Le Procès Eichmann

Postdam. | 6-9 août 1945 | Bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki – 120 000 personnes tuées au Japon. | 2 septembre 1945 | Capitulation sans condition du Japon et occupation du territoire par les Américains. | Octobre 1945-octobre 1946 | Procès de Nuremberg des principaux dirigeants nazis. | Décembre 1945 | Création du Fonds monétaire international. | 1947 | Signature des premiers accords du GATT qui harmonisent les politiques douanières des pays signataires et permettent le respect des

résistance a été omniprésente dans la mémoire de la second Guerre mondiale. Réapparaissent alors des mémoires minoritaires, celles des victimes, finalement entendues, et celles des bourreaux, enfin jugés. Les années 1980 ouvrent une ère nouvelle, avec les procès des anciens responsables de Vichy, l’émergence du négationnisme, mais aussi la reconnaissance progressive de la responsabilité de l’État français dans le génocide juif. Nous allons donc voir dans quelle mesure le travail des historiens ont eu un impact

LEGITIMITE ET LEGALITE CONSIDERATIONS (SUR LA LOI ET LA JUSTICE) A L'IMAGE DE DEUX GRANDS PROCES POLITIQUES Thèse présentée à la Faculté des sciences économiques et sociales de l'Université de Neuchâtel Pour l'obtention du grade de docteur ès sciences sociales Par Milena Mateva Acceptée sur proposition du jury: Prof. Franz Schultheis, Département de sociologie de L'Université de Genève, directeur de thèse Prof. Pierre-Henri Bolle, Faculté de droit de l'Université de Neuchâtel, rapporteur

Laval) passe par une période d’épuration sauvage puis légal. Le général Pétain est condamné à mort mais gracié par De Gaulle pour finir sa vie en prison en 1951. Laval est condamné à mort au terme d’un procès bâcler. Il est fusillé le 15 octobre 1945. A partir de 1946, on veut mettre un terme au procès et fermer la parenthèse du régime de Vichy. On créer alors les lois d’amnisties en 1946, 1947, 1951 et 1953 qui ont pour but le pardon des actes collaborateurs pendant l’occupation. Ces lois participent

création d'association pour s'entraider. La mémoire juive reste entre juifs. L'image du déporté est celui qui a été victime de l'occupation nazie. Les chambres à gaz, on n'en parle pas. La mémoire juive va être réelle et concrète après le procès d'Adolf Eichmann, jugé en 1961-1962. Durant la Guerre il a été très actif dans l'exécution finale, il a eu pour mission de s'occuper des affaires juives et de l'évacuation des juifs vers les camps : "responsable de la logistique de la solution finale". Il

mémoire juive  Génocide oublié de 1945 à 1961 : - indicible -on ne voulait pas savoir - déporté résistant + glorieux, monuments commémoratifs.  Affirmation de la mémoire juive de 1961 au début des années 1980 -1er tournant en 1961 : procès Eichmann (organisateur de la « solution finale » ) à Jérusalem. - fin des années 1970- au début des années 1980 : développement des thèses négationnistes (Darquier de Pellepoix, commissaire aux « questions juives » dans un gouvernement de Vichy parle

associé au bouclier pétainiste. Etude documentaire : Juifs et Tziganes : mémoires de la déportation raciale et du génocide . p.56-57 Parallèlement, la mémoire juive émerge et s’affirme. Le procès d’Adolf Eichmann en Israël en 1961 libère la parole des survivants. Ce procès affirme, pour la première fois, devant l’opinion internationale, la spécificité du génocide. La mémoire du génocide est désormais constitutive de l’identité juive. Mais parler devint une exigence lorsque les

contre cœur juste par peur de désobéir à son supérieur? On peut en déduire, d'après l'histoire, que l'homme commet des actes cruelles, et la soumission est un facteur qui joue un rôle clé. Prenons l'exemple de ce tortionnaire nazi,Aldoph Eichmann. Lors de son procès celui à déclarer: "Je ne suis pas un monstre, je n'ai fait qu'obéir aux ordres". La philosophe Hannah Arendt, qui à suivi cette affaire de près déclare que pour soumette quelqu'un il faut une hiérarchie responsable, en toute bonne consciences

contre Ariel Sharon. Son champ d'application est aujourd’hui limité aux cas où une règle de droit international de source conventionnelle ou coutumière liant la Belgique lui impose de poursuivre l’auteur de certaines infractions. 5 dans les procès pour crimes contre l’humanité. On a beaucoup reproché au Tribunal de Nuremberg, part exemple, d’avoir exercé une justice de vainqueurs (c’est-à-dire au fond une justice qui a la force pour elle)13. En traduisant les actes nazis (notamment) en termes

une remise en cause du mythe résistancialiste, avec l’émergence de multiples mémoires, notamment celle des juifs, qui sortent peu à peu de leur mutisme, notamment grâce au renouvellement des générations. Cette mémoire juive, impulsée par le procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem en 1951, se réveilla, et mit en avant pour la toute première fois la spécificité du génocide à leur encontre, allant jusqu’à le renommer « Shoah », terme hébreux désignant la catastrophe. Grâce aux travaux des époux Klarsfeld