Marsile Ficin

italien, troisième fils d'une vieille famille comtale. Jeune héritier d'une fortune considérable, il eut le loisir d'étudier et de voyager à sa guise, et consacra sa vie au savoir. Néoplatonicien et adepte de la philosophie naturelle, il fut élève de Ficin, avant de revenir au péripatétisme. Pic de la Mirandole voulut effectuer une synthèse d'Aristote et de Platon à partir de la foi chrétienne, ou encore concilier arts libéraux, philosophie morale et théologie, ce qui lui valut d'être considéré comme

au-dessus de ces éléments ; la dernière, liée à Vénus, est une fusion avec la réalité supérieure des choses. L’art en tant que tel est donc un instrument hermétique vers la contemplation. La purification de la conscience Ce thème est développé par Marsile Ficin, le maître à penser de cette Renaissance, dans le livre XIII de sa Theologia Platonica qu’il reprend directement des écrits de Synésius de Cyrène. (3) Ce n’est selon lui qu’une activité normale de la conscience purifiée par l’ascèse et la méditation

fondamental dans le développement du christianisme et dans la pensée islamique médiévale. Pendant la Renaissance, le principal foyer d’influence platonicienne est l’Académie florentine, fondée au XVe siècle près de Florence. Sous la direction de Marsile Ficin, les membres de l’Académie étudient Platon dans le texte original. En Angleterre, le platonisme est renouvelé au XVIIe siècle par les Platoniciens de Cambridge. L’influence de Platon est présente encore au XXe siècle. Alfred North Whitehead

(charcuterie, sommeil, hygiène approximative). L’éducation de Ponocrates au contraire est avant tout une diète pour restaurer l’équilibre des humeurs : il faut réduire l’action du phlegme (chap.23), dans la lignée du canon médical et des idées de Marsile Ficin. D’ailleurs, Gargantua devient travailleur, endurant et modéré.   2 ) Un rôle dans l’action   L’approche médicale des personnages explique en partie l’organisation du récit. Ainsi, la composition flegmatique de Gargantua conditionne pour une

berceau de l'humanisme », les lycéens français d'une part, et italiens d'autre part, se sont vu confier la responsabilité de mener par groupes des lectures analytiques de textes de Dante, Pétrarque, Boccace, Pic de la Mirandole, Machiavel, Marsile Ficin, Léonard de Vinci, Du Bellay, Louise Labé2.[…] De façon artisanale, une séance de visioconférence a été organisée en classe : elle a permis aux uns et aux autres de se présenter leurs analyses respectives, de partager leurs réflexions sur quelques

la vérité aux hommes (comme Ronsard », soit récusée par ceux qui, ne voulant pas « rougir d’être la Pythie », ont vu dans les poèmes des « monuments d’intelligence et de travail soutenu » (comme Valéry). - A partir de la théorie platonicienne, Marsile Ficin, traducteur et commentateur des dialogues de Platon, avait élaboré la doctrine des « quatre fureurs », exposée dans son Commentaire. La « fureur divine » est l’affection par laquelle Dieu enlève l’âme à sa condition déchue pour l’élever progressivement

notamment chez Cosme l’Ancien qui décide de fonder à Florence en 1459 la première académie, école néo-platonicienne dans laquelle il essaie de rassembler plusieurs humanistes. Cosme l’Ancien fait du mécénat culturel, intellectuel et philosophique. Marsile Ficin est l’un des bénéficiaires de ce mécénat, il entreprend des traductions en latin de Platon. Au moment où les philosophes n’expriment que la méfiance concernant le monde réel, les peintres mettent toutes leurs compétences dans la représentation

sempiternelles. Cette séparation entre les éléments vains de l’existence et ceux vraiment importants liés à l’intériorité rappelle soit la religion chrétienne soit la philosophique néo-platonique qui naquit pendant la Renaissance italienne grâce à Marsile Ficin, à Florence. Cette doctrine reprenait la philosophie de Platon et en donnait une lecture christianisée. Aussi pour Platon, l’âme était immortelle et, au moment de la mort, elle se séparait du corps pour contempler les Idées. 4) Le mot et le motif

(1407-1457). Toutes ces traductions vont permettre un élan au début du mouvement humaniste. Les humanistes sont protégés par des princes italiens comme par exemple les Médicis qui protègeront Pic de la Mérandole, Bembo, Policien ou encore Ficin, encouragé à traduire Platon et ses adeptes. Cette influence humaniste va pousser la création d’académies comme celle de Florence qui fut la première, mais aussi l’apparition de nouveaux métiers comme dans l’enseignement, l’édition et la réflexion

italiens (Valla, Pic de la M., Ficin…) Redécouverte de Platon grâce à la chute de Constantinople en 1453 Les premiers humanistes sont italiens: Lorenzo Valla (1407-1457): Annotations sur le Nouveau Testament (1505): première démarche de critique biblique; un des premiers à vouloir associer philosophie des Anciens et morale chrétienne Pic de la Mirandole (1463-1494): « prince des érudits », condamné comme hérétique par Rome, protégé par Laurent de Médicis Marsile Ficin (1433-1499): il traduit les