Les Passions de l'âme

l'homme qu'un obstacle Platon, Phédon. L'âme est embourbée dans un corps qui la contamine et l'asservit. Le corps est facteur de corruption et d'aliénation. En effet, il fait entrave au désir de vérité qui définit l'âme pour trois raisons: 1) l'âme doit s'affairer autour du corps: elle n'a pas le temps de s'adonner au loisir mais doit vaquer à des activités utilitaires (le travail) pour satisfaire les besoins du corps. 2) le fait d'avoir un corps conduit l'âme à avoir des désirs ayant pour objet

Pour que l'homme soit capable de créer un tel désordre, il faut qu'il ait en lui un pouvoir d'agir par lui-même, qu'il soit libre par rapport aux déterminations de la nature. Il faut en outre qu'il soit double, à la fois raison et passion, passif quand il suit ses passions, actif quand il suit sa raison. Il peut voir le bien et faire le mal. Telle est la source du mal : le mal n'est pas le fait de Dieu, mais du libre choix de l'homme. Et c'est l'abus de ses facultés qui le conduit à ce choix funeste

ou l’ignorance qui empêche deui me regra vivre en commun, c’est la nature de notre subjectivité qui nous rend impuissants à toute communauté. Il trouve ici un nouveau ressort à la tragédie hors de la cruauté des décrets divins, du désordre des passions ou de la démesure humaine. Il y a donc une faille inévitable à cause de la contradiction à vouloir rester soi-même tout en existant pour l’autre. Pascal imaginait, dans les Pensées, un homme à la fenêtre qui me regarde parmi les passants: « puis

les choses d’une manière similaire à ce qu’il indique pour la question de l’union de l’âme et du corps dont Elisabeth avoue mal comprendre le sens (ce qui, soit dit en passant, indique sa véritable perspicacité intellectuelle). Dans la lettre du 28 juin 1643, Descartes concède qu’il ne lui semble pas que l’esprit humain soit capable de concevoir bien distinctement, et en même temps, la distinction d’entre l’âme et le corps, et leur union ; à cause qu’il faut, pour cela, les concevoir comme une seule

indépendance au profit d’une soumission sans faille à la volonté d’autrui. Remarque : Le plaisir peut-il résulter ici de la satisfaction de mes passions ou de ma sensibilité ? Non car mes passions sont comme l’indique l’étymologie ce qui me contraint ce que je subis – « patior » signifie en latin subir, »pâtir », « souffrir ». La passion marque la soumission de l’âme ou de la volonté aux désirs et aux pulsions du corps. Dominant la raison, elle ramène l’homme vers l’« animalité » en réglant les comportements

par sa propre force17. » On peut encore l'appeler destin, « car le destin n'est pas autre chose que la série des causes qui s'enchaînent, et il est la première de toutes les causes, celle dont dépendent toutes les autres. », « Qu'est-ce que Dieu ? L'âme de l'univers. Il échappe aux yeux, c'est la pensée seule qui peut l'atteindre. » Toutes ces définitions sont plus ou moins empruntées au stoïcisme scientifique13. Mais Sénèque va bien au-delà. Ce dieu, destin, nature, monde, est pour ainsi dire transcendant

Plaisir, (Morale.) [Original Class: Morale] [Author: unknown] {Machine Class: Morale} (Page 12:689) Plaisir, (Morale.) Le plaisir est un sentiment de l'ame qui nous rend heureux du - moins pendant tout le tems que nous le goûtons; nous ne saurions trop admirer combien la nature est attentive à remplir nos desirs. Si par le seul mouvement elle conduit la matiere, ce n'est aussi que par le plaisir qu'elle conduit les humains; elle a pris soin d'attacher de l'agrément à ce qui exerce les organes

cité peut donc être comparée à la justice chez l’homme. Les vertus de la cité sont donc aussi présentes dans l’âme des hommes justes en nombre égal : -le principe rationnel de l’âme est ainsi le principe par lequel l’homme raisonne. -le principe dépourvu de raison et désirant est le principe par lequel l’homme désire. Mais la raison et le désir sont deux fonctions qui s’opposent dans l’âme car la raison empêche parfois l’assouvissement de certains désirs, d’où l’importance du dernier principe :

plaisirs sont multiples, occasionnels, ponctuels / le bonheur est un, permanent et continu. ® Joies et plaisirs sont des événements / le bonheur est un état: j'ai des joies et des plaisirs, mais je suis heureux. ® Le bonheur est une dispo­sition de l'âme qui apporte la paix et la sérénité par l'absence de troubles (craintes, remords, doutes...). ® Joies et plaisirs résultent de causes extérieures / le bonheur résulte d'une façon de vivre constante. ® Joies et plaisirs adviennent comme des accidents

souveraine à laquelle tout est subordonnée. Mais tous les plaisirs ne se valent pas, et il faut user de discernement pour choisir ceux qui sont à même de produire la tranquillité de l’âme ou qui soient en accord avec celle-ci. C’est une question de santé et la philosophie est d’abord et avant tout une médecine de l’âme. Comparable à une purge du coeur, elle a une fonction fébrifuge (qui guérit la fèvre), antalgique (qui calme la douleur) et analgésique (qui abolit la sensibilité à la douleur). Elle