Les Lois Memorielles

« Les Lois Mémorielles » I) Lois et histoire :   1) L’article 4 de la loi du 23 février 2005 :               « Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer la place qu'elle mérite. Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer ». Ainsi s’exprime l’article 4 de la loi du 23 février 2005, son apparition provoqua une vague de contestation de la part d’une grande majorité d’historiens

mais les guerres de mémoire témoignent de la fin du consensus mémoriel sur lesquels s'étaient contruits les Etats-Nations. Tout se situe entre le "trop et le trop peu de mémoire" (Ricoeur). Au terme de ces années d'effervescences mémorielles, on a eu l'impression que le législateur voulait calmer le jeu car deux rapports tentent de canaliser le trop-plein de mémoire (Rapport Accoyer qui préconise la fin du vote de nouvelles lois mémorielles en 2008 et le rapport Kaspi qui préconise le nombre de journées

souhaite garder toute son indépendance. L’imbrication de l’histoire dans la sphère publique est un débat qui s’est trouvé ranimé par la multiplication de lois mémorielles qui imposent le souvenir du crime massif ou du génocide à l’encontre des différentes minorités communautaires qui ont subies un tel massacre. À l’origine, la première loi mémorielle a été établie pour contrer la publicité des thèses négationnistes de Faurisson qui remettait en cause le génocide des juifs. Il fallait trouver un moyen

premiers témoignages en rupture avec la mémoire officielle et les premiers travaux d’histoire. II/ L’historien face au réveil des mémoires plurielles et concurrentes (1973-1990) a) Le réveil des mémoires : Vers la fin de l’amnésie. b) « L’accélération mémorielle » : Le temps de l’anamnèse. III/ L’historien face au « besoin de vérité et d’objectivité » : Vers une historisation des mémoires (depuis la fin des années 1990) a) Vers la fin des mémoires officielles ? b) Les historiens et la nécessaire quête d’objectivité

droit permettent-ils d’identifier réellement la règle de droit et donc sont-ils satisfaisants ? Peut-on distinguer grâce à ces critère le droit de la morale ? En quoi une « loi mémorielle » peut-elle être utile ? Quelles sont les critiques que peuvent recevoir les lois mémorielles (en comparaison des lois « plus classiques ») ? n’oubliez pas les vidéos sur le cours moodle à ce sujet. Distinguez la force obligatoire de la coercition. Qui sont les rédacteurs du Code civil ? Quelle

déclenchés par les lois mémorielles qui datent des années 1990. Le débat vise notamment la finalité de ces lois. Prenons par exemple la loi « Tauriba » du 21 mai 2001 reconnaissant la traite négrière comme un crime contre l’humanité ou encore la loi du 23 février 2005 relative au rôle positif de la présence française outre-mer, elles servent toutes les deux à définir l’identité nationale. De plus elles remettent en cause le métier d’historien qui du fait de ces lois mémorielles se retrouve au cœur

d’expression étant une notion plus large. La cour EDH encourage la libre discussion historique et hésite de moins en moins à pratiquer une politique interventionniste dans la gestion par les Etats de leur histoire, face au nouveau phénomène des lois mémorielles. (Infra) La cour donne même à l’Etat une obligation de tolérance ; ceux ci qui doivent admettre que les évènements historiques, même douloureux puissent être discutés et controversés. Dans une société démocratique la « reconsidération de l’histoire

«  Devoir de mémoire », « lieux de mémoire », « lois mémorielles », « commémorations » sont autant de termes présents dans la vie sociale et qui montrent à quel point les sociétés modernes craignent, aujourd'hui, de perdre leur passé plus que d'être submergées par lui. Tout d'abord, il faut nous interroger sur ce que recouvre la notion de mémoire. Elle englobe des réalités très variées comme la commémoration, l'usage stratégique du passé, les monuments, les archives et musées, les conflits d’interprétations

l’Histoire méthode et science de narration(Antoine Prost,12 leçons sur l’histoire ,1998) et les tenants de « l’hégémonie de la mémoire » (Pierre Nora, Histoire et mémoire 1993), l’intervention d’acteurs institutionnels par les commémorations, les lois mémorielles ou encore « les actes civiques déterminés » ( lecture de la lettre de Guy Môquet en 2009, parrainage des enfants victimes de la Shoah par chaque enfant de CM2,2008(abandonné) , ont posé le problème de la posture que doit avoir la société dans

procès permettent de porter un nouveau regard sur la Seconde Guerre mondiale. Le mythe résistancialiste est critiqué et la Shoah est reconnue. Différents groupes mémoriels défendent leur vision du conflit. Bien qu'il existe de nombreux liens entre l'histoire et la mémoire, les historiens cherchent à prendre du recul face à ce réveil mémoriel. Ainsi, la participation d'historiens en tant que témoins experts, lors de certains procès, provoque le débat sur le rôle qu'ils doivent jouer. Cependant, le travail