Le Faux Evolutionnisme

création ou évolution » Cette réflexion présente de façon générale les thèses scientifiques sur la création de l’univers, l’apparition de la vie et l’origine de l’homme. Il pose ensuite la question « création ou évolution ? » et montre que c’est un faux débat. L’objectif est de reposer des bases saines sur l’état des connaissances actuelles et remettre en question une approche trop réductionniste de la Genèse. |L’origine de l’univers | La théorie du Big

classification culturelle des sociétés humaines qui reproduit donc la discrimination hiérarchique en prenant comme critère le développement technique. Le travail de Lévi-Strauss dans Race et Histoire (1952) a justement consisté à démystifier ce faux évolutionnisme. D'abord, il dénonce les simplifications qui font croire à une succession chronologique rigoureuse alors que ces différentes techniques ont largement coexisté dans le temps et l'espace et constituent non pas des étapes d'un progrès à sens

usage ». Dans ce même chapitre, l’auteur avance une autre idée qui va courir sur l’ensemble de son œuvre : le combat contre ce qu’il appelle le faux évolutionnisme, qui est la transposition de l’évolutionnisme biologique, soit le darwinisme, au monde culturel, ce qu’il appelle l’évolutionnisme sociologique. Pour Lévi-Strauss, le faux évolutionnisme est dangereux, car c’est « une tentative pour supprimer la diversité des cultures tout en feignant de la reconnaître pleinement. Car, si l'on traite

réflexe bien universel de condamner ceux qui nous sont différents. Le refus d'admettre la diversité culturelle comme naturelle est courant. Mais selon Lévi-Strauss « c'est d'abord le barbare qui croit en la barbarie ». L'ethnologue dénonce le « faux évolutionnisme » : il s'agit de reconnaitre la diversité pour mieux nous l'approprier, la supprimer. Ainsi, quand une tribu africaine nous évoque la préhistoire, nous reconnaissons bien sa différence, mais nous la nions aussitôt en l'inscrivant dans nos références

aucun cas de hiérarchisation) est existante. Ainsi on pourrait être tenté pour expliquer la diversité de culture d’avoir recours à l’« évolutionnisme social » (tous les précédents ne sont que des étapes qui doivent mener vers un but unique et commun tel des « couches de terrains superposées ») appliqué à l’Homme » qualifié par L-S de « Faux (ou pseudo)-évolutionnisme ». L-S critique cette vision car pour lui cela reviendrait « à supprimer la diversité des cultures tout en feignant de la reconnaître

Ainsi, l'être humain est-il fondamentalement bon ou mauvais ? Pour plusieurs théoriciens, tels Thomas Hobbes et Sigmund Freud, l'Homme est en tout point mauvais. En fait, leurs notions sont principalement fondées sur l'évolutionnisme. Qui dit évolutionnisme, dit aussi pulsions animales. Alors l'Homme serait régi par des instincts incontrôlables. Cependant, selon nous, il est vraisemblablement bon, et tout au long de cette dissertation, nous allons tenter de vous le prouver à l'aide de grands penseurs

d'humanité, englobant sans distinction de race ou de civilisation toutes les formes de l'espèce humaine, est assez récente et pas encore universellement répandue tant il est difficile de dépasser l'_évidence immédiate _de l'apparence extérieure. Le faux évolutionnisme (sociologique, par opposition au vrai, biologique) en considérant les différents états des sociétés humaines comme des étapes d'un développement unique, est en cela une solution à redonner une seule et même identité à l'humanité, mais simpliste

chamaniques sibériennes et ne peuvent souffrir un trop fort élargissement, qui est inapproprié et faux de surcroît. Eliade, s'inspirant des ethnologues, s'acharne à recenser des preuves de chamanisme et à les ordonner et préfère se poser ainsi en l'« historien des religions » qu'il ambitionne d'être et prend de ce fait un certain recul par rapport à l'ethnologie. Pourtant, son ouvrage, à mi-chemin entre évolutionnisme et diffusionnisme, inspirera nombre d'ethnologues par la suite. Marcel Mauss, quant à lui

faire l’amalgame différence biologique/différence culturelle : nier cette dernière conduit à considérer l’humanité comme une et unique et donc à y voir des stades d’évolution convergeant vers un but unique. De cela apparaît une « faux évolutionnisme », un évolutionnisme social, répandu au cours du temps par des auteurs comme Vigo, Comte, Condorcet ou encore Spencer et Tylor, au risque de voir resurgir un système d’infériorité. Mais une hache ne donne pas naissance à une hache : où est l’évolution

sociologiques pour établir de vain compromis entre ces pôles contradictoires, et rendre compte de la diversité des cultures tout en cherchant à supprimer ce qu’elle conserve pour lui de scandaleux et de choquant’’ ce qui donne du FAUX EVOLUTIONNISME ‘ Il s’agit d’une tentative pour supprimer la diversité des cultures tout en feignant de la reconnaître pleinement’’ Pascal assimile l’humanité à ‘ un être vivant qui passe par les stades successifs de l’enfance, de l’adolescence et de