Le Substantialiste

sujet pensant. La substance c’est l’être de la chose (une chose sensible est une substance étendue, un espace, si elle cesse d’être un espace elle cesse d’être. Une substance pensante pense toujours) . Descartes se révèle solidaire d’une pensée substantialiste qui conçoit le monde comme Aristote, c’est-à-dire en différenciant attribut et substance (prédicat et sujet quand il s’agit d’un jugement). Dans le cogito substance et attribut sont équivalents (Je pense = Je suis), c’est pourquoi « une chose

considéré vrai. Mais Descartes ne s’arrête pas là, il va jusqu’à dire que: non seulement, je sais que je suis (1) , mais je sais aussi ce que je suis (2). Je suis une substance pensante, une âme. Le passage de 1 à 2, c’est ce qu’on appelle le saut substantialiste et il s’appuie sur un DUALISME ( je suis esprit et j’ai un corps) et sur un SUBSTANTIALISME ( sub-stance, ce qui se tient dessous; il y aurait donc l’existence d’une substance pensante, sous mes pensées et états de consciences. B.  Critiques

d’antisémite, c’est pour quoi il s’intéresse aux marginaux et entre autre aux pauvres les étapes de l’analyse de Simmel : - le rejet de l’approche économique : un économiste considère la pauvreté comme un attribut des pauvres, il a une approche substantialiste (en manque) de la pauvreté. Simmel considère que la pauvreté est une relation sociale qui résulte d’une interaction entre certaines personnes et le reste de la société. Il a une approche relationnelle de la pauvreté. - le type de relation pauvre/société :

notion de pouvoir A) Définition : Il y a plusieurs façons de définir le mot pouvoir. Définition générale : le pouvoir, c’est la capacité de produire un effet, la possibilité d’action sur quelqu’un ou quelque chose. 3 façons : Perspective Substantialiste : le pouvoir serait donc une substance qu’on détiendrait (avoir du pouvoir). Conséquence, il va être attaché aux individus, ctd une propriété individuelle. Inconvénient : cette définition ne permet pas de comprendre comment on acquérit le pouvoir

application : « les pauvres » 1908. G. Simmel. C'est une théorie interactionniste de la pauvreté ; les étapes de l'analyse de G. Simmel : le rejet de l'approche économiques : pour Simmel ,les économistes ont une approche de la société substantialiste c'est a dire que le pauvre est celui à qui il manque quelque chose, il y a un manque. Pour les sociologues ,l'analyse des pauvres se fait en terme de relation sociale. le type de relation pauvre/société. Le statut de pauvre est le résumé

sujet et l’objet. On trouve le même procédé chez Ionesco, dans Les Chaises notamment ; c’est un phénomène d’époque, que l’on peut attribuer à l’influence de philosophes comme Nietzsche, ou bien, en tout cas, à la disparition des philosophies substantialistes (qui admettent l’existence des choses en elles-mêmes, et la possibilité de les connaître telles qu’elles sont) au profit des philosophies du phénomène. Beckett, en philosophie, a des penchants idéalistes (tout est idée, notion), cartésiens, voire

micro-communication. Du micro au macro (du familial au planétaire), les mêmes concepts gouvernent divers paliers d’organisation. En dernière analyse cette pensée (qui sonne le glas d’une certaine analyse, de Descartes à Freud, et des thèses innéistes ou substantialistes en général) est en effet continuiste : c’est d’une logique qu’il s’agit, interdisciplinaire par définition, soit ce qui manque le plus à nos études. Sources: Une logique de la communication (Pragmatics of Human Communication), par Paul Watzlawick

relativisées et déréalisées, il faut faire retour vers le substrat ontologique qu'est la vie, providentiellement et simultanément indifférente et têtue. Là encore, on peut opérer un dernier rapprochement avec Simmel et d'autres philosophes anti-substantialistes, qui font également de la vie leur concept central : la vie est un élan créateur d'essence conflictuelle, un perpetuum mobile, une auto-transcendance, ce qui tend non à la simple conservation de l'être-là, mais à s'étendre et se dépasser dans

|- quels sont les objets du changement ? | Les caractéristiques du fait de compétence, présentées en première partie, soulignent son caractère conventionnel et dénoncent toute conception substantialiste de la compétence. On n’est pas compétent en soi, on est compétent pour…. Il importe donc de comprendre que la compétence est relative. Toute compétence exige un jugement de compétence pour être validée ; est compétent celui qui est jugé conforme

91 - 08/08/2012 09h58. © P.U.F. flüssig, der « Sinn » ist aber noch mehr...). Il y a bien une ontologie de Nietzsche, et c’est une ontologie négative de la chose1 au sens où la pensée est désormais contrainte de renoncer à tous ses préjugés substantialistes, chosistes, réalistes. On comprend pourquoi Bachelard disait qu’une des conditions pour être un bon épistémologue et un bon historien des sciences, c’est d’être nietzschéen. L’enjeu, c’est de saisir le besoin de la souplesse rigoureuse des concepts