Mimesis

Giraudoux suivent apparemment un phénomène de mode car c`est une chose très courante, à leur époque, de voir des écrivains s`inspirer de grands mythes de l`Antiquité. Ces deux pièces traitent d`un sujet souvent exploré durant le XXème siècle : la mimésis. Depuis Aristote, ce sujet n`a jamais cessé d`être d`actualité chez les écrivains. Une fois de plus, Anouilh et Giraudoux s`interrogent sur les rapports entre fiction et réalité. Où se trouve la limite entre l`univers théâtral et l`univers réel ?

                                    Premier tableau moderne de l’histoire de l’art. Rejetée par le jury du Salon de 1863 à cause de son refus volontaire de la mimesis (règle qui consiste à reproduire la fidélité la plus poussée à la nature. Mis en place par les grecs et repris à la Renaissance). Elle en constitua la principale attraction, objet de moqueries et source de scandale. Le nu féminin à l’époque était

que l’idée qu’ils soient insensibles à la beauté naturelle ou artistique5. C’est à propos de la poésie que Platon fait une distinction afin de délimiter le domaine de l’art de qualité, selon que la poésie est ou non un exemple de mimesis. On traduit généralement mimesis par « imitation », mais le terme est évasif, et on verra que lorsqu’il y reviendra dans le livre X, Platon semble l’utiliser d’une manière différente. Les livre II et III utilisent ce mot en référence aux arts dramatiques, où il

s’intéressent à plaire au spectateur, respect des proportions, harmonie, une évolution par rapport à l'art archaïque : c'est de l'art illusionniste (ex: parthénon). 2) Un art intellectuel, qui exprime un idéal de beauté. Sens de la notion de mimesis : débat entre Platon et Aristote, tension entre deux pôles de l’art antique. - Un idéal très anthropomorphique, mais forme humaine idéale : un art finalement humaniste. Montre un idéal de beauté pris dans les corps humain dont les proportions

même en ayant recours à l’étymologie ; « poésie » vient du mot « poiêsis » qui en Grec antique signifiait tout type de création, manuelle ou intellectuelle, bien qu’Aristote dans la « Poétique » en réduit l’usage à la représentation du réel (ou mimésis) obtenue par des moyens langagiers spécifiques : les vers . Nature et fonctions de la poésie Ses origines • transmission de codes, lois et savoirs, de mythes. (rythmes périodiques Ü moyens mnémotechniques) • sa spécificité formelle Ô rituels liturgiques

Corneille, il apparaît qu’il se considérait comme un poète lorsqu’il écrivait ses pièces. J. Racine ne désignait-il pas ses pièces comme des « poèmes dramatiques » ? Cette classification vient d’Aristote qui considérait que la poiesis était liée à la mimesis. Il ne pouvait y avoir de poesis (d’art littéraire) s’il n’y avait pas imitation. Pour Aristote, les textes didactiques scientifiques écrits en vers, comme tout ce qui s’écrivait à l’époque, ne sont pas de la poésie. Néanmoins, Aristote n’envisageait

séduire. Furieux, Thésée demande à Neptune de punir le traître. Lorsqu'il comprend son erreur, il est trop tard. Théramène, le gouverneur d' Hippolyte, vient faire le récit de la mort de son maître. Pourquoi Racine a-t-il préféré la diégesis a la mimesis ? Pourquoi ne représente t-il pas la mort d' Hippolyte ? Qu'est ce que la diégesis apporte a la mort d'Hippolyte Pourquoi la fait il raconter par Théramène ? I. la mort d'Hippolyte n'est pas représentable L'unité de temps impose

des représentations littéraires. Les questions essentielles que pose la catharsis sont : celle d’une identification du spectateur dans un processus mimétique ; et celle de la purification : est-elle morale ou esthétique. L’identification et la mimésis peuvent être mises en doute puisque la catharsis est un sentiment produit par un objet esthétique et non réel. De ce fait, l’identification pleine ne semble pas possible : le spectateur conserve une part de distance réflexive. De même la portée morale

Le théâtre est une mimesis, c’est à dire imitation du réel par le jeu. Le théâtre est un art. L’artiste vise un effet sur le public. La maîtrise de son objet par l’artiste n’est pourtant pas totale. L’impact sur le spectateur dépend fortement des conditions de la réception du spectacle, qui comprend le contexte et la subjectivité du spectateur. Le théâtre est la représentation jouée d’une situation conçue pour agir sur les émotions et susciter une réflexion. Le sujet premier du théâtre

de direction, c'est changer de regard sur les choses qui nous entourent. * Le sujet associe art et réalité, comme si la fonction de l'art était de reproduire le donné, ce qui existe actuellement dans le monde et de l'imiter (cf. concept de "mimésis" chez Platon et Aristote). * L'art a-t-il pour finalité de nous montrer ce que nous voyons déjà ? Consiste-t-il à imiter la nature (la réalité) ou ne propose-t-il pas une manière détournée d'accéder à la réalité ? L'art se comprend