Les Clauses Contractuelles

SÉANCE 5 : LA CLAUSE PENALE (Nadhir Ben Ammou) : Mercredi 23 septembre à 16 h INTRODUCTION I- La validité de la clause pénale A- L'absence d'une réglementation spécifique Les raisons possibles du vide législatif B- Le pouvoir créateur du juge : les fondements de la validité Les problèmes liés aux fonctions de la clause pénale : la fonction réparatrice et la fonction coercitive (la clause pénale peine privée) II- La révisabilité de la clause pénale A- L'intangibilité de la clause pénale Intangibilité

Chaque pays va appliquer son droit interne, cad celui fabriqué pour régir les relations internes. Système de conflit de loi qui repose sur des critères de rattachement, cad l’élément à partir duquel on va désigner la loi applicable. En matière contractuelle par ex, le critère de rattachement est la volonté des parties. Mais ce peut être un critère géographique, par ex le siège est le critère en droit des sociétés. Il faudra s’interroger au préalable sur le juge compétent. A chaque fois il s’agit

juridiques. Au-delà de cette diversité, les activités économiques s’exercent dans un cadre juridique commun et des instruments communs et parmi ces outils juridiques communs l’instrument majeur est le contrat dont le régime est fondé sur la liberté contractuelle. Le contrat est le support de l‘échange économique, si il n’y a pas de contrat, il n’y a pas d’échange économique dans un cadre sécurisé. Il existe aussi un cadre réglementaire commun qui vient du fait que toute activité économique se déroule

d'origine contractuelle. • Les obligations légales : Ce sont les obligations qui trouvent leur origine dans la loi. Ces obligations sont parfois clairement prévues par le législateur. Certains textes prévoient une obligation de non concurrence comme par exemple l'article 4 de la loi du 29 Novembre 1966 « société civile professionnelle ». Parfois l'obligation de non concurrence trouve son fondement dans la loi mais n'est qu'un prolongement de la loi. • Les obligations contractuelles : • Les clauses de non

L’INEXECUTION CONTRACTUELLE Les parties cocontractantes sont tenues de faire ce à quoi elles se sont engagées par le contrat mais il peut arriver qu’une partie soit défaillante soit malgré elle, soit intentionnellement et ainsi manquer à ses obligations. I/ Détermination de la faute Il y a lieu déterminer si l’inexécution du contrat est intentionnelle ou non intentionnelle A/ Inexécution fautive La responsabilité contractuelle résulte d’une inexécution fautive d’un contrat par un cocontractant

Principes Le contrat est un accord de volontés : c'est la volonté qui fit naître l'engagement. Le droit des contrats est régi par les principes suivants : L'autonomie de la volonté : la volonté suffit à faire naître l'engagement, La liberté contractuelle : on est libre de contracter ou de ne pas contracter, La force obligatoire des contrats : les conventions légalement formées tiennent lieu de loi entre les parties. La bonne foi : les contrats doivent être exécutés de bonne foi. Le contrat

modalités de paiement ainsi que les rabais remises ou ristournes possibles. C/ Les clauses acceptées par l’Acheteur  Les clauses acceptées par l’acheteur sont les clauses avant la signature ou les clauses dont on ne peut douter qu’elles n’aient étés portées à la connaissance de l’acheteur et dont il a pu prendre connaissance.  Les clauses rédigées en caractères minuscules sont présumées ignorées.  Une clause ambigüe s’interprète toujours en faveur de celui qui s’engage.  Pour tout ce qui

Section 1 : le droit commun des clauses attributives de juridiction Les clauses attributives de juridictions sont très fréquentes dans les contrats internationaux. Elles permettent aux parties de déterminer par avance les tribunaux compétents en cas de litige, elles assurent donc une prévisibilité de la juridiction qui sera considérée comme compétente en cas de litige. Les clauses attributives de juridiction présentent une double nature contractuelle et procédurale. - Compte-tenu de son caractère

l'inexécution d'une obligation contractuelle tout en soumettant alors le tiers aux règles de la responsabilité contractuelle, à moins qu'il ne soit en mesure de démontrer l'existence d'un fait susceptible d'engager la responsabilité extra contractuelle du défendeur. Dans cette dernière hypothèse, le tiers dispose d'un choix entre les deux régimes. Le premier paragraphe de l’article 1342 de l’avant-projet énonce « lorsque l’inexécution d’une obligation contractuelle est la cause directe d’un dommage

cerner les problèmes que pose les avants contrats. Il a donc semblé légitime aux promoteurs de lavant projet de la réforme de droit des obligations de combler les lacunes de code français en prévoyant des textes qui encadrent la formation du lien contractuel, tel est l’objet des articles 1104 et suivants de la section intitulée, «  de la formation du contrat ». Ces règles sont articulées autour d’un triptyque : liberté, loyauté, sécurité[1]. Liberté, en premier lieu, qui signifie que dans la période