Mimesis

pulsions. En vivant ces destins malheureux par procuration, les spectateurs ou lecteurs sont censés prendre en aversion les passions qui les ont provoquées. Pour que cette catharsis soit possible, il faut que les personnages soient en imitation (mimêsis) des passions humaines, le meilleur exemple, pour Aristote, étant Œdipe Roi de Sophocle. Au 17è s. (apogée du classicisme et de la catharsis), le théâtre est un divertissement populaire. Les instances politiques souhaitent attirer un nouveau public

elle privilégie la réflexion (Brecht), la sensibilité (th. romantique) ou l'esthétique du corps (Pina Bausch), happening… "Le statut du théâtre est, de part en part, contradictoire. C'est une évidence qu'on perd souvent de vue. Fondé sur la "mimesis", le théâtre fait de l'action une illusion et transforme, parfois, l'illusion en action. Son fonctionnement repose également sur le texte et sur la scène. Le texte est, par définition, durable, il s'offre à la relecture et à la répétition, il raconte;

C’est une pièce baroque faite par u auteur classique Drame : Préface de Cromwell de Victor Hugo Mélange des genres Représentation : Rôle et scène : -didascalie -décors -sons -accessoires - costumes Effet sur spectateur : -compréhension de soi : mimesis / catharsis  Aristote -prise de conscience du monde Comédien et public : -double énonciation -aparté -faux dialogue (on raconte ce qui s’est passé pr la salle car règle de bienséance) - rôle du comédien : énonciation, gestuelle, incarnation Avantage

un mot, le réel et son reflet. La conception traditionnelle du théâtre occidental, la mimesis Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le théâtre occidental a été un théâtre de discours et d’intrigue, héritier d’une conception du réel et de l’art inspirée des Anciens, plus précisément d’Aristote. Depuis la Poétique d’Aristote, la production dramatique (du mot grec drama, « action ») se définit comme une mimesis, imitation des actions des hommes, imitation directe par les attitudes et les gestes, imitation

observer et imiter la nature en mettant sur le même plan chaque élément du monde sensible, de la figure humaine aux objets inanimés, sans chercher a en modifier l’aspect en vue de l’embellir, mais en s’efforçant seulement d’être plus proche de la mimesis, c’est a dire l’imitation de la réalité naturelle. On peut aussi retrouver une signification philosophique et religieuse encore profondément enracinée : la nature est perçue par l’artiste qui se fait fort de l’imiter est une manifestation divine

........................................................53 Shakespeare...................................................................................................................................................................54 Mimesis factuelle et mimesis intellectuelle. De la distanciation critique à la distanciation dialectique .........................55 Descartes - Le discours de la méthode..............................................................................................

facteurs s'unterposent entre le regard du romantier et réalité « série d'écran » selon Zola (origine sociale, éducation, culture, tempérament) reporduction exacte, objective et totale de la réalité est impossible. On peut parler d'imitation : mimesis. Chacun a son propre sens réel. Ils doivent toujours inventer l'histoire mais ils doivent cacher l'imaginaire sous le réel. Vision de réel toujours personnelle et partielle : il donne ILLUSION du réel.

cependant la touche particulière de l’artiste ne permet pas de retranscrire un espace véritable. Le spectateur doit faire appel à ses émotions pour appréhender ses images. Il s’agit davantage de figurations de sentiments que d’une représentation dont la mimesis rappelle l’image documentaire. La musique, selon Hector Berlioz, est un art par lequel on a accès par la sensibilité, mais également par l’imaginaire. Elle est donc subjective et par là même inassimilable au réel. Tout art se trouve au croisement

qu’il s’agit avant tout pour des auteurs comme Beckett ou Ionesco de refuser “toute représentation mimétique de la réalité, qui pourrait favoriser l’illusion d’une homophonie entre le réel et le représenté” (3). Ce désintérêt pour l’imitation, la mimésis trouve sa justification dans un a priori esthétique et philosophique qui entend rompre avec le “théâtre d’illusion”, par définition réaliste et référentiel. Dans un célèbre essai paru en 1962, le critique anglais Martin Esslin, à qui l’on doit l’expression

La Guerre de Troie, Cocteau avec La Machine Infernale ou encore Anouilh avec Antigone, reprennent des tragédies et des mythes grecs et s’en servent pour dénoncer des problèmes politiques et faire évoluer les mentalités. Le spectateur, à travers la mimesis et la catharsis se met à la place des personnages et extériorise ses propres maux, cela canalise ses passions et répond à certaines questions qu’il se pose. Le théâtre a donc plusieurs fonctions. Il doit être divertissant par le biais, très souvent