Mimesis

la beauté naturelle ou artistique[footnoteRef:5]. C’est à propos de la poésie que Platon fait une distinction afin de délimiter le domaine de l’art de qualité, selon que la poésie est ou non un exemple de mimesis. On traduit généralement mimesis par « imitation », mais le terme est évasif, et on verra que lorsqu’il y reviendra dans le livre X, Platon semble l’utiliser d’une manière différente. Les livre II et III utilisent ce mot en référence aux

laminoir de la mythologie romantique. Tout est bon pour dire, en un instant, dans le lâché de l'expression, la vocation vitaliste et génésique de la représentation artistique. Zola ne distingue pas précisément la création de l'instinct vital, la mimesis de la genesis. Lorsqu'il conçoit l'Ébauche de son roman, il établit une liste de 65 titres[10] qui renvoient, pour beaucoup, à la réalité biologique, crûment conceptionnelle et obstétrique : faire un enfant, faire un monde, faire de la vie, enfantement

beaucoup évoluée. On est passé d'un art plutôt figuratif, essayant d'imiter la nature, à un art abstrait, ne représentant plus rien d'un mande tangible. En effet, à la renaissance, la découverte de la perspective par Vasari entraine la notion de mimésis avec l'illusion de la tri dimension, cependant l'apparition de la photographie vers 1840 entraine une modification de la vision du tableau, on passe d'une représentation objective à une représentation subjective du monde. Le tableau devient un ensemble

superposaient. Aristote qui a fondé la distinction entre les trois genres épique, lyrique et dramatique, distinguait les moyens (vers / prose), les modes (narratif / dramatique), et les objets mêmes de la mimésis. D’Aristote à Platon, les notions se répartissent différemment : pour Aristote, la mimésis, qui selon lui fonde la littérature, comprend le récit (diégésis) et la représentation directe (théâtre ou poésie dramatique), il instaure la distinction classique entre poésie narrative et poésie dramatique

l’image de la miette du « Pain », de l’écriture comme mimétisme de l’objet avec "Go on" qui reproduit la forme des « Escargots ». c. La limitation à la « mimesis fictionnelle » : en sortant de ce modèle, la littérature sort de la dépendance à la fiction et devient création/fabricationLa littérature a longtemps été limitée à une « mimesis fictionnelle » du fait de la Poétique d’Aristote et de l’inscription de son texte dans le domaine de la fiction comme une règle. Il y a une limitation du plaisir

d’Iglésia & Georges ( narration haletante < suppression quasi-totale de la ponctuation (p. 72, 85, 146) + absence de démarcation organisatrice ( lecture rapide et flottante qui reprend l’idée de floue quand au lieu à atteindre par G. & I. ( mimésis du sens produit dans le récit La forme fait sens < texte actualisé par un LECTEUR-INTERPRETE : donne intonation et rythme ( fonction poétique du langage // phrase Proustienne : « onomatopées syntaxiques » : message sonore d’une phrase ou d’un mot

d'Aristote, il est conventionnel de se rapporter au texte d'Auguste Emmanuel Bekker (1785-1871) et il a édité les pervers complètes d'Aristote à L'académie nationale de Berlin entre 1831 et 1870. Page + Lettre = colonne + N° = ligne. I. Art et Mimésis : Aristote A) La place de l'âme dans les activités humaines 1. L'Art comme fait anthropologique Il est difficile de faire communiquer les doctrines car il y a un déplacement conceptuel entre les deux problématiques. L'Ion est un philosophe

public une fonction hypnotique amenant le spectateur à s’identifier au héros.Mais le T peut-il exister sans illusion ? Mimésis : terme grec signifiant imitation. Dans « La Poétique » d’Aristote, le T nest un genre mimétique par nature : il doit reproduire les actions de sorte qu’on les prenne pour vraies. Le concept marque la capacité du T a donner l’illusion du réel.Le T EST« mimésis » cad imitation du réel Mur imaginaire séparant la salle de la scène dans le théâtre qui suppose une illusion théâtrale

motifs peut entièrement se passer du héros et de ses traits caractéristiques ». Cette conception du primat de la « fable », « l’intrigue », l’histoire, n’est pas très éloignée, à certains égards de celle d’Aristote, pour lequel la tragédie est mimesis d’actions. Les « personnages » sont appelées les « prattontes » de prattein, faire : les agissants, ou les actants. La bonne tragédie, dont le but, le telos, est de provoquer la terreur et la pitié, résulte de combinaisons heureuses entre personnages

parole le résultat d’un acte individuel de langage, quelles qu’en soient les limites et les contraintes ». L’œuvre littéraire est en principe une mimésis qui se base sur la réalité et Aristote trouve que le drame « est représentation (…) d’action ». En effet, la plupart des écritures dramatiques partent du principe de la mimésis définie par Aristote dans sa Poétique. Pourtant elles varient dans la façon d’aborder ce réel et de le montrer sur scène suivant leur part de création