Le Paradigme Utilitariste

PIERRE-MENDÈS-FRANCE (GRENOBLE) LICENCE DE SOCIOLOGIE UE1. PARADIGME II : ACTIONNISME Dominique RAYNAUD 1. 2. 3. 4. Syllabus Bibliographie Plan du cours Notes de cours Syllabus Le cours veut offrir une présentation raisonnée du paradigme actionniste, de ses précurseurs (Condorcet, Mill, Halévy, Piaget) à ses représentants actuels, en mettant l’accent sur les travaux de R. Boudon. Le cours suit une présentation analytique des principes qui fondent ce paradigme. 1° Le principe de rationalité sera exposé en

du sexe, etc.), s'intéressent parfois plus aux motivations des acteurs considérés comme relativement rationnels ou encore aux interactions entre individus. Mais la plupart des sociologues (même wéberiens) s'appuient – consciemment ou non – sur le paradigme selon lequel « quelque chose comme la société » existe objectivement, cette position dans le champ des idées s'opposant potentiellement à celle qui affirmerait qu'il existe plutôt toujours de la rencontre conflictuelle entre choix de formes collectives

du sexe, etc.), s'intéressent parfois plus aux motivations des acteurs considérés comme relativement rationnels ou encore aux interactions entre individus. Mais la plupart des sociologues (même wéberiens) s'appuient – consciemment ou non – sur le paradigme selon lequel « quelque chose comme la société » existe objectivement, cette position dans le champ des idées s'opposant potentiellement à celle qui affirmerait qu'il existe plutôt toujours de la rencontre conflictuelle entre choix de formes collectives

essentiellement à la mise en évidence et à la compréhension des interactions entre individus, considérés par ailleurs comme relativement rationnels. * Mais la plupart des sociologues conduisent leur réflexion en s'appuyant – consciemment ou non – sur le paradigme selon lequel le « social » est « un quelque chose » qui existe objectivement, de façon autonome et consistante, et ne peut être réduit à la somme algébrique des états ou des comportements individuels. Si la sociologie reste encore largement une

1J’ai intitulé ainsi cette communication pour faire droit aux objec- tions ou doutes récurrents qui se font jour à propos de la notion de don et quant au bien-fondé de son utilisation par Marcel Mauss et par La Revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales). En un mot, l’Essai sur le don de Mauss est-il bien un essai sur le don, ou bien devons-nous croire, avec Jacques Derrida par exemple, que Mauss parle de tout (et plus précisément de l’échange) sauf du don ? On pourrait

s'intéresse de ce fait essentiellement à la mise en évidence et à la compréhension des interactions entre individus, considérés par ailleurs comme relativement rationnels. Mais la plupart des sociologues s'appuient – consciemment ou non – sur le paradigme selon lequel le social est « un quelque chose » qui existe objectivement, de façon autonome et consistante, et ne peut être réduit à la somme algébrique des états ou des comportements individuels. Si la sociologie reste encore largement une discipline

et demi, Aristote, disciple de Platon pendant vingt ans, s'écarte de son maître lorsqu'il s'intéresse à la philosophie de l'action et à l'éthique. Pour Platon, il faut d'abord contempler le Bien dans le monde des Formes ou des Idées comme « paradigmes » du monde sensible pour pouvoir ensuite agi r adéquatement, sachant dès lors se gouverner soi-même ainsi que la Cité. Pour Aristote, ce n'est pas la contemplation ou la théorie (theoria), mais le jugement pratique dans l'action qui la guide

Internet c’est aussi la possibilité d’étendre le territoire de leurs marques, tout en gardant des spécificités locales : Monsieur propres a été mis en place en France comme un site de détente, alors que Monsieur Clean est mis en ligne comme un site utilitariste aux USA ( conseils-solutions). P&G ne développe pas un site pour chaque marque. : Monsieur Propre ne montre pas de produits alors que Pantène justifie la mise en ligne de ses produits de par son expertise. Il y existe un noyau club, l’univers

d’aller dans cette voie. 1.2. Thomas Kuhn : notion de paradigme Kuhn associe cette idée à l’idée de science normale. L’idée de la science normale, c’est l’idée de la science qui fonctionne de façon cadrée, routinière. Kuhn explique que la conception de la connaissance scientifique comme accumulation progressive de connaissance ne tient pas la route car, à certains moments (dits « de crise »), un cadre de pensée (appelé « paradigme ») est remis en question, avant d’être remplacé par un autre

essentiellement à la mise en évidence et à la compréhension des interactions entre individus, considérés par ailleurs comme relativement rationnels. Mais la plupart des sociologues conduisent leur réflexion en s'appuyant – consciemment ou non – sur le paradigme selon lequel le « social » est « un quelque chose » qui existe objectivement, de façon autonome et consistante, et ne peut être réduit à la somme algébrique des états ou des comportements individuels. Si la sociologie reste encore largement une