Le Présidentialisme Majoritaire

présenter, analyser le contenu de cette dernière spécialement à travers les dernières réformes initiées permettant d’améliorer l’organisation et le fonctionnement de la gouvernance présidentielle, car la pratique présidentialiste résultant du fait majoritaire va reconfigurer la réalité de cette fonction. Au travers d’un tel sujet, il s’agit de vérifier si cette fonction en 2007, restitue pleinement les attributions permettant au président d’effectuer son arbitrage tel définit depuis 1958, à l’article

candidats qui obtiennent moins de 12,5% ne se représente pas et au 2e tour celui qui est élu est celui qui obtient la majorité. Emergence de majorité au sein de l’assemblée le scrutin majoritaire donne une sorte de prime à la majorité. Ex : Celui qui obtient plus de 30% des voix, par l’effet du scrutin majoritaire il obtient 50% des sièges. Condition de désistement entre les candidats. 58 : régime parlementaire qui correspond au schémas : LEG EXE President Ass

rôle de contrepoids. Mais c’est surtout la réforme du mode de scrutin qui a tout changé, par l’ordonnance du 13 octobre 1958. En effet en 1958 on abandonne le scrutin de liste à un tour avec représentation proportionnelle et on passe au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Le premier devait permettre à la « troisième force », la SFIO, d’obtenir une meilleure représentation parlementaire aux côtés des extrêmes. La circonscription était l'arrondissement administratif, d'où l'appellation de «

La loi constitutionnelle du 2 Octobre 2000 a mit un terme au septennat. Elle dispose en effet que : « le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ». Cette loi constitutionnelle favorise la pérennisation du présidentialisme car les risques de cohabitation, qui donnaient lieu à un régime tendant vers le parlementarisme, sont réduits, de plus, le septennat n’était pas adapté au cadre présidentialiste dans lequel le chef de l’Etat ne dispose pas d’un mandat d’une telle

Seine-Saint-Denis dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Ces propos tenu par un parlementaire UMP mettent l’accent sur ce que les modifications constitutionnelles ont fait de la Vème république; un régime partisan avec à sa tête le chef du partit majoritaire, le président de la république. Michel Debré décrivait le président comme la clef de voute du nouveau régime, c’est également lui qui utilisa pour la première foi le terme de « monarque républicain » pour décrire l’élévation particulière du président

le poste de 1er ministre. Le système de notre V° République est donc pour l’instant ni un régime parlementaire dualiste, ni un régime présidentiel. III) Le caractère mixte du régime Si le régime de la V° République emprunte à la fois au présidentialisme et au parlementarisme, il faut surtout relever que malgré ces ambiguïtés, il a offert à la France, une stabilité des institutions qu’elle n’avait jusqu’alors jamais connue. A) Un régime semi-présidentiel La V° République est donc un compromis

3°) Les régimes présidentiel et parlementaire a) Le régime présidentiel * Le régime présidentiel reposant sur l’isolement des pouvoirs * Le régime présidentiel reposant sur l’indépendance des pouvoirs * Les déviations du système : le présidentialisme b) Le régime parlementaire * Les principaux éléments du régime parlementaire * Les formes du régime parlementaire II) République et/ou démocratie ? A) Les principes d’une démocratie libérale 1°) Le principe de légitimité :

Constitution-bis pour période de cohabitation, établie de façon coutumière ». 2. Le fait majoritaire est devenu un élément constitutif de la stabilité du régime - Le rôle de l’invariant majoritaire est capital. L’élection du Président de la République au suffrage universel direct est à l’origine du fait majoritaire, qui constitue « la véritable clé du fonctionnement du “ semi-présidentialisme“ à la française » (Bastien François, Misère de la Ve République). Comme le fait remarquer Pierre

de pression sur le 1er ministre (A), puis, nous verrons que le rôle du 1er ministre se voit diminué au profil du président (B) Des moyens de pression sur le 1er ministre La prééminence présidentielle est une conséquence directe du présidentialisme majoritaire. A partir du moment où le Président est élu au suffrage universel direct, il dispose donc d’une prééminence que personne ne peut lui contester. Il prend place au sommet des institutions. De plus, la pratique renforce encore le rôle et

«hiérarchisée» au profit du président de la république en période de concordance majoritaire A. Une primauté présidentielle instillé par le texte constitutionnel octroie de pouvoirs propres , nomination du premier ministre B. Une primauté présidentielle accentuée par la pratique révision de 1962 : SUD Le président investit d'une nouvelle légitimité démocratique peut imposes ses vues à son gouvernement. Le fait majoritaire bouleverse l'équilibre des institutions de la Ve. Le président est