Machiavel Violence Légitime

le fait que les Etats étaient les seuls acteurs possibles des relations entre Etats. Que ces relations soient conflictuelles ou pacifiques, l’Etat en est le garant car étant l’entité au-dessus de toute les autres (a) et détenant seul la puissance légitime (b). a- L’Etat est au-dessus des individus … L’Etat pourrait se définir comme « une communauté d’hommes fixée sur un territoire déterminé et qui s’est donnée une organisation et une direction qui s’impose à tous ses membres ». Ainsi si l’existence

« naturelle », les hommes, contrairement aux animaux, ont conçu différentes organisations politiques (telles que la République ou le despotisme, par exemple). Or ces différents systèmes ne sont pas équivalents. Pour les modernes, à commencer par Machiavel (Le Prince, 1532), l’Etat ne dérive ni de la nature, ni de la volonté de Dieu. L’Etat n’est pas la cité. L’Etat est un artifice L’idée volontariste de l’Etat apparaît avec la théorie moderne de la souveraineté, exprimée notamment par Hobbes

justifier leur appartenance à «un même genre», ainsi que, avec certaine limitation, son concept de totalitarisme. En suivant l’auteur dans son analyse, nous étudions dans quelle mesure sa perspective comparative des trois régimes est pertinente et légitime afin que chacun d’entre eux puisse être qualifié de totalitaire. Tout en examinant ces entités politiques selon le schéma proposé par l’auteur, nous allons commenter et compléter sa position vis-à vis de la comparabilité du nazisme, du fascisme et

justice indépendante du droit ? 2. Droit et morale A. Impasses et dangers du sentiment La force du sentiment vient de sa capacité à mobiliser rapidement notre désir d’agir. L’indignation est un mobile puissant qui pousse à renverser les obstacles. Machiavel, dans Le Prince, souligne qu’un gouvernant doit se faire craindre mais jamais haïr, car la haine conduit à la révolte en supprimant la peur d’être puni. Les opposants convaincus à un pouvoir injuste sont convaincus que la valeur morale de leurs actions

d’où résulte pour le groupe envisagé dans ses rapports avec ses membres, une puissance suprême d’action, de commandement et de coercition". Alors, il serait intéressant de s'interroger sur l'existence ou non d'une forme d'institution étatique plus légitime que les autres. Ainsi, il convient d'étudier d'abord les caractéristiques de l'Etat moderne pour ensuite se pencher sur les différentes formes d'Etat toutes nées d’une volonté d’unité mais divergentes sur la mise en œuvre. I. Les Caractéristiques

La notion de régime politique à été remise en cause, analyse-t-elle bien la réalité politique ? C) Critiques des typologies 1) la rupture machiavelienne 1ere rupture : Machiavel (philosophe) : il remet en cause la notion de régime politique, Les Discours sur la première décade de Tite-Live, Le Prince. Machiavel est conseillé d'un prince ( Laurent de Medicis) à l'époque ou Florence est divisée par les grandes familles qui se disputent la ville → vie politique instable. Pouvoir lié au commerce

guerre . Ainsi la guerre fait ressortir de l’homme son pire : elle le pousse au-delà de ses limites et fait entrevoir une part d’immoralité dans chacun des hommes, qui alors contraire à la raison. Cependant, Nicolas Machiavel, penseur italien de la Renaissance, va développer plusieurs concepts, notamment dans le cadre de la politique où selon lui tous les moyens employés sont bons pour atteindre une fin, c’est de-là qu’apparaît l’expression quelque peu immorale, « la

couronne Jean Bodin a écrit les 6 livres de la République qui a posé les bases de la théorie du pouvoir illimité : « qui veut exercer le pouvoir doit posséder tous les pouvoirs » Machiavel en conceptualisant la notion de raison d’État va consommer la rupture entre la politique et l’Église Machiavel est le premier à transformer une maxime d'exception impliquant une rupture avec l'ordre éthico-politique en précepte permanent, il revient à M. de fonder l'autonomie politique. Cette autonomie

Bakounine et Proudhon, l'Etat est le mal absolu dévorant les forces vives et la liberté des individus. Toutefois, il faudrait se demander si la pensée d'une société sans Etat ne rencontre pas des limites. L'Etat n'est-il pas une garantie contre la violence et l'injustice? Si les hommes, à un moment donné de leur histoire, ont créé l'Etat c'est que celui-là répondait à un réel besoin. Dans ce sens on ne pourrait concevoir une société sans Etat (II). Cependant, l'Etat n'a pas toujours existé, il est

sociologique du système politique A - lʼunité de la sociologie 1 - E. Durkheim 2 - lʼunité de la démarche sociologique B - lʼhistorique de la pensée sociologique du politique 1 - les précurseurs ou piliers de la sociologie politique (Montesquieu, Machiavel, Aristote, etc.) 2 - lʼessor de la sociologie (Comte, Durkheim, etc.) 3 - la sociologie politique contemporaine Ce cours nʼest pas un catalogue de tous les auteurs, mais les pensées exposées sont dynamiques Site internet : les classiques en sciences