Machiavel Violence Légitime

ce qui était fait celui-ci est le plus considérable, et m’a paru le moins indigne d’être offert au public. Le reste n’est déjà plus. –5– LIVRE PREMIER Je veux chercher si dans l’ordre civil il peut y avoir quelque règle d’administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu’ils sont, et les lois telles qu’elles peuvent être. Je tâcherai d’allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l’intérêt prescrit, afin que la justice et l’utilité ne se trouvent point

implique en partie une organisation politique. Cette organisation bénéficie de la puissance publique et de la capacité de commander et de se faire obéir. Pour qu'un gouvernement puisse être obéi, il doit être légitime. C'est pour cela que, pour maintenir l'ordre sur le territoire, il doit être légitime et respecter les règles en vigueur dans la société. Concrètement, la notion de gouvernement a un double sens. Le premier sens, utilisé communément, désigne l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Le

remarquer que pour Montesquieu il s’agit surtout de préserver les avantages de l’aristocratie française, tjrs menacée par l’absolutisme royal. Cet organisation permet en plus de garantir une certaine liberté. Cette conception se retrouve aussi chez Machiavel. La république nait de l’équilibre des pw. => Il y a en permanence chez Aristote, et chez les aristotéliciens en général, l’idée que la vérité est donnée par la nature des choses. Ainsi, le critère du régime politique est de garantir le bonheur

pouvoir très particulier, un pouvoir souverain qui s’exerce sur une certaine population situé dans un certain cadre territorial. Cette définition coïncide avec la conception initiale du phénomène Etat, telle qu’elle apparaît dans Le Prince DE Machiavel (1513) «  Tous les Etats, toutes les seigneuries qui eurent et ont commandement sur les hommes furent et sont ou Républiques, ou Principautés » Etat est aussi une personnalité morale distinct de la personnalité physique des gouvernants. Les

bon pour l’H qu’il y ait ds guerres et des difficultés, sinon il vivrait dans une stupidité animale. Conflit : conséquence nécessaire, pas forcément violente, de la diversité des manières de voir le monde. Arendt : « combat sans violence » : art de transformer la violence en un affrontement canalisé et institutionnalisé. Le pouvoir est politique car il n’existe qu’avec une réunion d’H contrairement à la puissance qui est la qualité d’un seul individu. LA SOCIETE Société : groupement organisé

comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant? George Orwell, 1984 (1948) B) LaRhétorique de Gorgias Si c'est de force qu'elle a été enlevée, cette force s'exerça illégalement et violence lui fut injustement faite: alors, il est évident que son ravisseur lui fit injustement violence, cr qùelle eut l'infortune d'avoir été ravie après avoir été violentée. Le barbare qui a exécuté cerre barbare entreprise mérite d'être condamné en procès par la loi, par la parole et par l'action:

décisions, des rapports de force… De sorte que ce n’est pas forcément celui à la tête d’un gouvernement qui dirige… Il ne faut pas oublier qu’il existe toujours des individus dans l’histoire. C’est finalement l’individu qui donne un ordre et qui le légitime à travers les institutions. Le chef de l’Etat est toujours incarné dans un individu. Les individus ne sont pas des institutions. Il y a une réalité matérielle changeante, qui ne navigue pas uniquement dans les règles, qui les applique comme elle

Dans les pouvoirs politiques, lorsque la parfaite égalité des citoyens, tous semblables, en fait la base, chacun a droit d'exercer l'autorité à son tour. D'abord, chose toute naturelle, tous regardent cette alternative comme parfaitement légitime, et ils accordent à un autre le droit de décider par lui-même de leurs intérêts, comme ils ont eux-mêmes antérieurement décidé des siens ; mais, plus tard, les avantages que procurent le pouvoir et l'administration des intérêts généraux, inspirent

contact de l’expérience et de la pratique pour l’être réellement. En ce sens l’action efficace ne se déduira pas nécessairement de la théorie mais bien plutôt des leçons tirées de la pratique. C’est cette attitude pragmatique qui doit ordonner selon Machiavel les rapports entre l’action politique et la morale. Dans Le Prince il fait ainsi remarquer qu’il serait évidemment souhaitable que la politique soit fondée sur des principes moraux et qu’en conséquence l’homme politique se conduise toujours de manière

que le but des questions qu’il pose est d’obtenir la réponse, et non de les réfléchir, même comme telles, ce qui ne ferait pas avancer leur résolution. On a ainsi fait de la philosophie l’expression réfléchie de cette exigence pragmatique, ce qui légitime le fait de négliger le questionner et d’adopter le propositionnalisme. Mais la philosophie ne se réduit pas à cela. Elle est davantage réflexion de cet en deçà des réponses, qui fait qu’on peut comprendre en quoi elles le sont. Même si cela ne sert