Le Présidentialisme Majoritaire

politique cela s’explique par la réforme de 1962, présenté comme une modification de la constitution. A propos de cette réforme on peut parlé d’une révision des fondations de la constit. A - La réforme constitutionnelle et lʼapparition du fait majoritaire : Arrivée d’une majorité stable de députés dévoués à la cause du président. Le générale de Gaulle utilise l’art 11 plutot que l’art 89. Le président annonce sa volonté de soumettre directement le vote au peuple francais en 1962. La conséquence

pouvoir exécutif et législatif par le président de la république ? Il y a deux raison à cela : Révision constitutionnelle en 1962 : président élu au suffrage universel direct. C'est l'autorité qui détient la plus haute légitimité. Le fait majoritaire de l'Assemblée Nationale. Depuis 62, les élections législatives aboutissent à un résultat qui permet au président de la république de bénéficier d'un soutien à l'assemblée nationale en période dite normale. La majorité de l'Assemblée Nationale va

tradition de droite d’exiger le bicaméralisme, un Sénat. Idée de refroidir les choses en divisant. Bicéphalisme = idée de gauche contre un pouvoir exécutif fort. B. la Ve ou l’innovation institutionnelle 2 grandes innovations dans la Ve : o le présidentialisme dominant : si on le range sous la bannière de l’innovation, c’est que nous regardons cette période comme commençant en 1870. mais si nous nous plaçons après la révolution, nous sommes dans la continuité Bonapartiste avec une hyper concentration

physionomie du régime qui acquiert alors un représentant d’une légitimité équivalente à celle du Parlement, ce qui lui confère une responsabilité particulière qui le poussera à dépasser largement son simple rôle d’arbitre des institutions. Les partis majoritaires au Parlement étaient hostiles à cette réforme. Cependant, ils étaient conscients que celle-ci était populaire auprès des citoyens. Ils ne s’y opposèrent donc pas frontalement. C’est pourquoi ils ont cherché à remettre en cause la validité de la

parlementaire à double légitimité démocratique. Nous avons à disposition un extrait de l’ouvrage intitulé 'The perils of presidentialism', traduisons « Les périls du présidentialisme », de Juan Linz. Juan Linz était un sociologue politique et professeur émérite en sociologie et science politique à Yale, aux Etats-Unis. Il est né en 1926 et décédé en 2013. Dans son ouvrage 'The perils of presidentialism', l’auteur précise l’instabilité des régimes présidentiels, avec lesquels ils comparent les régimes parlementaires

parlementaires doivent soutenir sans défaillance l’action du chef du de l’état par l’appuie inconditionnel qu’ils apporteront au gouvernement nommé par lui. Après la première élection du président en 1965, va naitre un régime qui sera qualifié de présidentialisme majoritaire et qui va fonctionner jusqu'à la première cohabitation et qui se caractérise par l’existence à l’assemblée nationale d’une majorité qui coïncide avec celle qui élit avec le chef de l’état et qui lui donne les moyens d’exercer un pouvoir

cela signifierait que le Président n'a plus la confiance du peuple, le seul choix qui lui reste serait donc la démission. D’autres estimaient qu’il devait collaborer avec la nouvelle assemblée et nommer comme Premier ministre le chef du parti majoritaire. La deuxième solution a systématiquement prévalu dans un tel cas de figure. 2) La cohabitation, l’empêchement de l’exercice politique ? Plusieurs lectures de la Constitution ont été entreprises, certains pour démontrer que le Président devait

pouvoirs. La Constitution de la Vème République établie un régime parlementaire et dans le même temps va rétablir un exécutif bicéphale. Les débuts du régime est marqué de l’empreinte de De Gaulle et ce régime va évoluer vers une forme de présidentialisme et qui consacre un abaissement du Parlement. En 1962, il y a instauration du président au suffrage universel direct ce qui a pour conséquence que le président devient la « clé de voûte » des Institutions (Michel Debré). Dans les faits, les expériences

au suffrage uninominal majoritaire à deux tours : le scrutin est dit uninominal lorsque les électeurs désignent un représentant par circonscription ce qui signifie que chaque circonscription a un siège à pourvoir. Par ailleurs, dans le système majoritaire, le siège est attribué au candidat ou à la liste ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. Il faut cependant distinguer le système majoritaire à un tour de celui à deux. Dans le cas d'un mode de scrutin majoritaire à deux tours, à défaut

partis », c'est-à-dire à la mainmise des partis sur l'appareil étatique, cause de l'instabilité institutionnelle de la IV° République. De plus, sous la Vème République, on assiste à l'apparition du fait majoritaire, dessinant plus nettement le clivage droite/gauche. Bipolarisation et fait majoritaire ont ainsi un impact essentiel sur la séparation et l'équilibre des pouvoirs. Le clivage n'est plus gouvernement/Parlement mais majorité/opposition. Dans quelle mesure le clivage droite/gauche s'est affirmé