Les Peines Privatives De Liberté

l’auteur d’une infraction ne pouvait être sanctionné que s’il avait été reconnu moralement responsable. Il en ressortait une responsabilité pénale liée à la faute morale, correspondant à la théorie classique fondée sur le libre arbitre de l’homme, à la liberté morale de l’individu. C’est parce que l’homme est libre et conscient que la commission de l’infraction implique la faute et par conséquent, la responsabilité de son auteur. A contrario, lorsque l’homme n’est pas lucide ou conscient, il ne peut disposer

contravention (maraudage : cueillette et consommation sur place de fruits d’autrui) la peine est de 10 à 200 dhs d’amende TENTATIVE : elle est punissable sauf en matière de contravention. Selon l’article 539 la tentative de vol est punie des mêmes peines que l’infraction consommée. IMMUNITES : Dans le cas du vol, le législateur a fait bénéficié certaines personnes d’une immunité familiale : 1- Ainsi, selon l’article 534 il n’ y a pas de vol : -entre époux - entre ascendants au préjudice de leurs descendants

LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE Le rôle du Procureur de la République repose sur la confiscation de la vengeance privée au profit de la puissance publique. Il est, tout d’abord, le garant des libertés individuelles et des intérêts généraux de la société. C'est vers le XIVème siècle que la fonction de Procureur se dégage au sein de la profession d'Avocat. Son appellation et son rôle sont inspirés de la procédure développée au sein des juridictions de l'Inquisition. Jusqu'au XIXème siècle, les procureurs

auquel l’homme est soumis. Certains philosophes s’intéressent à l’homme et à l’homme criminel. Platon étudie les peines dissuasives ou le traitement éducatif des prisons. Il faut attendre le siècle des Lumières pour engager une véritable réflexion sur le rôle de la justice pénale. L’étape décisive du Droit pénal est franchie avec la publication en 1764 du livre « Des délits et des peines » de Beccaria. Il propose des lois écrites, fixes, la réalisation d’une justice pénale axée sur l’exemplarité

utilise la fonction dissuasive de la peine et un traitement éducatif de la prison. Platon distingue : Le délinquant coupable. Le délinquant récupérable. Une étape est franchit. L’étape décisif est franchit en 1764 avec le Traité des délits et des peines de Beccaria. Il systématise la philosophie des lumières en droit pénal et propose des lois écrites, fixes, la réalisation d’une justice pénale axée sur l’exemplarité de la peine, c'est-à-dire, que la peine doit être certaine mais modérée. Il met en

Gabrielle (1) puis sur les éventuelles causes d'irresponsabilités qu'elle pourrait invoquer (2). 1. Qualification de l'infraction Elément légal : En vertu de l'art 111-3 CP posant le principe de la légalité des délits et des peines, une personne ne pourra être poursuivie que si un texte prévoit que son comportement constitue une infraction. En l'espèce, l'article L. 224-16 du Code de la route prévoit que « I. Le fait pour toute personne, malgré la notification qui lui aura été

et l’adoption de la loi pénitentiaire. D’importantes évolutions jurisprudentielles depuis l’arrêt Marie du Conseil d’Etat le 17 février 1995 ainsi que la loi n°2007-1545 du 30 octobre 2007 instituant un Contrôleur général des lieux de privation de liberté ont introduit, en parallèle, un contrôle toujours plus étroit de la réalité carcérale et de sa conformité au droit. 2 Au regard de ces évolutions récentes, vous évaluerez la manière dont l’administration pénitentiaire reconnaît et met en œuvre

individuelle, découverte de la notion de faute. Il y a responsabilité si la personne a agit avec intelligence et volonté, il y a volonté dès lors que cet acte est fait librement, c'est-à-dire en connaissance de cause. Saint Thomas d’Aquin insista sur la liberté fondamentale de l’Homme et affirma que ce n’est que si l’acte est volontaire, si l’auteur est coupable que sa responsabilité sera engagée, elle est fondée sur le postulat métaphysique du libre arbitre. B- La consécration du concept Ancien

l’inégalité. Ils sont épris des idées des Lumières, à savoir Montesquieu 1748 Esprit des Lois et Beccaria 1764, Traité des délits et des peines. Ainsi ils vont poser 4 grands principes du Droit Pénal dans la DDHC : {draw:frame} Légalité des délits et des peines {draw:frame} Non rétroactivité de la loi pénale plus sévère. {draw:frame} Nécessité des peines {draw:frame} Egalité des citoyens devant la loi. C’est aussi durant cette période de droit « intermédiaire » que tout pouvoir d’individualisation

: 1. Permis de conduire à points ; 2. Amendes Transactionnelles et Forfaitaires (ATF); 3. Mise à niveau du contrôle routier ; 4. Prévention de la corruption et droits des citoyens ; 5. Alcool au volant ; 6. Responsabilités et peines privatives de liberté en cas d’accidents ; 7. Conduite professionnelle ; 8. Mise à niveau du contrôle technique des véhicules ; 9. Mise à niveau de l’enseignement de la conduite