Modalisation Du Discours

différents procédés, dont la métaphore l-38 : «hommes domptés, éteints »; qui compare les prisonniers à des animaux ce qui peut suggérer que les allemands les ont transformés en animaux. Ainsi les prisonniers perdent leur humanité. On perçoit une modalisation de la certitude par la présence du présent de vérité général l-34/35 : « il n’y a plus d’hommes forts parmi nous ; le dernier pend maintenant au-dessus de nos têtes » qui renvoie à la condamnation, les prisonniers sont faibles et désespérés. Primo

langage par Cyrano qui se déclare : le dialogue glisse vers la tirade (déséquilibre des répliques). - Longue prise de parole à peine interrompue par Roxane ; d’où un afflux de mots très important, facilité à parler d’amour pour le héros. Elan du discours qui donne au texte un essor lyrique et le verbe devient libre. Cyrano brode effectivement autour du thème de l’amour, comme Roxane le lui a demandé, mais en parlant de ses sentiments. D’ailleurs, il fait allusion au fait que les mots lui viendront

mythe célinien. DÉVELOPPEMENT I. Un dialogue argumentatif : entre lâcheté et patriotisme Nous sommes là en présence d’un passage essentiellement dialogué entre Ferdinand et Lola. La majeure partie du texte (lignes 1 à 19) est constitué de leur discours et le reste s’avère être une narration. 1) Les personnages en présence Bardamu, appelé ici ligne 1 « Ferdinand » : il ne s’agit plus d’un surnom mais de son véritable prénom, semble t-il, ce qui le rend plus sérieux et crée une relation plus

nous laissent penser que ce texte est une parodie d’un conte. En effet, dès les premiers mots, la localisation de l’action est précisée : « en Westphalie », ce détail réaliste casse avec l’univers traditionnel du conte. Le narrateur introduit une modalisation qui instaure le doute par rapport à la réalité raconté : « je crois ». Le narrateur invite le lecteur à prendre de la distance avec le texte. L’univers de la grandeur est dévalorisé par l’ironie et les hyperboles que Voltaire insère dans son texte :

texte. | |Etablir une sorte de "carte d'identité" du texte, en le replaçant : | |dans une forme de discours (narratif, descriptif, argumentatif, explicatif). | |dans un genre (roman, théâtre, poésie, essais). |

sur divers registres, du comique au lyrique, suivant la situation que l’argumentateur a identifiée. Il doit provoquer un phénomène d’identification à ses vues. L’adhésion recherchée est plus viscérale que réfléchie. Nous assistons alors à une modalisation forte. Le locuteur s’implique fortement dans son énoncé, il amplifie ses jugements par le recours à des termes mélioratifs ou péjoratifs, à des adverbes d’intensité, à des images qui heurtent ou font rêver. Il spécule le plus souvent sur des réactions

Textes argumentatif  *Finalité, enjeu : convaincre, défendre point de vue  *Formes ou genres de textes : dossier, article de presse, slogan publicitaire, discours  politique, essai, prospectus, dépliant, lettre de candidature, sermon   *Quelques indices : présent de vérité général, hypotaxe, connecteur logique  argumentatifs, termes abstraits, modalisation   ­ Texte rhétorique  *Finalité, enjeu : créer un effet esthétique, une émotion  *Formes ou genres de textes : poème, chanson, proverbe, dicton, sentence

argumentatif est, en effet, souvent marqué par une présence forte du narrateur. Celui-ci s’exprime parfois à la première personne. Ses commentaires se reconnaissent par le lexique appréciatif (beau/laid, bon/mauvais, gentil/méchant…), les verbes de modalisation ( savoir, penser, juger, douter…), le présent, temps de l’énoncé ancré, etc… Quand la description sert l’argumentation : Portraits. Quels sont les sens du mot « figure » ( « une figure digne et grave ») ? En quoi ces sens participent à l’argumentation

o Quel est son intérêt (historique, philosophique, sociologique…) ? o Quelles résonances éveille-t-il chez le lecteur (émotion, intérêt, passion, réflexion, interrogation…) ? * 2e lecture : étude du niveau lexical et de la modalisation o Classer les mots suivant des familles, examiner si on peut les regrouper en champs lexicaux ou sémantiques remarquables. o Étudier les formes, couleurs, mouvements, l’organisation de l’espace, les valeurs symboliques ou

dégagea ainsi un certain nombre de stratégies et d’étapes obligatoires, tant dans la préparation de l’exposé que dans sa mise en parole. La rhétorique classique a hérité des schémas aristotéliciens, notamment la distinction entre les trois genres de discours : - le délibératif (qui concerne les débats politiques) ; - le judiciaire (qui concerne le jugement dans les procès) ; - l’épidictique (qui concerne l’éloge et le blâme prononcés en public). Ces distinctions peuvent se révéler encore aujourd’hui