Le Malheur Selon Epictete

Probablement né à Hiéropolis (sud-ouest de la Phrygie), Épictète passe son enfance comme esclave au service de Epaphrodite (un affranchi de l’empereur Néron) dont la tradition fait un maître cruel (il lui aurait cassé la jambe, d'où le surnom donné d'Épictète le boiteux). Il aurait prévenu son maître en disant "tu vas me casser la jambe" sans plus de plainte. Épictète réussit cependant à assister aux conférences du stoïcien Musonius Rufus. Par la suite, il est lui aussi affranchi dans des conditions

toutes forme de préoccupations nous semble étrangères autrement dis il s’agit de la tranquillité de l’âme. Pour les stoïciens pour atteindre ce bonheur il faut justement éviter le plaisir car selon ces penseurs ce plaisir est égal à la souffrance. Se qui est important de comprendre c’est le fait que selon cette philosophie tout nous viens de Zeus. Elle exhorte également a la pratique d’exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le

obtenir sans trop de difficulté. Ainsi, il est pertinent de se poser la question suivante : Est-il possible d’accéder à un état durable de plénitude et de satisfaction ?Selon Épictète, le bonheur est accessible puisqu’il ne dépend que de notre manière d’interpréter les évènements de notre vie. Effectivement, les stoïciens, dont Épictète, pensent que la capacité de faire des choix est fondamentale pour l’être humain et que c’est dans la pensée que se situe la liberté des Hommes. Il est essentiel de se

une chance ou un hasard : « bon », « heur » signifie littéralement le « moment favorable » par lequel l’homme parvient sans qu’il s’y attende, à un état de plénitude c'est-à-dire à un état de satisfaction totale. Cette étymologie rejoint l’opinion selon laquelle le bonheur serait l’accomplissement de tous nos désirs : il faudrait tout avoir pour être heureux. [Objection] Pourtant, cette première approche nous pose problème : D’une part, le bonheur est ce qu’on désir le plus, mais il semble aléatoire

conceptions visent à trouver le chemin du salut et ce, par des manières différentes. Selon les philosophes, « la crainte de la mort nous empêche de bien vivre. » De là Épictète affirme que le meilleur moyen de vaincre la mort et d’être libre, c’est de s’exercer contre elle. Il pense aussi que la maladie est en fait une entrave pour le corps, mais pas pour la liberté de choisir si celle-ci n’y consent pas. Ainsi, selon la pensée stoïcienne, le monde est ordonné, malgré les guerres, les inégalités.

Selon le dictionnaire Larousse, la liberté est l’état d’une personne qui n’est pas soumise à la servitude. Ceci est la définition de la liberté au 21e siècle, mais la vision que les hommes portent sur celle-ci ne fût pas la même depuis toujours, ce qui est naturellement normal puisque les courant de pensés changent avec les années. Alors, la liberté dans le stoïcisme représente une chose totalement différente de la définition citée plus haut. Mais, pour bien comprendre leur vision de la liberté,

plus grande et la plus importante de toutes les choses, je veux dire la liberté, on voie régner le caprice et la fantaisie ! Non, mon ami : la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent, non comme il te plaît, mais comme elles arrivent. » Épictète Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d'abord étudié dans son ensemble.

comme si on appliquait une pommade sur une zone irritée et que, à partir du moment où wla pommade est passée, l’irritation revenait, toujours plus forte et insupportable. Le fond de la douleur persiste, « la souffrance est le fond de toute vie ». Selon Platon, tout désir est manque, on ne désir que ce que nous ne possédons pas encore. Seul celui qui a faim désire manger, seul le mendiant désire la richesse. Il expose sa thèse dans Le Banquet où il met en scène Socrate parlant, dans un dialogue dynamique

d'un mode de vie qui n'est pas sans raison, et qui doit tout à cette faculté plutôt qu'au hasard ? Comment faire pour vivre heureux ? Cela se mérite-il ? Cela dépend-il de nous ? Que pouvons-nous espérer ? I. Le bonheur ne doit rien à la chance Selon Épictète, le bonheur ne doit rien à la chance. Il est le résultat d'une vie conforme à la raison et réside dans l'absence de trouble : c'est l'ataraxie, ou tranquillité de l'âme, que produit l'accord de la pensée et de la vie qui nous soustrait aux passions

trouble, la souffrance, le malheur sont un mal en soi. Il faut donc trouver le moyen de s’en affranchir II – La réévaluation du désir par rapport à l’ordre du monde I – les désirs doivent s’adapter au monde L’homme est dominé par des désirs très nombreux parfois même très superflus Descartes nous prescrit de ne pas désiré le monde autrement que comme il est c’est se condamner soi même au malheur, car le monde est une nécessité qu’il nous faut accepter. Comme Epictète l’affirme, « n’attends pas