leurs performances productives et économiques face à un environnement de marché plus instable et plus diversifié, à une concurrence exacerbée et mondialisée, et à une demande plus exigeante en termes de variété

technologique contradictoire : l’automation croissante induit la déqualification ouvrière. Le réglage se simplifie avec le tour à revolver. Loin d’être du jour au lendemain réduite, la qualification ouvrière dans la régulation de la grande usine fordienne subit des transformations qui, à bien des égards, la réévalue sur l’échelle sociale. La période du début du siècle à la fin des années 1950 est peut-être une apogée de la qualification, un âge d’or du professionnel, surtout dans les métaux. En

Ces premières caisses de secours sont là pour compléter la perte de revenu. En France, les mutuelles et les coopératives d’assurance vont préexister et freiner la récupération par l’Etat de cette organisation sociale. Les lois sont le résultat de compromis, de négociations importantes entre l’Etat et le mouvement mutualiste. A la suite de la constitution de la sécurité sociale, il va y avoir une relégation de ces mouvements. L’Angleterre est le premier pays à proposer un système d’assurance-maladie

de demandeurs). C’est ce que dit la théorie, en fonction des variables, on a une structure de marché donnée qui donne lieu à des comportements, qui bouleversent les compétences. Un marché, c’est ce qu’on appelle une construction sociale, c’est un compromis entre une condition sociale due aux comportements délibérés des acteurs. En CPP, le profit est nul, donc on a des comportements déviant de la CPP, qui permet du profit, donc potentialité de profit ne peut survenir que par une déviance de la CPP

sont pas les individus qui décident d'être autonomes, la société les amène à décider qu'ils sont autonomes et individualistes. 3. INDIVIDUALISATION DE LA GRH ET DE SES PRATIQUES « En réponse à la crise du modèle fordien, les sociétés industrialisées ont cherché de nouveaux modes de fonctionnement et ont imposé de nouvelles formes de rationalisation de la production, ainsi que de nouveaux modèles de gestion du travail et de l’emploi. Réactivité et flexibilité sont

main visible », cette coordination dépendant peu du marché (la main invisible). Ainsi certains modèles généraux de management peuvent être considérés comme de véritables technologies sociales génériques ; par exemple, dans l’automobile, le modèle fordien de production de masse, ou le modèle de « lean production ». Elle permet également de comprendre comment est généré le changement technique (c’est-à-dire comment la technologie évolue). Il apparaît beaucoup plus difficile de développer ce type particulier