Le Présidentialisme Majoritaire

aucune condition de domicile et de résidence n’est exigée. Chaque citoyen peut se présenter dans la circonscription électorale qu’il souhaite. Les députés sont élus au suffrage universel direct (sauf la parenthèse de 1986). C’est un scrutin majoritaire uninominale à deux tours. Pour être élu au 1er tour, il faut la majorité absolue (la moitié + une voix) des suffrages exprimés et il faut qu’elle représente au moins le quart (25%) des électeurs inscrits dans la circonscription. Si au 1er tour

algérienne ? 2 : La stabilisation du régime : 1958-1962 A) Le gaullisme Jusqu’à présent la droite est peu présente. Sous la Seconde Guerre Mondiale la droite est discréditée, elle en sort laminée. Sous la IVème, les partis de gauche ont été majoritaires à l’assemblée. Avec la Vème République, la droite arrive au pouvoir et conduira de nombreux gouvernements. Si on s’en tient au propos de Gaulle, le gaullisme n’est pas de droite, il le dira lors d’une interview. Ce refus d’être classé à droite

n’est ni plus ni moins que le partage du pouvoir au sein d’une organisation majoritaire, que ce soit un groupe de partis politiques ou tout autre regroupement ayant désigné l’un des siens pour diriger le pays. La Constitution et tous les textes régissant la conquête du pouvoir sont clairs : tout parti politique se crée pour la conquête et l’exercice du pouvoir d’Etat, ce qui équivaut à dire que tant qu’un parti est majoritaire dans un Etat de droit, le dirigeant du pays est issu de ses rangs. Dans

cessé d’être un véritable régime parlementaire quand le Président de la République a été élu au suffrage universel direct en 1965. Alors, les députés ont été élus selon leur soutien ou non au président. Ce phénomène a été accentué par le scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le Président a donc disposé d’une majorité absolue à l’Assemblée. Cependant, avec le septennat le Président pouvait voir l’opposition être élue au cours de son mandat comme de 1986 à 1988, de 1993 à 1995 et de 1997 à 2002

deux courants, l'un plutôt démocratique avec les amis de Michel Debré partisans d'un régime parlementaire à l'anglaise, et l'autre un courant plutôt monocratique, où la pensée constitutionnelle du Général de Gaulle tend beaucoup plus vers le présidentialisme. La 5ème République a finalement repris la structure bicamérale de la République précédente, avec une Assemblée nationale élue au suffrage universel direct (pour 5 ans et renouvelable intégralement) et le Sénat, élu de façon indirecte (pour

entre la géographie et la carte de l’opinion publique. Problème aussi du mode d’élection : comment garantir que le même nombre d’électeurs élisent le même nombre d’élus ? 2 systèmes électoraux : - scrutin majoritaire à 1 tour, le candidat qui a le + de voix gagne - scrutin majoritaire à 2 tours Quelque soit le scrutin, c’est simple et net. Cela facilite le fonctionnement de l’Etat, permet de favoriser une majorité dans les assemblées. Le principal défaut est que c’est injuste pour les partis

deux acteurs constitutionnels bénéficiant de la même légitimité. La nature du régime a donc bien évolué après la révision. L'adoption de ce nouveau mode d'élection a modifié la portée du rôle du président et donc à pousser le régime vers le présidentialisme. Le régime présidentialiste c'est le fait pour le président de s'affirmer comme le centre d'impulsion de l'exécutif, alors même qu'il subsiste un 1er ministre à la tête du gouvernement, qui seuls sont responsables devant le Parlement. On dit

Paragraphe 2 : Le législatif. Le parlement se caractérise par un bicamérisme (2 chambres) : * La chambre des députés élue pour 4 ans au suffrage universel. Elue au scrutin majoritaire à deux tours, dans le cadre d’arrondissement précis si bien que l’on parle de scrutin d’arrondissement. Changement de scrutin majoritaire et proportionnel * Le sénat devait être une chambre conservatrice, défenseur des valeurs. Elu au suffrage universel indirect. Elu dans les départements par un collège électoral

présente 3 choix possibles aux français : -on réélit des députés et sénateurs qui décident du régime -on élit une assemblée constituante -on élit une assemblée constituante et on lui donne un programme de travail. Les partis de gauche qui sont majoritaires ne veulent pas donner la parole au peuple car justement ils sont au pouvoir. De Gaulle va poser les questions aux français : c’est un double référendum. 1ère question : Voulez-vous que l’assemblée élue ce jour soit constituante ? 2ème question :

1962, mais par la nette prépondérance de la responsabilité du Gouvernement devant le Président de la République. Certes, en droit, la responsabilité existe bien devant l’Assemblée nationale, mais elle est vidée de sa substance par le phénomène majoritaire : la majorité est stable, disciplinée et empêche donc logiquement que les motions de censure déposées par l’opposition recueille le nombre de voix nécessaires. C’est ainsi que, de 1962 à 1986, tous les changements de gouvernement ont été décidés