Le Dément Nietzsche

est comme le reste blindée de stratégies jusqu’à l’écœurement. Il n’y a pas là plus de vérité qu’ailleurs, là aussi dominent le mensonge et les lois de l’étrangeté. Et lorsque, par fortune, on l’y trouve, cette vérité, elle appelle un partage qui dément la forme même du couple. Ce par quoi des êtres s’aiment est aussi bien ce qui les rend aimables, et ruine l’utopie de l’autisme à deux. En réalité, la décomposition de toutes les formes sociales est une aubaine. C’est pour nous la condi25 L’insurrection

Diderot, d’Halbwachs. Le déisme : si une divinité existe son existence est indémontrable, si elle existe il vaut mieux y croire. Position de Hume, Kant, Voltaire. Au XIXè, siècle de la mort de Dieu : Dieu serait une erreur intellectuelle. Hegel. Nietzsche : généalogie de la morale. Pensée antimétaphysique (fondée sur une transcendance). Développement de la psychanalyse : Freud. La religion vient de l’inconscient. Son texte sur Moïse : il fait une analyse de la figure du père. Les catégories sur lesquelles

ma parade, comme tant d’autres, j’aurais reçu plus de sympathies car, enfin, j’aurais joué le jeu. Mais qu’y faire, ce jeu ne m’amuse pas ! L’ambition de Rubempré ou de Julien Sorel me déconcerte souvent par sa naïveté, et sa modestie. Celle de Nietzsche, de Tolstoï ou de Melville, me bouleverse, et en raison même de leur échec. Dans le secret de mon cœur, je ne me sens d’humilité que [24] devant 1 Jean Grenier. Albert Camus, L’envers et l’endroit. (1958) 16 les vies les plus pauvres

l’être. La croyance au libre-arbitre n’est peut-être, finalement, qu’une illusion. Or l’illusion est ce qui nous fait prendre nos désirs pour la réalité. À quel désir correspond donc le désir du libre-arbitre ? N’est-ce pas celui, comme le suggère Nietzsche, de « porter l’entière et ultime responsabilité de ses actes et d’en décharger Dieu, le monde, l’hérédité, le hasard, la société », afin que « plus hardi que le baron de Crac, on tente de se saisir soi-même aux cheveux pour se hisser du marécage

l’improvisation artistique au regard de l’idée choisie avec peine et sérieux pour une œuvre. Tous les grands hommes étaient de grands travailleurs, infatigables quand il s’agissait d’inventer, mais aussi de rejeter, de trier, de remanier, d’arranger. NIETZSCHE (1) « un rayon de la grâce » : une intervention divine. (2) Beethoven : compositeur allemand (1770-1827). QUESTIONS : 1° Formulez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie. 2° Expliquez : a) « l’imagination du bon artiste (...) ne

L'un de ses intérêts techniques serait de permettre la création d'une action en responsabilité préventive destinée à permettre l'évitement des risques de dommages majeurs (V). I - Le basculement du concept philosophique de responsabilité Chez Nietzsche, la responsabilité se présente à la fois comme le fruit d'une maturation, c'est-à-dire d'un énorme travail de l'homme sur lui-même, comme une promesse, « afin que l'homme puisse se porter garant de lui-même comme avenir », et comme un privilège,

aussi ce qui est préconisé par Nietzsche. C. Nietzsche Il s’attaque à l’ensemble des valeurs traditionnelles, il préfère la vertu, c’est tout ce qui montre que l’Homme est en vie. Il est un profond admirateur de la pensée grecque antique, il donne à la vertu le sens ancien : l’énergie virile, masculine, la puissance qui est orientée au service d’un idéal. Il reprend cette idée de puissance à travers le Surhomme. L’idéal dont il est question chez Nietzsche est le respect du principe vital

Responsabilité: rançon de la liberté -on est libre d'entreprendre telle ou telle action mais en contrepartie, on doit répondre de ses actes, assumer toutes les conséquences Homme libre: celui qui a conscience des conséquences de ses actes et en répond Nietzsche: privilège extraordinaire de la responsabilité -responsabilité morale et politique: n'intéresse pas les juristes -2 types de responsabilité pour les juristes: civile et pénale §1: Responsabilité civile et pénale -"responsable mais pas coupable"

7 Ce terme de « salade de mots » n’appartient pas en propre au mouvement Dada, il est en fait extrait de la « Lettre aux médecins-chefs de l’asile des fous » rédigée par Robert Desnos en 1925 : « Combien êtes-vous, par exemple, pour qui le rêve du dément précoce, les images dont il est la proie sont autre chose qu’une salade de mots ? » 8 Utilisé dans ce contexte, le terme devient un agent d’assimilation insidieux qui, comme tant d’autres, ouvrent la porte à une analyse de Dada sur la base d’une idée

l’instinct de mort domine tous les personnages. L’excrémentiel 138. Mauron, C., Des métaphores obsédantes au mythe personnel. Introduction à la psychocritique, Paris, Corti, 1963. 139. Borie J., Zola et les mythes, op. cit., p. 12. 140. Deleuze, G., Nietzsche et la philosophie, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 1962, p. 45. 56 marquerait la présence des pulsions létales au lecteur. Pour asseoir son argumentation, le critique s’appuie sur la pensée de N. Brown141 et de Deleuze142. J. Borie est persuadé